Nikolaï Starikov : « Qui a besoin d’une Grande Dépression ? »

Nikolaï Starikov : « Qui a besoin d’une Grande Dépression ? »

par Marc Barnovi.

Aujourd’hui, je vous propose de lire les propos retranscrits et traduits qu’a prononcés Nikolaï Starikov à propos de la situation de la crise du coronavirus, de la crise économique mondiale.

Son intervention est en russe et a été mise en ligne sur YouTube le 28/03/2020 . Vous pouvez la consulter à :

https://www.youtube.com/watch?v=HLyrFqFFURM

Pour rappel, Nikolaï Starikov est politologue, essayiste et historien russe qui travaille notamment sur des thèmes pouvant préciser, voire remettre en cause certaines histoires promues par les« globalistes » du Nouvel Ordre Mondial (ou du Meilleur des Mondes). La bibliothèque de ses écrits sur l’histoire peut receler de nombreux détails fort perspicaces permettant de mieux comprendre notre monde aujourd’hui, un monde soi-disant chaotique qui est parfaitement compréhensible  lorsque l’on regarde, écoute et réfléchit.

Résumé de l’intervention : La nouvelle crise mondiale qui se développe sous nos yeux va, d’après de nombreux experts, mener à une refonte du monde. Une pandémie soudaine (on se pose toujours aujourd’hui la question de savoir si cette pandémie est d’origine artificielle ou bien naturelle) [MB : je me permets de vous renvoyer à la traduction d’une intervention quelques jours plus tôt que j’avais également traduite portant sur la question. Cf. : https://reseauinternational.net/qui-a-cree-le-coronavirus-cf-arme-biologique-americaine-de-2015] devient le catalyseur de la crise économique qui voit les marchés mondiaux s’effondrer. Tout cela coïncide avec les négociations à l’OPEC+ saccagées par les Saoudiens, avec la forte baisse du prix de l’énergie (principalement du pétrole), ainsi qu’avec la chute du cours du Rouble, ce qui ne pouvait pas ne pas se ressentir dans notre économie. Sur notre blog-vidéo, nous nous efforçons de nous y retrouver parmi toutes ces questions et de répondre certainement à la plus importante, à savoir : mais qui a donc besoin d’une nouvelle « Grande Dépression » ?

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« Bonjour chers amis !

À la veille d’une semaine de congés obligatoires en Russie décrétée par le Président, je voulais discuter avec vous de ce qui se passe dans le monde dans son ensemble, pas seulement dans notre pays (on parlera de cela dans une autre vidéo séparément), de ce que peut signifier l’épidémie du coronavirus ou, plutôt, de cette pandémie pour l’économie mondiale toute entière.

Pour cela, il nous faut comprendre le fonctionnement, le fondement de l’ordre mondial aujourd’hui.

Ce fondement se compose de deux éléments.

Le premier, c’est l’émission monétaire orchestrée par les banques centrales de ce que l’on nomme les « pays développés ». Elle est effectuée à partir de rien, à partir de l’air. En fait, l’argent ne naît que des créances, de la dette. C’est un point très important. Ces « pays développés » ne gagnent pas cet argent leur permettant de bien vivre. Non. Cet argent est créé par les banques centrales privées à partir du vent. Seuls, les titres de créance soutiennent cet argent aérien.

La planche qui nous sauve

Vous avez certainement vu ou entendu parler de la dette énorme, colossale, des gouvernements de presque tous les pays dits « développés » : le Japon, les États-Unis, la France, l’Allemagne, la Finlande… Prenez n’importe quel pays qui mène aujourd’hui un train de vie « modèle » et vous découvrirez que tous présentent une dette étatique faramineuse.

Ainsi, la première chose que l’on doit comprendre est que leur argent n’est absolument pas lié à leur niveau de production. C’est la première chose.

Ensuite, le deuxième élément fondamental de l’ordre mondial actuel est la consommation.

