Dans cette conférence mise en ligne en 2015 mais datant de 2013, et intitulée de manière visionnaire « La désobéissance au cœur du processus de l’innovation en matière de recherche ? », le Pr Raoult avait déjà théorisé la résistance du système scientifique, aussi borné que les autres (politique, médiatique), face aux découvertes et à la nouveauté. Toute innovation remet en cause le dogme existant et est repoussée par l’institution qui en est la gardienne… et la profiteuse.
Tous les grands chercheurs, quand ils trouvent, se heurtent à la science acquise. L’innovation prend toujours du temps à s’imposer, mais avec le temps, elle s’impose. Le problème, c’est que parfois, comme lors d’une crise sanitaire, on n’a pas le temps. Alors faut-il utiliser une thérapie qui n’a pas encore passé tous ses tests ?
- Un des intertitres de l’article de Paris Match sur Didier Raoult
Le Pr Raoult, qui se fonde sur le serment d’Hypocrate, dit que oui, puisque c’est le soin qui s’impose et que le médecin doit considérer son malade comme son propre enfant. Cela change évidemment tout : il y a une prise de risque pour le bien du malade. Au risque de l’erreur. C’est évidemment sur ce risque que les anti-Raoult – soit la médecine officielle – capitalisent et attaquent.
#Didier_Raoult sur Michel Cymes qui critique son traitement :
« Il existe plusieurs théâtres, j’ai mon théâtre, mondial dans lequel je joue ma pièce à moi, qui n’est pas celui de Cymes. Je ne suis pas un de ces docteurs audimat qui réduisent l’information au niveau des bistrot » pic.twitter.com/klxMyOHRhC— Dutertetet (@DutertEtet) March 26, 2020
Les parallèles fusent actuellement entre Raoult, les Gilets jaunes, de Gaulle et le Christ. Raoult n’est ni de Gaulle ni le Christ, mais un chercheur qui trouve (voir la liste de ses recherches abouties et validées par les plus grandes publications scientifiques) et qui se bat. Dans son opposition à la médecine d’État – pour ce qui concerne l’hydroxychloroquine –, la médecine dite politique, il a effectivement une stature gaullienne plus un sens du sacrifice tout à fait christique. Il mourra avec son idée ! Mais entre-temps il en aura sauvé beaucoup…
RT fait le portrait gaullien de ce chercheur de stature internationale, qui est attaqué par les sbires du Système sur tous les médias mainstream. La liste des articles anti-Raoult par les grands organes de propagande est effarante : une fois la pandémie retombée, ces écrits et ces paroles blessantes resteront, et elles blessent, à travers le professeur, tout un peuple malade ou confiné qui a pris fait et cause pour un résistant à l’ordre dominant. Un ordre politico-médiatico-médico-policier qui se montre de plus en plus autoritaire et totalitaire et dont on doute de plus en plus de l’honnêteté.
Le parallèle entre la stratégie offensive proposée par le duo iconoclaste de Gaulle-Raoult face à la stratégie défensive de la ligne Maginot et du confinement est bien trouvé !
– La Rédaction d’E&R –
Le professeur Raoult serait-il un nouveau de Gaulle qui prend de front les élites médicales en mettant en cause leur approche de la grave crise sanitaire du Covid-19 ? Explications de Nicolas Vidal, directeur de publication chez Putsch.
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L’un s’affronte à l’état-major médical et l’autre, en son temps, à l’état-major militaire. Cette analogie a donc le mérite qu’on s’y penche.
Premièrement, le général de Gaulle, alors qu’il n’était pas encore général, avait fait sécession avec les états-majors militaires en leur reprochant leur impréparation à une guerre probable, notamment en termes de stratégie. Et il a beaucoup réfléchi, proposé et écrit d’ouvrages à ce sujet contre vents et marées.
On ne peut s’empêcher de penser que la ligne Maginot de l’époque est une stratégie qui ressemble étrangement au confinement généralisé d’aujourd’hui, dans tout ce qu’il a de statique et de défensif. Et le professeur Raoult parlait du confinement comme d’une disposition moyenâgeuse.
De Gaulle, de son côté, préconisait une stratégie militaire plus offensive qui s’appuyait sur des blindés lourds et légers et d’une aviation efficace, très éloignée de l’état-major militaire de l’époque. Un dispositif offensif de rupture tout en rapidité pour surprendre l’ennemi et annihiler ses ardeurs belliqueuses. Et on ne peut s’empêcher de penser que le traitement du professeur Raoult à base de chloroquine (pour faire simple) a les attributs de cette stratégie.
Relisons ce qu’écrivait de Gaulle dans ses mémoires de guerre au chapitre « La pente » :
« Les organismes officiels et leurs soutiens officiels, plutôt que de reconnaître d’évidentes nécessités et d’accepter le changement quitte en a aménager la formule et les modalités, s’accrocher au système en vigueur. Malheureusement, ils le firent d’une manière si catégorique qu’ils se fermèrent à eux-mêmes la voie de la résipiscence. Pour contredire l’évolution technique, ils s’employèrent à la contester. Pour résister aux événements, ils affectèrent de les ignorer. Je vérifiai, à cette occasion, que la confrontation des idées, dès lors qu’elle met en cause les errements accoutumés et les hommes en place, revêt le tour intransigeants des querelles théologiques. »
De Gaulle, lui aussi, a été raillé et méprisé à cette époque par les élites et les états-majors militaires pour cette nouvelle approche qui aurait mis la France dans une situation de riposte active.
Et il est intéressant de constater que Didier Raoult a fait l’objet dès le début de la crise, dans certains grands médias, d’une campagne immonde de mépris et de diabolisation. Une grande chaîne d’information a laissé dire sur ses plateaux qu’il était un charlatan, « un druide qui promet une potion magique » et un déséquilibré ou encore un mandarin qui se prend pour un « Messi 2.0 ».
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En réalité, le professeur Raoult a le panache d’un de Gaulle, et Marseille ressemble à Londres le 18 juin 40, quand plusieurs centaines de Français viennent se faire dépister et plusieurs centaines de milliers d’entre eux voient dans le professeur un espoir de guérison, de traitement et un symbole de la résistance contre les élites.
Car comme en 1940, nos élites sont sur le point de faillir à nouveau, abritées fébrilement derrière le conseil scientifique et leur galimatias concernant le meilleur système de santé du monde. Nul ne sait si la stratégie du général de Gaulle aurait sauvé la France de la débâcle en 1940 comme la chloroquine pourrait avoir raison du coronavirus. L’Histoire nous le dira et restera juge.
Cependant, Emmanuel Macron a sans doute raison de dire qu’« on se souviendra des gens qui ont été à la hauteur et de ceux qui ne l’ont pas été ».
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