Coronavirus et bourse – Qui sont les grands gagnants de la dégringolade boursière ?

Coronavirus et bourse – Qui sont les grands gagnants de la dégringolade boursière ?

par Maxime Beggiato.

Le Covid-19 s’est répandu dans le globe comme une traînée de poudre. Ses conséquences sont retentissantes dans tous les secteurs, a fortiori dans le secteur économique. En effet, les banques mondiales se sont vertigineusement effondrées au point que les spécialistes redoutent un risque de krach boursier au moins aussi conséquent que celui de 2008. Cependant, la pandémie du Coronavirus n’impacte pas négativement toutes les enseignes. Les firmes du numérique, par exemple, tirent leur épingle du jeu. Je suis Maxime Beggiato, trader passionné, je vous éclaire aujourd’hui sur ces stars de la cote en pleine débâcle boursière.

Genèse de la crise actuelle

Après l’amère expérience de la crise des subprimes en Amérique, un peu plus d’une décennie plus tard, le spectre d’une récession mondiale plane toujours. Dans un contexte de forte globalisation économique, un virus survenant dans un village reculé de la Chine Continente peut avoir, comme nous le voyons tous les jours, des répercussions économiques délétères sur toute la planète. De là, naissent ou s’accentuent des tensions géopolitiques qui alimentent la crise.

En raison du Coronavirus, une guerre commerciale s’était déclarée entre Pékin et Washington sur fond d’une hausse exceptionnelle de tarifs de douane. Le 12 août 2019, le FMI prévenait déjà qu’une hausse des tarifs douaniers allait porter atteinte à l’économie des Etats-Unis et plus largement du monde. A cela s’ajoutent d’autres considérations géopolitiques qui n’ont pas manqué d’exacerber le ralentissement économique actuel comme le Brexit ou la crise économique survenue dernièrement en Italie.

Cette chute boursière n’est toutefois pas surprenante car comme le rappelle Bertrand Badré, ex-DG de la Banque Mondiale, il n’existe pas de croissance ininterrompue et éternelle. Il faut donc s’attendre à des ruptures sporadiques. Mais même en contexte de crise, il est possible d’investir intelligemment en visant les bonnes enseignes. C’est précisément de celles-ci que je vous parlerai ci-dessous.

Pourquoi le Coronavirus profite mieux à certaines sociétés ?

L’ère est au confinement. A cause de la propagation du Covid-19, les citoyens actifs sont sommés de rester chez eux afin de juguler la propagation du virus. Les méthodes habituelles de travail sont bouleversées pour favoriser désormais le télétravail. Du même coup, toutes les activités à domicile se sont vues augmenter significativement.

Ainsi, toutes les sociétés œuvrant pour mettre à disposition de la population des denrées de conserverie, des équipements textiles ou encore des produits multimédia ne risquent pas de chômer pour les mois à venir. Ayant reçu l’injonction gouvernementale de se confiner, il faut bien que le citoyen, calfeutré chez soi, ait à portée de main et à portée de clic tout ce qui est nécessaire pour se divertir et se nourrir. En effet, pour s’occuper, les confinés lisent des livres en papier ou les commandent en ligne, jouent à des jeux vidéo, visionnent des films ou des séries sur des plateformes dédiées, etc. Le e-commerce a donc tout naturellement explosé pour répondre aux besoins et pratiques à domicile.

D’un autre côté, certaines sociétés, devant les déficits des masques et des solutions hydroalcooliques, ont changé de chaîne de production. C’est ainsi, par exemple, que l’usine de parfumerie LVMH s’est convertie dans la production de gels hydroalcooliques. Dans ce sillage, les activités liées à la recherche scientifique ont fortement augmenté. Toutes les entreprises se donnant pour tâche de creuser la recherche virologue et de mettre au point des tests cliniques et des vaccins sont effectivement hyper-actives en ce moment.

Voyons de plus près comment le Coronavirus booste drastiquement l’activité de certaines entreprises.

Comment Amazon tire son épingle du jeu ?

