Je vous propose la traduction d’un entretien accordé par le médecin et chercheur britannique Dr Michael Yeadon, ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer, avec Mordechai Sones d’America’s Frontline Doctors (AFLDS), à propos notamment des vaccinations – et en particulier les « vaccinations » expérimentales à ARN messager – en cours. [Le blog de Jeanne Smits]
Les médecins de première ligne américains (America’s Frontline Doctors – AFLDS) ont parlé à l’ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer, le Dr Michael Yeadon, de son point de vue sur le vaccin COVID-19, l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, les autorités réglementaires, etc. Au début, le Dr Yeadon a déclaré : « Je suis bien conscient des crimes contre l’humanité perpétrés à l’échelle globale contre une vaste proportion de la population mondiale. Je ressens une grande peur, mais cela ne m’empêche pas de donner mon témoignage d’expert à de multiples groupes d’avocats compétents comme Rocco Galati au Canada et Reiner Fuellmich en Allemagne. Je n’ai absolument aucun doute quant au fait que nous sommes en présence de produits à la fois maléfiques (c’est un constat que je n’ai jamais fait à ce jour, en 40 ans de carrière de chercheur) et dangereux. »
« Au Royaume-Uni, il est tout à fait clair que les autorités sont décidées à administrer des “vaccins” au plus grand nombre possible de personnes. C’est de la folie, car même si ces agents étaient légitimes, la protection n’est nécessaire que pour les personnes présentant un risque particulièrement élevé de mourir du virus. Chez ces personnes, on pourrait même soutenir que les risques valent la peine d’être assumés. Et il y a certainement des risques qui sont ce que j’appelle “mécanistes”, c’est-à-dire intégrés dans la façon dont ces agents fonctionnent. »
« Mais tous les autres, les personnes en bonne santé et âgées de moins de 60 ans, peut-être un peu plus, ne meurent pas du virus. Dans ce grand groupe, il est tout à fait contraire à l’éthique d’administrer quelque chose de nouveau et dont le potentiel d’effets indésirables après quelques mois n’est absolument pas identifié. A aucun autre moment, il ne serait sage de faire ce qui est annoncé comme étant l’intention. Puisque je sais cela avec certitude, et que je sais que ceux qui pilotent tout cela le savent aussi, nous devons nous interroger : Quel est leur mobile ? »
« Bien que je ne le sache pas, j’ai de fortes réponses théoriques, dont une seule est liée à l’argent. Et ce motif ne fonctionne pas, car on peut arriver au même quantum en doublant le coût unitaire et en donnant l’agent à deux fois moins de personnes. Dilemme résolu. Donc c’est autre chose. Sachant que, en parlant de la population entière, il est également prévu que les enfants mineurs et éventuellement les bébés soient inclus dans le filet, c’est cela que j’interprète comme un acte maléfique. »
« Il n’y a aucune justification médicale à cela. Sachant que la conception de ces “vaccins” consiste à provoquer l’expression, dans l’organisme des receveurs, de la protéine spike, qui a elle-même des effets biologiques indésirables qui, chez certaines personnes, sont nocifs (déclenchement de la coagulation sanguine et activation du “système du complément” immunitaire), je suis déterminé à souligner que les personnes qui ne sont pas menacées par ce virus ne devraient pas être exposées au risque d’effets indésirables de ces agents. »
AFLDS : La décision de la Cour suprême d’Israël la semaine dernière annulant les restrictions de vol COVID a déclaré : « À l’avenir, toute nouvelle restriction de voyage à destination ou en provenance d’Israël nécessite, en termes juridiques, une base complète, factuelle et basée sur des données. » Dans une conférence que vous avez donnée il y a quatre mois, vous avez dit :
« La durée la plus probable de l’immunité à un virus respiratoire comme le SRAS CoV-2 est de plusieurs années. Pourquoi est-ce que je dis ça ? Nous avons en fait les données pour un virus qui a balayé certaines parties du monde il y a dix-sept ans appelé SRAS, et rappelez-vous que le SRAS CoV-2 est similaire à 80% au SRAS, donc je pense que c’est la meilleure comparaison que quiconque puisse fournir.
« Les preuves sont claires : ces immunologistes cellulaires très intelligents ont étudié toutes les personnes auxquelles ils pouvaient se procurer et qui avaient survécu au SRAS il y a 17 ans. Ils ont pris un échantillon de sang, et ils ont vérifié s’ils répondaient ou non au SRAS original et ils l’ont tous fait; ils avaient tous une mémoire de cellules T parfaitement normale et robuste. Ils étaient également protégés contre le SRAS CoV-2, car ils sont si similaires; c’est l’immunité croisée.
« Donc, je dirais que les meilleures données qui existent sont que l’immunité devrait être robuste pendant au moins 17 ans. Je pense qu’il est tout à fait possible que ce soit à vie. Le style des réponses des cellules T de ces personnes était le même que si vous aviez été vacciné et que vous reveniez des années plus tard pour voir si cette immunité a été conservée. Je pense donc que la preuve est vraiment convaincante que la durée de l’immunité sera de plusieurs années, et peut-être toute la vie. »
En d’autres termes, une exposition antérieure au SRAS — c’est-à-dire une variante similaire au SRAS CoV-2 — a conféré une immunité contre le SRAS CoV-2.
