Analyse de la crise COVID-19 du point de vue psychologique – 1ère partie : sommes-nous des rats de laboratoire ?

Analyse de la crise COVID-19 du point de vue psychologique – 1ère partie : sommes-nous des rats de laboratoire ?

par le Dr Pascal Sacré.

Dans cet article, je me réfère à l’expérience des pays confinés de manière autoritaire et arbitraire, plus de 3 milliards d’êtres humains soumis à l’autorité de quelques personnes et assignés à résidence : Pas d’autre choix que le confinement ?

Les virologues nous confineraient pendant un an, si ça ne tenait qu’à eux [« Si c’était aux virologues de choisir, ce serait simple: tout le monde en confinement pendant un an »] !

Dans mon cas, ce sont ces virologues que je confinerais pendant un an, sans hésiter. Qu’ils n’y voient rien de personnel.

Vos enfants connaissent-ils Stanley Milgram, Solomon Asch et Henri Laborit ?

À mon avis, non. Et vous ?

Ce sont pourtant bien ces personnages et leurs expériences qui devraient être enseignées dans les écoles.

J’ai interrogé les miens, 14, 16, 17 et 19 ans. Non. Ils ne connaissent pas, ou à peine. Milgram, ça leur dit bien quelque chose.

Soyez certains que ces personnes qui veulent nous gouverner connaissent bien ces sujets, et les exploitent.

Si nous ne prenons pas le contrôle de nos esprits, d’autres le font pour nous.

Revenons à cette comparaison peu flatteuse.

J’ai cherché à comprendre comment des milliards de gens s’étaient laissés mettre en cage aussi facilement.

La peur, bien sûr [COVID-19 – Le choix des médias : la peur !].

La culpabilité. Personne n’a envie de rendre ses proches malades.

Mais une fois que les contre-vérités se sont mises à affluer :

  1. Raoult, professeur publié dans toutes les grandes revues de maladies infectieuses et auteur de plusieurs livres sur ces questions – Raoult – Peur versus données
  2. Avis divergents de multiples experts dont plusieurs en virologie, infectiologie, épidémiologies, statistiques … : « Arrêtez le confinement ! »
  3. Rapports dissidents de médecins de terrain…

Une fois qu’il est apparu évident que quelque chose clochait avec les statistiques grossies par les médias (contaminations, décès, hospitalisations), avec le discours officiel, avec l’intérêt des mesures prônées par nos gouvernants [Les faits sur le Coronavirus], pourquoi les gens en majorité ont-ils continué à obéir ?

Certains sont prêts à se laisser traquer, à laisser masquer leurs enfants, à laisser des gens leur mettre un bracelet à la cheville ! [Dans une école maternelle de Varèse en Italie, des bracelets électroniques pour la distanciation sociale des enfants] – version originale italienne.

Comment peut-on en arriver là ?

Stanley Milgram – Soumission à l’autorité

Stanley Milgram est un psychosociologue états-unien. Il mène une expérience célèbre au début des années soixante.

Extrait du film I comme Icare(1979), avec Yves Montand en premier rôle…
20 minutes, sur l’expérience réelle de Stanley Milgram, réalisée aux USA entre 1960 et 1963 à l’université Yale


Prétextant une étude sur la mémoire, il met en contact un « maître » (le véritable sujet de l’expérience) et un « élève » devant mémoriser des mots et les répéter.

Les « élèves » sont en réalité des comédiens. Ils sont dans le coup avec l’expérimentateur en blouse blanche qui joue le rôle de l’autorité.

Le sujet testé est le maître qui doit punir l’élève par une décharge électrique de plus en plus puissante en cas de mauvaise réponse ou d’absence de réponse.

En fait, les élèves-comédiens ne reçoivent rien et simulent la douleur en criant, en pleurant ou en se contorsionnant.

Sous la pression verbale de l’expérimentateur qui incarne l’autorité, la plupart des maîtres vont infliger des décharges électriques très élevées, 450 volts pour les plus intenses.

Pourtant, les maîtres sont bien au courant de la souffrance infligée et du risque de décès chez les élèves.

Pour Milgram, ces actions choquantes peuvent s’expliquer par la notion « d’état agentique » :

L’individu se considère comme l’agent exécutif d’une volonté étrangère (à lui), par opposition à « l’état autonome » dans lequel il estime être responsable de ses actes. L’individu, dans cette perspective de soumission, estime être engagé vis-à-vis de l’autorité et donc, il ne se sent pas responsable des ordres donnés par celle-ci.

Cette expérience démontre l’extraordinaire degré d’asservissement des individus à l’autorité.

Malgré les décisions contradictoires de nos gouvernements, leur amateurisme ou au contraire leur autoritarisme, malgré le fait que des médecins généralistes ont été empêchés de prescrire certains médicaments, malgré les scandales sur les masques, les tests, l’isolement des personnes âgées, l’encadrement policier brutal d’une population assignée à résidence, malgré l’absence de catastrophe dans les pays qui n’ont pas recouru au confinement, malgré toutes ces aberrations, la majeure partie des populations confinées continue d’obéir.

Solomon Asch – le poids du conformisme

Solomon Asch est chercheur en psychologie au Swarthmore College, aux États-Unis.