Tout est relié à la consommation. Nous ne voulons pas juger si cela est bon ou mauvais mais simplement constater. Afin que l’économie aujourd’hui fonctionne, les gens doivent acheter en permanence quelque chose ou, plus simplement, doivent consommer. Aller au restaurant, aller au café, boire un café tout en marchant grâce à des petits gobelets en plastique conçus expressément pour cela qui viennent en fin de compte encrasser la planète entière, acheter une voiture tous les ans et même des fois plus souvent comme par exemple changer de modèle de smartphone parce que son écran aura dorénavant un millimètre de plus ou sera en une nouvelle matière ou parce qu’il aura un nouveau programme. Avec cela, il donnera la possibilité de parler aux gens comme il la donnait auparavant.

En somme, tu dois acheter, acheter, acheter, consommer, partir en vacances en avion, changer de vêtements, tu dois acheter tout le temps, peu importe quoi.

C’est bon, j’ai tout !

Pourquoi est-ce important pour l’économie ? Il faut bien se rappeler une fois pour toute que le deuxième élément fondant l’ordre mondial actuel, le principal, est l’argent qui provient du vent.

L’argent est devenu un bien ou un produit. Lorsque nous disons que nous changeons des Roubles en Dollars ou des Francs suisses en Livres Sterling, en fait le mot « changer » fausse un peu le sens de notre action. Nous ne changeons pas la monnaie mais achetons une monnaie avec une autre monnaie. L’argent n’est plus qu’un produit.

Du fait que l’argent est un bien, il est nécessaire que l’on en fasse la demande. La demande de l’argent créé à partir du vent, produit principal du banquier, se développe grâce à la consommation effrénée.

En d’autres termes, l’économie moderne ne peut exister sans l’imprimerie permanente d’une monnaie créée à partir du néant que rien, et j’insiste ici, que rien ne vient garantir si ce ne sont des titres de créance et la consommation illimitée.

Et ne voilà-t-il pas qu’explose une épidémie de coronavirus. Elle est réelle. Mais elle se développe de la pire façon alarmiste grâce au système de l’information.

Finalement, les États prennent peu à peu, certains illico presto, des mesures menant en fait aujourd’hui à assécher la consommation.

Regardez, les États ont fermé leurs frontières. Cette mesure est parfaitement cohérente pour contenir l’épidémie. Mais cela a vite entraîné la mise à l’arrêt du transport aérien, la liquidation du secteur touristique, des hôtels vides, l’arrêt des déplacements des gens pas seulement à l’étranger mais également à l’intérieur du pays. En fait, le tourisme est stoppé dans tous les pays.

Ensuite, la prochaine étape des restrictions concerne la fermeture des restaurants (de nouveau, je ne parle pas ici seulement de la Russie, sachant que de toutes les façons nous suivons la tendance que créent des événements à l’étranger). Les magasins ferment, les restaurants ferment, presque tout ferme.

Et au final, on se retrouve avec quoi ? Au final, tout le chiffre d’affaires permettant à l’économie moderne de fonctionner disparaît. Les gens cessent de dépenser de l’argent.

Habituellement, on nous dit que c’est précisément lorsque les gens cessent de dépenser de l’argent qu’ils arrêtent d’en gagner. Je veux dire que le cycle de l’argent génère toujours plus d’argent et que, lorsqu’un barrage survient, alors tout est fini, tout se tarit. L’économie mondiale, l’économie de chaque État cesse d’être abreuvée d’argent. Que se passe-t-il alors ?

C’est alors la débâcle totale. En d’autres termes, la campagne d’information focalisée sur le coronavirus a un objectif, celui en fait de mettre à plat l’économie mondiale ou de la liquider dans la forme où elle existe encore aujourd’hui. Il ne peut y avoir d’autre objectif.

La panique

Les conséquences sont évidentes. Si, dans un État, on interdit aux gens de se rendre au travail, d’utiliser les transports en commun comme c’est le cas par exemple en Ukraine, il est parfaitement clair que dans peu de temps, l’argent va totalement disparaître pour presque tout le monde. L’effondrement va être complet.