Alors que la récession menace de faire s’effondrer toutes les grandes entreprises mondiales, le géant américain du e-commerce, comme je le disais plus haut, profite largement de la crise sanitaire. Déjà en fin mars, le cours de son action boursière a augmenté de 12 % en seulement sept jours. Les commandes ont explosé et Amazon a renforcé massivement son personnel pour assurer les livraisons, à des rythmes toujours soutenus, aux personnes confinées. Dans ce billet paru en mars dernier, Jeff Bezos, l’homme le plus riche du monde, à la tête d’Amazon, déclare qu’il s’apprête à dépêcher 100 000 intérimaires supplémentaires rien qu’aux Etats-Unis. Pour motiver ses troupes durant cette période délicate, J. Bezos a doublé le salaire horaire de ses employés de 2 $ en Amérique et de 2 €; en Europe. Durant les heures supplémentaires, le salaire horaire s’en trouve doublé.

Les craintes liées à la propagation du virus ne s’amenuisent pas et l’échéance toujours repoussée du déconfinement pousse les populations cloîtrées à consommer davantage et anticiper d’éventuelles pénuries. Les masques, les gants et les thermomètres arrivent en tête de vente chez Amazon. De la même manière, les cahiers pour enfants, les piles en tout genre et les carafes destinées à filtrer l’eau, pour ne citer que les meilleures ventes, ont littéralement explosé. Le porte-parole de la filiale américaine, Julien Vincent, rapporte que la vente des jeux vidéo ont bondi de 200 % et les accessoires bureautiques de 362 %.

Il est donc particulièrement intéressant d’investir en actions Amazon en ce moment. L’absence de commerces physiques écarte toute concurrence et permet du même coup à Amazon d’asseoir son pouvoir. Consultez ici le détail des actions inhérentes à Amazon où vous consulterez les résultats très prometteurs du quatrième trimestre durant lequel les bénéfices par action ont bondi de 7 %.

Netflix : valeur sûre du confinement

Investir dans les actions Netflix est également un bon plan vu le contexte que l’on vit. Je vous disais au début que s’occuper durant le confinement relève de l’instinct de survie. Pour cela, beaucoup se divertissent et occupent leur temps en regardant des films et des séries en Streaming. Sans surprise, la plateforme dédiée à la distribution de l’industrie cinématographique, Netflix, est particulièrement privilégiée.

À la mi-avril, l’action Netflix a atteint à la bourse de Wall Street des plafonds historiques. Son action a suivi un mouvement haussier de 4 % à la mi-séance, soit près de 429 dollars. Au 15 avril dernier, sa capitalisation boursière a avoisiné les 190 milliards de dollars, un chiffre record depuis son entrée en Bourse en 2002, comme le rapporte le journal Les Echos. Le fort trafic que connait actuellement Netflix est partiellement dû à la fermeture de cinémas physiques et l’arrêt momentané de la diffusion du sport à la télévision. Les personnes mises en quarantaine sont bien obligées de trouver des alternatives et se rabattent massivement sur cette plateforme de vidéo à la demande.

Si donc le groupe de Reed Hastings résiste haut la main à la crise actuelle, c’est qu’il fait partie des sociétés dites « stay at home ». A ce titre, elle profitera encore de la situation, tant que le confinement imposé n’est pas levé, pour générer des revenus qui risquent d’être conséquents.

Le secteur médical en plein essor

La propagation du Covid-19 rend indispensable l’équipement médical. Les masques, les gants et les gels hydroalcooliques sont donc produits en masse pour se prémunir de cet ennemi invisible. Ainsi, les actions des sociétés chargées de produire des fournitures médicales connaissent à l’heure actuelle un essor éclatant. C’est, par exemple, le cas de l’action d’Euromédis – producteur français de géants médicaux – qui a augmenté de 224 % en l’espace d’un mois. Il en va de même pour la société alsacienne Biosynex – confectionnant des dispositifs médicaux à des fins de dépistage – qui a bondi de 101 % sur le même laps de temps.

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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