Confinement – Le Parisien coiffe le képi et surveille les quartiers populaires

Confinement – Le Parisien coiffe le képi et surveille les quartiers populaires

par Pauline Perrenot

La focalisation sur l’« indiscipline » des quartiers populaires et de leurs habitants occasionne de nombreux morceaux de bravoure dans la presse généraliste, bien au-delà des médias réactionnaires ou d’extrême droite qui en font leur fonds de commerce. C’est tout particulièrement le cas dans Le Parisien. Sources exclusivement tirées des autorités, quasi silence sur les violences policières, stigmatisation des habitants à coups de partis pris, angles sécuritaires… Dans la maison Arnault, le journalisme de préfecture (spécialité quartiers) s’amplifie avec la crise.

Depuis le début du confinement, les doubles standards vont bon train dans les sujets traitant du non-respect des mesures gouvernementales ou des contrôles policiers ; reconduisant, sans les interroger, les inégalités socio-économiques, géographiques, raciales, etc. existantes.

Avant de s’intéresser au cas du Parisien, on relèvera cet exemple des « Grandes Gueules » qui, le 27 mars, introduisaient leur émission en ces termes sur Twitter : « Le confinement est-il impossible à faire respecter dans les banlieues ? Débat houleux chez les GG : « Il faut l’armée » ; « C’est une minorité tyrannique de racailles » ; « Les problèmes de banlieues on les règle avant, pas pendant cette crise »[1].  Et dans ce débat « houleux », entre Olivier Truchot et Barbara Lefebvre, c’est à qui mieux mieux :

– Olivier Truchot : C’est pas la même chose de contrôler un automobiliste au cœur de Paris qui gentiment va donner ses papiers, plutôt que d’aller dans les quartiers, où tu vas te retrouver avec des bandes de jeunes, et ça va être chaud.

– Barbara Lefebvre : Quand tu te fais entourer par dix gars qui te crachent dessus, tu es un peu plus exposé que devant un automobiliste !

Sur le même thème, Valeurs actuelles prend également ses aises vis-à-vis du b.a-ba journalistique : l’hebdomadaire n’hésite pas à illustrer un article en ligne sur les « territoires perdus du confinement » (31/03) avec une photo d’émeute prise à Sarcelles… en 2014.

Deux caricatures, survolées à titre d’exemple, qui ne sauraient faire oublier que ni « Les Grandes Gueules », ni Valeurs actuelles n’ont le monopole des discours ultra-sécuritaires aux relents racistes dans les médias : Le Parisien est également dans la course, avec à la clé une couverture à peine moins caricaturale. Dès le 20 mars, Fatima Benomar pointait par exemple certaines discordances lexicales dans le quotidien de Bernard Arnault :

« Selon que vous serez du 75 ou du 93 »…

Ces doubles standards s’intègrent, plus largement, dans une forme de journalisme de préfecture, entendu comme un ensemble de réflexes et de pratiques conduisant à relayer le discours « officiel » (celui des autorités policières) à propos d’opérations dites de « maintien de l’ordre ». Sans qu’il soit jugé utile, de la part du journaliste, d’y adjoindre les versions des personnes visées par de telles opérations, ou victimes de violences policières – pas plus que de leurs témoins potentiels.

La police vous parle tous les jours au Parisien

Le 19 mars, un premier article donne le ton : « Coronavirus en Seine-Saint-Denis : un nombre record d’amendes, police et justice durcissent le ton ». Est-il besoin de préciser qu’à ce « ton » sécuritaire, Le Parisien choisit de joindre sa plus belle voix ? Car cet article est univoque, abreuvé uniquement aux sources policières, préfectorales et judiciaires, toutes trois en parfaite harmonie… Voyons plutôt :

– « Sur la première journée 10 % des PV dressés en France l’ont été en Seine-Saint-Denis », précise Fabienne Klein-Donati, procureure de la République de Bobigny

– « C’est comme si c’était les vacances. Il fait beau, on écoute de la musique, on boit de l’alcool », fulmine un policier.

– « Les gens ne sont pas très responsables, ils nous disent allez-y verbaliser moi », ajoute son collègue.

– « Certains sont d’une mauvaise foi évidente. Ils nous expliquent qu’ils sont sortis à deux pour acheter un paquet de farine », rapporte ce policier de Saint-Denis.