Pourquoi est-ce que cela arrive ? Il faut changer la situation, il faut changer le monde. Nous ne pouvons que deviner quels sont les plans de ceux qui veulent réellement stopper l’économie mondiale. En plus, j’attire votre attention, quand bien même cela puisse choquer, tout cela est fait « avec élégance ». Les choses se font d’elles-mêmes.

J’entends déjà votre question. Si tout est évident comme vous le dites, pourquoi les États font cela ?

Premièrement, les menaces réelles de l’épidémie existent. On peut seulement se demander quelle échelle elle va atteindre et quelles seront toutes ses conséquences. Sur notre planète, les gens meurent, malheureusement, de diverses maladies, pas seulement du coronavirus.

Imaginons maintenant qu’un État ne se laisse pas entraîner par la campagne d’information publicitaire sur le virus et dise qu’il ne fermera pas ses frontières, qu’il ne restreindra pas le travail, qu’il ne fermera pas la restauration, qu’il ne procédera pas à d’autres restrictions, sachant que tout autour de lui, tout le monde met en place ces mesures restrictives. A quoi tout cela mènerait-il ? A ce qu’à n’importe quel moment, on puisse dire que le gouvernement de tel État n’est fait que de gens irresponsables, de tyrans assoiffés de sang ou je ne sais quoi d’autre encore.

Imaginez qu’ici, l’État lutte pour la vie des gens mais que dans un autre pays il ne fasse rien pour cela A savoir que pour rester populaire, un gouvernement évite de restreindre les libertés des concitoyens. Dans le domaine de l’information, on va rapidement attaquer les personnalités politiques concernées. Ces personnalités comprennent parfaitement cela, outre le fait, et je le souligne encore une fois, que le danger de l’épidémie est parfaitement réel.

Que vont faire les politiques dans cette situation ? Ils vont prendre les mesures que tous les autres prennent. Il n’est pas possible qu’un seul État garde ses liaisons aériennes ouvertes quand tous les autres États y ont mis fin. On ne pourra plus nous rendre nulle part. Votre avion va décoller pour atterrir là où les liaisons ont été coupées ? Vous ne pouvez gardez vos frontières ouvertes lorsque les autres frontières sont closes.

Dans ce cadre, les grands médias focalisent leurs messages sur l’épidémie et approuvent des restrictions devant lutter contre elle. La situation est modelée de telle façon qu’aucun État ne peut prendre ses propres mesures. Dans ce sens, j’attire votre attention sur le fait que la Russie se dirige tout le temps et à contrecœur vers des schémas que l’Occident impose. Pourquoi ? C’est un autre sujet.

Venons-en à la conclusion.

Le coronavirus existe. Il a été créé artificiellement ou bien est d’origine naturelle, on ne le sait toujours pas à 100%… Néanmoins, les faits  indiquant que des scientifiques américains, dès 2015, ont mis au point un coronavirus artificiel commencent à s’accumuler.

Par avance, il est évident que les restrictions mises en œuvre dans différents pays vont mener à la destruction de l’économie et de l’ancien mode de vie. Remarquez d’ailleurs comment cela a été facile de priver les gens de certaines de leurs libertés fondamentales. Pensez au droit de se réunir. Jusqu’à l’épidémie, en Russie, les gens avaient obtenu des droits allant jusque l’absurde, comme, par exemple, le droit de se réunir n’importe où, même au milieu de l’autoroute, pour manifester à la fin de chaque mois.

La liberté de paroles ? C’est fini. En quelques semaines, en Occident, on a rongé tout ça. Ne peuvent se réunir plus de deux personnes. On arrête ceux qui publieraient des « fakes » à propos du coronavirus.

Démocratie !

Où est le « fake » quand on parle du coronavirus ? Lorsqu’on dit que ce sont les Américains qui ont mis au point  ce coronavirus ? Il est relativement aisé de trouver des articles publiés dès 2015 par des sources anglophones très sérieuses qui l’affirment. On aurait arrêté en Ukraine une femme qui se serait adonnée à ce genre de « fakes ».

