Vigile.Québec revient sur l'étude de l'IRAI sur la crise d’Octobre 1970

Vigile.Québec revient sur l'étude de l'IRAI sur la crise d’Octobre 1970

VIGILE.QUÉBEC VS IRAI

Le document révèle que pour le fédéral la force prime le droit

Si la force prime le droit pour le fédéral, quelle est l’effectivité du droit à l’autodétermination du Québec?

Ce que révèle l’étude de IRAI sur la crise d’Octobre, Démesures de guerre : abus, impostures et victimes d’Octobre 1970, c’est que pour le Canada, la force prime le droit. Une position que Vigile.Québec tient depuis plusieurs années.

Le document de l’IRAI (Chapitre 5 et Chapitre 6) fait la démonstration juridique que la Proclamation des mesures de guerre n’a pas été adopté légalement car elle ne présentait pas de version française.

Selon IRAI, ce coup de force contre le mouvement souverainiste est une attaque contre le droit à l’autodétermination du Québec.

Or, Vigile.Québec pose cette question : QUE VAUT LE DROIT À L’AUTODÉTERMINATION DU QUÉBEC QUAND, POUR LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL, LA FORCE PRIME LE DROIT ?

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Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples et les indépendances nationales (IRAI)

EXTRAIT 

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De plus, comme nous venons d’en faire la preuve, ces mêmes actes ont conduit selon nous à une violation de la norme impérative du droit international qu’est le droit à l’autodétermination des peuples et à la conclusion que le Canada n’avait pas observé son obligation de respecter le droit du peuple québécois de déterminer librement son statut politique et d’assumer librement son développement économique, social et culturel.

RÉFÉRENCE – Chapitre 5, page 29

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La force prime le droit

Pour Pierre E. Trudeau, la force prime le droit. Un extrait de l’étude de l’IRAI révèle cette posture politique de Pierre E. Trudeau exprimant sa théorie de la violence politique lors de ses études à Harvard.

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Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples et les indépendances nationales (IRAI)

EXTRAIT 

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Démesures de guerre : abus, impostures et victimes d’Octobre 1970

« C’est durant ses études à Harvard que Pierre Elliott Trudeau a élaboré sa théorie de la violence politique. Pour lui, aucun impératif moral ne devait entrer en ligne de compte : Si l’affrontement devient inévitable, il faut frapper en premier, et frapper fort. Si une seule manœuvre est réaliste dans les circonstances, il serait purement stupide de commencer à se lamenter sur son illégalité. La crainte superstitieuse de l’illégalité a fait rater sa cible à plus d’un grand homme. »

RÉFÉRENCE – https://irai.quebec/Demesures-extrait.pdf

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Pierre E. Trudeau inspiré de Machiavel

La théorie de la violence politique de Pierre E. Trudeau est inspirée de Nicolas Machiavel, comme le démontre ces quelques phrases extraites de l’ouvrage Les Grandes œuvres politiques : De Machiavel à nos jours, Jean Jacques CHEVALIER et Yves GUCHET, Armand Colin.

– « La force est juste quand elle est nécessaire. » 

– « Le triomphe du plus fort est le fait essentiel de l’histoire humaine. »

– « Que le prince songe donc uniquement à conserver sa vie et son État ; s’il réussit, tous les moyens qu’il aura pris seront jugés honorables et loués par tout le monde. »

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Vigile.Québec a plusieurs fois interpellé l’IRAI

Selon l’IRAI, la Proclamation des mesures de guerre fut une attaque contre le droit à l’autodétermination du Québec.

Si la force prime le droit pour le fédéral, quelle est l’effectivité du droit à l’autodétermination du Québec ?

Vigile.Québec a plusieurs fois interpellé l’IRAI sur la question de l’effectivité du droit à l’autodétermination du Québec, en rappelant à l’IRAI que le fédéral a refusé à 3 reprises de reconnaître de manière statutaire ce droit à l’autodétermination du Québec : 1971, 1980, 2013.

Toutefois, Vigile.Québec a reçu ni de réponse ni d’accusé de réception.

La réponse à cette question de l’effectivité du droit à l’autodétermination du Québec, sur laquelle le mouvement souverainiste ne s’est jamais penché, est fondamentale, pour l’adoption d’un cadre stratégique, inscrit dans la réalité.

Charles de Gaule disait : « Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors de la réalité. »

Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

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