– Des comportements qui n’irritent pas que la police. « Beaucoup de personnes confinées chez elles, nous appellent pour signaler des rassemblements », note ce fonctionnaire.

– « Aulnay reste un point d’attention », confie-t-on en préfecture.

– « À partir d’aujourd’hui […] nous montons en puissance pour saturer le terrain », indique ce policier qui annonce « une grosse présence et un travail de fond ».

– « Nous verbalisons tous les occupants de la voiture », signale un fonctionnaire.

– Mis à part ces poussées d’adrénaline ponctuelles, la police municipale estime que « les mesures sont globalement bien respectées par la population ». À La Courneuve, on remarque que « depuis aujourd’hui les personnes en fraude acceptent mieux d’être contrôlées ».

– « Ce n’est pas un délit évident à caractériser parce qu’il faut que le récalcitrant le commettre en présence d’un tiers », indique la procureure de Bobigny.

Un sans faute !

Il va de soi que le « nombre record d’amendes » sera donné aux lecteurs comme un fait établi (tant la communication préfectorale ne saurait être sujette à caution). Une information que le journaliste prendra grand soin de ne pas interroger (tant la période réclame de ne pas basculer dans une quelconque forme de « culture de l’excuse »)[2] !

Le 20 mars, le journaliste Taha Bouhafs épinglait les mêmes pratiques à propos d’un article initialement titré : « Coronavirus dans les Yvelines : les bandes refusent les contrôles et agressent les policiers à Trappes », et remodelé ensuite :

D’une façon générale, nombre de « reportages » – et c’est un bien grand mot – suivent la même démarche éditoriale : faire état de difficultés dans les quartiers populaires à partir d’informations fournies de toute évidence par la police, ne surtout rien mettre en perspective, ne convoquer a fortiori aucun phénomène social en guise d’information, et surtout… ne pas donner la parole aux habitants.

Chaque jour apporte son lot d’exemples, avec une prime à la moralisation. Dans l’édition papier du 20 mars, l’article « Confinement : premières gardes à vue pour « mise en danger de la vie d’autrui » se construit sur une succession « d’états de faits », renseignés par les autorités, et soumis aux commentaires… de ces mêmes autorités ! Florilège :

– En Seine-Saint-Denis, les règles de circulation ont particulièrement du mal à être intégrées par la population. Si bien que, selon nos informations, les autorités ont décidé d’expérimenter une mesure forte : placer les récalcitrants en garde à vue pour… « mise en danger de la vie d’autrui » !

– En Seine-Saint-Denis, les chiffres de verbalisations explosent : plus de 1300 depuis le début du confinement.

– Rien que sur la journée de mercredi, le nombre d’amendes infligées dans le département représentait 10 % du total sur l’ensemble de la France. Une poignée de désobéissants ont par ailleurs été interpellés pour « outrage » et « rébellion » lors de contrôles de déplacements.

D’autres fonctionnaires se sont plaints de se faire insulter ou cracher à la figure. Aussi consigne a été donnée aux forces de l’ordre de placer systématiquement en garde à vue les citoyens inciviques ayant déjà été verbalisés au moins deux fois ou trois sur un court délai.

Un autre bel exemple de journalisme police-justice en huis-clos !

Violences policières absentes (ou presque) versus partis-pris en série

Tout en laissant quantité de violences policières dans l’ombre de ses radars éditoriaux[3], certains journalistes du Parisien coiffent le képi et mettent en œuvre une surveillance accrue des quartiers.

Ainsi un correspondant à Marseille s’enquiert-il, le 2 avril, de l’état des trafics dans les quartiers Nord pendant le confinement… mais ne juge pas pertinent de consacrer un papier aux violences policières survenues dans le canton d’Aubagne un jour plus tôt[4].

Et quand Le Parisien choisit de traiter ces violences – pour les plus « spectaculaires » d’entre elles – c’est pour mieux les euphémiser. Ce fut le cas s’agissant de l’affaire des Ulis (article payant), où des agents de la BAC se sont déchaînés sur un jeune homme de 21 ans, livreur d’Amazon sorti pour aller travailler[5]. Alors que la dépêche AFP, relayée par de nombreux médias, mentionne les violences policières dans son titre, Le Parisien préfère sortir du lot (27 mars) :

« Intervention musclée  », « l’arrestation a dégénéré  », « contrôle musclé  », « Sofiane se fait malmener dans des conditions encore floues », etc. : le journaliste n’aura de cesse de tourner autour du pot, au mépris des évidences que lui fournissent les témoignages, les vidéos et le bilan médical qu’il cite pourtant lui-même dans son propre article !