Et que va t-il se passer ensuite ? Ensuite, regardons les mesures que prennent les pays dits occidentaux pour sauver l’économie.

Les États-Unis « sortent » 2 trillions de Dollars. Pour aider à comprendre, on peut comparer cette somme au budget de la Russie, elle est même plus importante encore. Voilà les mesures que les États-Unis ont prises, celles consistant à injecter dans l’économie de l’argent. Question : mais d’où sortent-ils cet argent ?

Tout le monde se demande comment les États-Unis peuvent injecter autant d’argent. Et pourquoi l’Union Européenne peut également le faire à raison de 700 milliards d’Euros alors que la Russie ne peut injecter dans son économie que des sommes relativement modestes ?

Tout simplement parce qu’ils créent de l’argent qui vient du vent. Ils ne le créent pas à partir de l’existant, ils ne dépensent pas seulement pour soutenir l’économie au prorata de l’argent qui est déjà gagné. Ils dépenses autant qu’ils le jugent nécessaire, autant qu’il le faut. Deux trillions, trois trillions.

Bien évidemment, ils font en sorte de ne pas dépasser toutes les fois une certaine somme. Il ne faudrait pas que l’économie mondiale s’effondre d’un seul coup par un afflux trop massif du nouvel argent volatil, aérien, l’argent que crée la Réserve Fédérale Américaine.

Que se passe t-il quand on crée l’argent à partir du vent ? On peut payer des allocations familiales ciblées, il est possible de donner 1 000 Dollars à chacun des concitoyens. Allez, posons une question directe et honnête. 1 000 Dollars, cela est une somme importante ? ‘Ce n’est pas un montant misérable, incontestablement. Mais est-ce que cette somme peut sauver quelqu’un qui a perdu son emploi à la suite de ces bouleversements survenus avec l’épidémie ? Non. Elle peut l’aider à s’acheter un peu à manger, à le maintenir à flot. Mais nous devons:comprendre que le résultat de toutes mesures de restriction ne peut être autre que des dizaines de millions de personnes au chômage. Les gens perdent leur emploi, en premier lieu dans les secteurs directement touchés par l’épidémie. Comme je l’ai déjà dit, il s’agit du tourisme, de l’hôtellerie, de tout ce qui concerne les biens de consommation.

Mais ensuite, la zone de turbulences s’élargit et se propage à d’autres secteurs de l’économie. Les gens qui perdent leur emploi ne peuvent plus consommer comme ils le faisaient auparavant. Ils ne peuvent plus rembourser leurs crédits et, même si on leur propose des sursis de paiement, tôt ou tard, le fait de ne pas avoir d’argent va mener à tout une série de faillites, la faillite de sociétés comme les faillites personnelles.

Tout cela va obligatoirement mener à une Grande Dépression, peut-être même à la plus grande dépression que nous n’ayons jamais connue.

Je vous le dis, c’était le bon temps

Je veux dire qu’il me semble que quelqu’un, consciemment, soit en propageant directement le virus, soit en informant sur sa propagation, a décidé de répéter l’histoire de 1929, lorsque l’économie mondiale s’était écroulée. Cela a entraîné une crise globale qui s’est forcément terminée par la guerre mondiale.

J’ai l’impression que certaines forces politiques que l’on ne se sent pas toujours capable de nommer, je les appelle les banquiers mondiaux, ont choisi précisément ce scénario.

Prêtez en même temps attention au découpage que l’on fait des libertés démocratiques. On a mis de côté la question des réfugiés. Qui sait maintenant ? Ils peuvent être malades du coronavirus. Où est-il possible de les recevoir ? En Europe. Autre part ?

En un mot, celui qui a mis à exécution le projet de destruction de l’économie mondiale sait parfaitement comment tout cela va se terminer.

Aujourd’hui, je ne conçois pas que le monde puisse revenir à la position dans laquelle il  se trouvait avant l’épidémie. Le monde a effectivement changé. De quelle façon, nous le saurons rapidement.