Au début des années 1950, il mène lui aussi une expérience sociale très intéressante : comment un individu peut aller jusqu’à renoncer à son propre jugement, et mentir pour se conformer aux décisions du groupe.

L’expérience est présentée comme une expérience de perception visuelle.

Sur une image, un premier trait vertical est représenté.

Sur une deuxième image, trois traits verticaux désignés par A, B et C sont représentés. Un seul des traits (C) a la même longueur que celui représenté sur la première image.

La bonne réponse est évidente.

Dans l’expérience d’Asch, 8 personnes sont évaluées. 7 d’entre elles sont des complices de l’expérimentateur.

Le sujet étudié est toujours interrogé en dernier. Les 7 complices, interrogés en premier, donnent leur réponse à voix haute et précisent, sur la deuxième image, le trait qui a la même longueur que celui de la première image.

Lorsque les 7 sujets complices se mettent à donner une fausse réponse, le sujet étudié, malgré son intime conviction, donne à son tour une mauvaise réponse.

Cela fut observé chez 3 sujets sur 4.

Cela veut dire que la majorité des gens préfèrent se conformer au reste du groupe, même si cela implique de se tromper ou de mentir.

Un point intéressant est qu’à la fin du test, on a fini par révéler aux sujets étudiés le but réel de l’expérience.

Asch a alors recueilli trois types de réponses parmi ceux qui avaient suivi l’avis erroné du groupe :

  1. Le déni : certains sujets continuaient de penser qu’ils avaient donné la bonne réponse.
  2. L’influence : certains sujets ont reconnu avoir été trompés par le groupe
  3. L’acceptation : certains sujets avaient la bonne réponse mais n’ont pas osé dénoter par rapport à l’avis général

La conclusion de cette expérience est que nous sommes bien plus influençables que nous voudrions le croire !

Henri Laborit – L’inhibition de l’action

Que se passe-t-il quand on ne peut ni fuir, ni lutter face à une situation conflictuelle ?

Le professeur Henri Laborit, chirurgien et neurobiologiste français né en 1914, a mené ces expériences sur des rats de laboratoire.

Cadre de l’expérience :

Laborit utilise une cage grillagée dont le plancher est électrifié. La cage comporte deux compartiments séparés par une cloison munie d’une porte. Les planchers de chaque compartiment sont parcourus de décharges électriques alternativement.

Quatre secondes après un flash lumineux et un signal sonore, un courant électrique est envoyé au plancher d’un des compartiments de la cage.

Laborit mène d’abord deux expériences.

Dans la première expérience, il permet au rat de quitter le compartiment électrifié en laissant la porte ouverte.

Le rat associe très vite le flash lumineux, le signal sonore et la survenue du choc électrique. Ainsi, dès qu’il perçoit le flash et entend le son, il passe dans l’autre compartiment, ainsi de suite chaque fois qu’il entend le son et perçoit le flash, évitant ainsi les décharges électriques.

Dans la deuxième expérience, il place deux rats dans le compartiment et la porte est fermée. Les deux rats ne peuvent pas quitter ce compartiment. Ils subissent les chocs électriques sans pouvoir s’enfuir. Alors, ils se battent, se mordent, se griffent.

Dans les deux expériences, ce stress électrique est appliqué 10 minutes par jour, pendant 10 jours.

À la fin des deux expériences, lorsqu’on examine les rats, même ceux qui se sont battus (hormis leurs griffures), ils sont tous en bonne santé.

Laborit mène alors une troisième expérience décisive.

Un rat est placé dans le compartiment, porte fermée. Il est seul et ne peut pas s’enfuir. Au bout d’un moment, Laborit observe que le rat n’essaie même plus de bouger. Il reste prostré, parcouru de décharges électriques. À la fin de l’expérience, il accuse une perte de poids importante, une hypertension artérielle prolongée (plusieurs semaines) et présente de multiples ulcères à l’estomac.

Cette expérience montre qu’un être vivant confronté au stress, s’il ne peut pas agir dessus, fuir ou lutter, se fige, se prostre et développe des maladies.

C’est l’inhibition de l’action.


J’ai comblé cette lacune, et j’ai parlé de Milgram, Asch et Laborit à mes enfants.

Il y a un espoir.

Stanley Milgram relativisait la portée de son expérience en rappelant toutes les situations historiques dans lesquelles la résistance à une autorité malveillante a pu se développer grâce à l’action collective.

De même, Solomon Asch précisait que dès que le sujet étudié n’était plus seul, mais qu’un autre résistait à la pression mensongère du groupe, alors le sujet étudié résistait à son tour beaucoup plus et le taux de conformisme baissait considérablement. Il suffit d’être plusieurs à résister.

Enfin, Henri Laborit a démontré que ce n’est pas le stress qui nous arrive ou qu’on nous inflige qui compte, mais notre réaction face à ce stress ! L’important est d’y réagir et de ne pas le subir sans rien faire.

Agir.

Ensemble, comme ici en Suisse, Des protestataires ont manifesté ce samedi dans plusieurs villes de Suisse alémanique contre les mesures imposées par le gouvernement pendant la pandémie du coronavirus.

Seule une action collective, concertée, intelligente et déterminée viendra à bout des pouvoirs intrusifs que le COVID-19 a lâchés sur nous.

source : https://fr.sott.net

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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