À l’inverse, pas de pincettes au moment de condamner certains habitants jugés « indisciplinés » ! Le 1er avril, Ronan Folgoas, grand reporter au service police-justice, publie dans l’édition papier un compte rendu du procès de Mimoun K., première personne condamnée à Paris pour non-respect du confinement. Et du côté du Parisien, le verdict est sans appel, et le journaliste dissimule mal son parti pris défavorable à l’égard de l’accusé. Florilège :

– Parmi les 25 000 verbalisations dressées à Paris dans le cadre du confinement entre le 17 et le 30 mars, Mimoun K. en a reçu cinq à lui tout seul.

– Vers 14h30, Mimoun K. apparaît dans le box des prévenus, sweat à capuche et masque hygiénique abaissé sous le menton. Il n’a pas l’air très intimidé. L’habitude sans doute.

– Mimoun K. est-il un réfractaire indécrottable aux règles de confinement ?

Visiblement, le confinement au domicile parental avec frères et sœurs, dans le XXe arrondissement de Paris, ressemble à une punition pour lui. « Après une semaine passée à sept personnes dans un deux-pièces, j’avais envie de prendre l’air », lance-t-il. La formule écorche les oreilles du président du tribunal. L’avocate corrige le tir.

On a beau chercher, on ne retrouvera nulle part de tels commentaires quand le journaliste mentionne, par exemple, que le prévenu, parti vivre dans sa voiture, a été verbalisé trois fois en seulement une demi-heure, alors qu’il s’approvisionnait en médicaments pour soulager une fracture de la main[6]… De même, l’usage du conditionnel se fait à géométrie variable chez le « grand reporter » :

Le jeune homme était-il vraiment muni d’une attestation de déplacement dérogatoire comme l’affirme sa défense ? Selon son avocate, il aurait été verbalisé à trois ou quatre reprises, simplement pour avoir omis de mentionner l’heure en bas de son attestation. Mais, selon le ministère public, Mimoun K. ne disposait en fait d’aucun papier.

Fi des précautions d’usage, tant il est vrai que les procureurs ont le monopole systématique du « fait avéré » !

Entre les lignes ou frontaux, ces parti-pris quasi systématiques ont poussé des militants associatifs, politiques et habitants du 18e arrondissement de Paris à publier une tribune sur le site du mensuel Regards (« Quand Le Parisien joue les reporters de crise dans la Goutte d’Or »), en réaction à un article du quotidien publié le 24 mars. Ils y dénoncent un lexique stigmatisant (« grappes d’hommes, parfois agressifs »), ainsi qu’une accumulation de constructions journalistiques revenant à instituer deux types d’habitants : « Sur cette place fantasmée, il y aurait donc d’un côté les victimes, bons riverains, les « habitants », les « gens », ces pères de famille à bout qui « grincent » de colère et d’appréhension ; de l’autre les coupables, ces non-riverains – entendez étrangers, migrants – tous ces « types en groupe » dont l’existence n’est que trafic et délinquance. » Les signataires pointent les multiples angles morts de ce traitement éditorial, et terminent par un appel salutaire à la rédaction :

Nous, organisations associatives, politiques et syndicales, habitant•e•s, militant•e•s, travailleurs et travailleuses du 18e arrondissement, n’en pouvons plus de ce traitement nauséabond de l’actualité locale. […] Si vous n’êtes pas capable de parler de nos quartiers avec le sérieux qu’ils méritent, alors ne les couvrez plus ! D’autres s’en chargeront.

On ne saurait mieux dire.

Comme nous l’écrivions en plein mouvement des Gilets Jaunes, « plusieurs éléments entrent en compte pour expliquer la prégnance de cette forme de journalisme […]. Le premier concerne la proximité et la dépendance des journalistes vis-à-vis de leurs sources policières. Le second concerne une certaine conception du journalisme comme partie prenante du maintien de l’ordre social[7] ». Et comme lors de toute crise, le maintien de l’ordre se hisse actuellement au sommet des priorités médiatiques, bien plus que d’ordinaire.