Au revoir. »

*

Je retiens principalement de l’intervention de Nikolaï Starikov les points suivants :

  • L’argent est aujourd’hui créé en Occident à partir du vent. L’économie Pokémon, virtuelle.
  • L’épidémie du coronavirus est peut-être créée, en tous les cas utilisée pour assécher la consommation dans le monde.
  • Les restrictions et une « mise au pas » des populations a facilement été mises en œuvre dans nos démocraties.
  • Les grands Défenseurs du Monde Libre préparent à la guerre, en travaillant la psychologie des masses autant que la logistique. Pas à une « guerre hybride » à la mode jusque très récemment mais à une guerre armée. Avec des vraies balles.

Comme la plupart des Russes vivant en Russie aujourd’hui, Nikolaï Starikov n’est pas quelqu’un qui ment. Il n’arrive pas à mentir. Il peut sur certains points se taire mais il n’arrive pas à mentir pour des objectifs qui lui seraient propres. Le temps n’est pas encore venu où la société russe fonderait son existence sur les préceptes efficaces du marketing. Bon sang mais embelli un peu les choses ! Non, il est direct, sans jugement ni agressivité. Il sait ce qu’il dit et de quoi il parle. Ensuite, comprend qui veut et qui peut.

On parle déjà de l’après-épidémie, sans égard à une situation économique et financière catastrophique qui a été créée et en permanence soigneusement reproduite par l’Occident et ses gourous « markétologues » depuis quelques dizaines d’années. Depuis 2-3 ans, certains commencent à sérieusement dénoncer des modèles de vie qui, sous des étiquettes « progressistes » ou autres républiques en marche, mènent à l’épuisement du monde justement par l’absence ne serait-ce que de la volonté et de la conscience de devoir commencer à changer de paradigmes pour nos sociétés. La permanence si chère aux « progressistes » est certainement encore plus grave que le coronavirus. Le coronavirus va passer, les cerveaux ne seront toujours pas aérés.

Il est évident que le domaine du politique doive revenir à l’État. Le « management » type MBA est ici proprement grossier. Les facultés d’un lobotomisé (ou formaté, si vous préférez) ne sont pas requises lorsqu’il faut penser et créer, d’autant plus lorsque la vie de millions de personnes est en danger. Le comptable est nécessaire en tant que technicien du chiffre comptable mais il n’est que malsain à la tête d’un État-nation.

Gouverner un État ne revient pas à compter et sourire bêtement. Encore faut-il être apte à apprécier l’histoire, d’autres cultures étrangères, parler aux gens et non jouer des mises en scène théâtrales déplorables, ressentir les choses, avec philosophie, voir à long terme, investir pour construire et ne pas seulement tenter de vendre ce qui reste dans les armoires, éviter de voyager pour aller embrasser dictateurs et autres fascistes se voulant maîtres du monde tel un maquereau réuni au café du coin avec ses potes…

« Rien ne sera plus comme avant ». Ah bon ? Changer de comportement requiert de changer de mentalité. Changer de mentalité requiert de changer d’expérience de vie et d’appréciation du monde. Cela ne se fera pas en un jour. Cela peut prendre peut-être trop de temps avant que le feu mondial ne s’embrase. Sous la gouverne de certaines sectes ultra-puissantes autant que débiles dont parle un peu précédemment Nikolaï.

L’embrasement est à nos portes. Seule notre conscience, qui jusque récemment encore se montrait enfouie sous la nécessité de s’accaparer du papier-toilette pour ses toilettes, pourrait nous faire prendre de meilleures directions, pas pour marcher contre le mur ou vers le précipice comme nous le faisons actuellement, mais pour recommencer à penser, inventer, dialoguer, ressentir, partager. Les chiffres comptables ne suffisent pas à cela. Loin s’en faut..

Que le cloisonnement réveille en nous la conscience, l’ennemi de la « démocratie » dans le Meilleur des Mondes.

Marc Barnovi

C’est bon, j’ai mon pot de miel

envoyé par Bertrand Hedouin

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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