Alexis Cossette – Il n'y aura pas de deuxième vague

je suis toujours extrêmement sceptique sur les services d’urgence «surchargés».

«surchargés» comment ? 24 / 24 – à certaines heures ? certains jours ? partout en France ?

ma méfiance remonte à 2006 – déjà à l’époque les urgences étaient en grève, demandaient «plus de moyens» comme d’hab. Mon père est hospitalisé à Bichat à Paris. Présent sur place j’ai vu arrivé HUIT patients entre 15 H et 21 H pour DEUX services d’urgences Médical et Chirurgical. Des urgentistes affairés maniant des tonnes de papiers et formulaires avec des blouses blanches portant dans le dos au marqueur «urgentistes en grève»

peu avant j’avais vu sur C dans l’air d’Yves Calvi l’ineffable Peloux trotskyste et actionnaire de Charlie Hebdo qui débita son blabla habituel sur la «crise » des urgences et » le manque de moyens». Bla bla Cégétiste que j’ai réentendu tel quel au début de la «crise» du COVID19.

Apparemment il n’y a pas de «crise» du COVID19 pas plus que de «crise des tests» ou de «pénurie de masques»

pour ce qui est des places en réanimation les autorités de tutelle (ARS) Agences régionales de Santé , le secteur Public n’a pas fait appel au secteur privé qui avait des places disponibles

pour les tests les labos alimentaires et vétérinaires – souvent sous la tutelle des régions ou départements – ont été laissés sans réponses pendant des semaines à leur propositions d’aide

pour ce qui est des masques, surblouses, gants etc les offres de production du privé ont été laissés systématiquement de côté et les célèbres masques n’ont pas été commandés. Les fonctionnaires en charge ne travaillant pas le week-end , la trésorerie ne payant que le mercredi etc . Chacun hopitaux, départements, régions, communes agissant dans le désordre sur le marché international , essentiellement chinois, pour pallier aux carences de l’état. Personne ne répondant aux offres de services des professionnels français de l’import export installés sur le marché chinois et connaissant les bonnes filières.

En fait devant ce marché énorme irrigué par l’argent public règne le système mexicain de «la mordida» chacun des acteurs en veut un bout, essentiellement LAREM mais pas uniquement.

je tiens tout cela d’une connaissance qui a essayé d’importer masques, gants et surblouses pour le compte de régions et d’hopitaux et qui a finalement jeté l’éponge

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