Il va de soi que les mesures de confinement, en particulier au sein de la rédaction du Parisien[8], peuvent passablement compliquer le reportage de terrain. Un travail pourtant nécessaire pour qui souhaiterait confronter et contrebalancer les informations policières, parvenant aux journalistes de manière beaucoup plus immédiate (coup de fil avec des sources préalablement connues, communiqués officiels, etc.). Et auquel ne peut sans doute pas entièrement se substituer l’observation des réseaux sociaux ; même si, sur ces sujets, ces derniers ont montré à quel point ils constituent une base documentaire désormais incontournable (diffusant notamment les premiers des vidéos de violences policières), en plus d’être un lieu d’échanges et de relais propre à apporter et solliciter des témoignages.

Toutefois, cette préoccupation légitime concernant la crise contingente du travail journalistique ne saurait nous faire oublier que, confinement ou non, Le Parisien sait très bien manier le stylo comme une matraque dans les quartiers populaires. Dans une rédaction où les services de faits divers sont fort productifs, la prégnance et la solidité des liens noués avec la police et la préfecture ne sont en effet plus à prouver[9]. Et ce n’est pas la couverture réservée aux quartiers d’Île-de-France depuis le début du confinement qui viendra prouver le contraire.

Le journalisme du bâton : une couverture globalement autoritaire

Si Le Parisien surveille les quartiers populaires (et ses habitants) avec des lunettes spécifiques, charriant leur lot de préjugés, ce traitement n’est que la déclinaison d’une couverture du confinement globalement marquée par un prisme ultra-sécuritaire. À ce titre, l’édition papier du 18 mars mérite – pour conclure – une analyse à part entière. Avec, pour commencer, une « Une » de type… « allégorique » : quoi de mieux, en effet, pour illustrer le premier jour du confinement, que de choisir un contrôle policier ? Contrôlant qui plus est, au hasard, une personne noire en scooter et son passager ?

Le dossier en question est un exemple exemplaire de la façon dont, via différentes pratiques, les journalistes parviennent à co-construire un environnement éditorial sécuritaire. À commencer par un entretien de haut vol en compagnie de la sociologue Nelly Mauchamp. Son exploit ? Parvenir en quelques signes à neutraliser l’ensemble des rapports sociaux (dommage pour la sociologie), pour mieux disserter sur l’existence prétendue d’une « indiscipline » quasi « naturelle » chez « les Français ».

Où l’on apprend qu’ « en France, on nous pousse de façon presque institutionnelle à enfreindre les règles » ; que dans l’ « état d’esprit typiquement français, celui qui respecte la règle est un faible… et celui qui l’enfreint, avec parfois même une pointe de plaisir, est adoubé ou, a minima, non dénoncé ». L’intervieweur acquiesce : « C’est comme si on ne pouvait pas s’empêcher d’agir à l’encontre des recommandations venues d’en haut ! » Comme ça, naturellement !

Sans compter quelques interrogations incongrues et fort partiales : « Notre religion joue-t-elle un rôle ? » se questionne ainsi le journaliste[10]

Pour, enfin, terminer avec une belle partition – mais somme toute classique – de maintien de l’ordre : « Les choses vont-elles rentrer dans l’ordre maintenant que le confinement est plus strict et soumis à des sanctions ? » Réponse : « Oui, c’est l’autre facette qui fait des Français ce qu’ils sont. Ils acceptent de rentrer dans le rang… mais seulement sous la contrainte. »

L’art de convoquer des experts à même de servir un discours préétabli ! L’art, également, d’une sociologie en moins de 2000 signes, passée à la moulinette journalistique avec l’aval professionnel !

Reste que cette chute tombe à pic, tant l’article qui lui fait face, dans la double page, souligne une cohérence éditoriale qui force le respect :

Et là encore, entre citations préfectorales[11] et ton martial, la réponse est bien rodée : « Cette option a une vertu : les Français ont l’habitude de croiser des militaires dans les rues, ce qui est moins anxiogène » nous dit calmement le journaliste (qui aurait pu être la « source proche du dossier ») avant que la « source proche du dossier » (qui aurait pu être le journaliste) ne prenne la parole : « Ils les voient tous les jours patrouiller dans les gares, près des sites sensibles, fait valoir une source proche du dossier. Il ne s’agirait pas d’un déploiement massif de l’armée avec des tanks ». Alors ça va !

Bonus : un bel agencement de la maquette fait figurer, au cœur de cet article… l’attestation de déplacement dérogatoire !

Et pour définitivement enfoncer le clou, le dossier se termine par une série de reportages « embarqués » avec la police (on en manquait !), regroupés sous une citation… de la police, pour un énième rappel à l’ordre :

Bien mon général !

***

Le 2 avril, Julien Brygo synthétisait quelques reportages de l’hebdomadaire Le Phare dunkerquois au moyen d’une seule question : « Journalistes ou auxiliaires de police ? Il est souvent difficile de faire la différence. » Dans son fil Twitter, le journaliste indépendant faisait état d’une série de biais, ressemblant à s’y méprendre à ceux du Parisien : « Nulle envie de comprendre ce qui pousse les gens à sortir malgré le Covid, bonne ou mauvaise raison. Le journaliste fait partie du dispositif d’interrogatoire policier. Il vérifie que les gens obéissent. Il se confond totalement avec le policier. » Un tel mélange des genres peut être perçu comme ordinaire, en particulier dans les quartiers populaires méconnus (voire méprisés par) de nombreux journalistes, et comme le signe d’un suivisme somme toute banal vis-à-vis des autorités. Reste qu’en cette période de crise, où bon nombre de libertés individuelles et collectives sont mises à mal et où toutes les formes d’inégalités sont exacerbées, le journalisme s’honorerait de rompre avec un tel légitimisme. En commençant par se poser quelques questions simples, qui supposent de mettre en cause un certain nombre d’évidences et de pratiques-réflexes du métier. Mais quantité de médias choisissent la pente inverse, prenant le risque (déjà là) d’accompagner et de cautionner l’offensive sécuritaire et autoritaire actuelle. Ô les beaux jours du « contre-pouvoir » !

——————————————————————

[1] C’est sans doute parce que de telles saillies ont été appréciées dans toute leur aveuglante intelligence, que l’émission communique avec elles sur les réseaux sociaux. Une séquence qui, d’ailleurs, n’a pas échappé à la fachosphère (Fdesouche, Riposte Laïque, etc.) qui l’a relayée de bon cœur.

[2] Le Parisien aurait pu se demander, par exemple, si le nombre de contrôles n’est pas plus élevé en Seine-Saint-Denis qu’ailleurs. Et le cas échéant, sur la base de quels critères et dans quelles conditions sont réalisés ces contrôles…

[3] Sur le sujet, on pourra se reporter aux médias indépendants, du Bondy Blog au Média, en passant par l’article de Mickaël Correia « « Deux menaces pèsent sur les quartiers : le coronavirus et la police » » paru dans CQFD. Mais aussi consulter les fils de Twitter de Sihame Assbague ou David Dufresne.

[4] Et pour lesquelles l’IGPN a été saisie, comme le relate un article de France Bleu.

[5] Ainsi que l’a relevé Sihame Assbague sur Twitter, à partir d’une vidéo tournée par un voisin.

[6] Cet article est également disponible en ligne. Un épisode qui nous rappelle combien cet exercice journalistique peut varier en fonction de ses auteurs : le même jour, un journaliste de Libération donnera de cette audience une toute autre facette, notamment en équilibrant davantage la parole entre les différents partis.

[7] Lire « Médias et violences policières : aux sources du « journalisme de préfecture » », mars 2019.

[8] À ce sujet, lire par exemple « Au « Parisien », du chômage partiel et de l’inquiétude » (Libération, 27/03).

[9] Voir notre article précédemment cité, et à titre d’exemple, « Révoltes de 2005 : dix ans après, un traitement médiatique tristement ordinaire » (décembre 2015).

[10] La sociologue mentionnant alors le poids de « la tradition judéo-chrétienne » dans ce phénomène d’indiscipline : « Pour schématiser, on fait une faute, on s’absout, et tout est oublié… » Contrairement aux « pays majoritairement protestants » ajoute-t-elle, en citant l’Allemagne (!) pour une conclusion relevant là encore du… vite-dit : « Un Français traversera sans problème une rue en dehors des clous – il en tirera même une sorte de fierté alors qu’un allemand trouvera ça inadmissible. » Très original.

[11] Des autorités préfectorales dont on connaît le sens de la nuance, comme en témoignent les sorties médiatiques tout en délicatesse du préfet de Paris Didier Lallement.

source : https://www.acrimed.org

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You