Le gouvernement israélien cite de nouvelles variantes pour justifier les verrouillages, les fermetures de vols, les restrictions et la délivrance d’un passeport vert. Compte tenu du verdict de la Cour suprême, pensez-vous qu’il soit possible d’anticiper les futures mesures gouvernementales avec des informations précises sur les variantes, l’immunité, l’immunité collective, etc. qui pourraient être fournies aux avocats qui contesteront ces mesures futures ?
DR. YEADON : « Ce que j’ai décrit à propos de l’immunité au SARS est précisément ce que nous observons avec le SARS-CoV-2. L’étude provient de l’un des meilleurs laboratoires dans son domaine. »
« Donc, théoriquement, les gens pourraient tester leur immunité cellules T en mesurant les réponses des cellules dans un petit échantillon de leur sang. De tels tests existent, ils ne sont pas “à haut rendement” et ils coûteront probablement quelques centaines de dollars chacun à grande échelle. Mais pas des milliers de dollars. Le test dont j’ai connaissance n’est pas encore disponible dans le commerce, mais fait l’objet de recherches uniquement au Royaume-Uni. »
« Cependant, je pense que l’entreprise pourrait être incitée à fournir des kits de test “pour la recherche” à grande échelle, sous réserve d’un accord. Si vous deviez vous arranger pour tester quelques milliers d’Israéliens non vaccinés, cela pourrait être une arme à double tranchant. D’après l’expérience d’autres pays, 30 à 50 % des gens étaient déjà immunisés et environ 25 % ont été infectés et sont maintenant immunisés. »
« Personnellement, je ne voudrais pas avoir affaire aux autorités selon leurs propres conditions ; celles-ci consistent à vous soupçonner d’être une source d’infection jusqu’à preuve du contraire. Vous ne devriez pas avoir à prouver que vous ne représentez pas un risque pour la santé des autres. Ceux qui ne présentent pas de symptômes ne sont jamais une menace pour la santé des autres. Et dans tous les cas, une fois que ceux qui sont concernés par le virus sont vaccinés, il n’y a tout simplement aucun argument pour que quelqu’un d’autre ait besoin d’être vacciné. »
AFLDS : Si j’ai bien compris, un « vaccin imparfait » (leaky vaccine) ne fait qu’atténuer les symptômes chez les personnes vaccinées, mais n’arrête pas la transmission ; il permet donc la propagation de ce qui devient alors un virus plus mortel.
Par exemple, en Chine, on utilise délibérément des vaccins imparfaits contre la grippe aviaire pour réduire rapidement les populations de poulets, car les sujets non vaccinés meurent en trois jours. Dans le cas de la maladie de Marek, de laquelle il fallait sauver tous les poulets, la seule solution était de vacciner 100 % du troupeau, car tous les sujets non-vaccinés couraient un risque élevé de mourir. L’utilisation d’un vaccin imparfait est donc dictée par l’intention, c’est-à-dire qu’il est possible que l’intention soit de causer un grand tort aux sujets non vaccinés.
Les souches les plus fortes ne se propagent généralement pas dans une population car elles tuent l’hôte trop rapidement, mais si les personnes vaccinées ne sont atteintes que par une maladie moins grave, elles transmettent ces souches aux personnes non vaccinées qui contractent une maladie grave et meurent. Êtes-vous d’accord avec cette évaluation ? De plus, êtes-vous d’accord avec le fait que si les non-vaccinés deviennent les personnes les plus exposées, la seule solution est une prophylaxie par hydroxychloroquine pour ceux qui n’ont pas déjà eu le COVID-19 ?
Le protocole Zelenko fonctionnerait-il contre ces souches plus fortes si tel était le cas ?
Et si de nombreuses personnes ont déjà l’immunité susmentionnée de 17 ans contre le SRAS, cela ne les protégerait-il pas contre n’importe quel super-variant ?
DR. YEADON : « Je pense que l’histoire de Geert Vanden Bossche est très suspecte. Il n’y a aucune preuve que la vaccination mène ou mènera à des “variantes dangereuses”. Je crains qu’il ne s’agisse d’une sorte de ruse. En règle générale, les variantes se forment très souvent, régulièrement, et ont tendance à devenir moins dangereuses et plus infectieuses avec le temps, à mesure qu’elles trouvent un équilibre avec leur hôte humain. Les variantes ne deviennent généralement pas plus dangereuses. »
« Aucune variante ne diffère de la séquence originale de plus de 0,3 %. En d’autres termes, toutes les variantes sont identiques à 99,7 % au moins à la séquence de Wuhan. »
« C’est une fiction, et une fiction diabolique, que les variants soient susceptibles d’“échapper à l’immunité”. Non seulement c’est intrinsèquement improbable – car ce degré de similitude entre les variants signifie qu’il n’y a aucune chance qu’une personne immunisée (que ce soit par une infection naturelle ou par la vaccination) soit rendue malade par un variant – mais cela est empiriquement étayé par des recherches de grande qualité. »
« Les recherches auxquelles je fais référence montrent que les personnes qui se remettent d’une infection ou qui ont été vaccinées possèdent TOUTES un large éventail de cellules immunitaires qui reconnaissent TOUS les variants. Cet article montre POURQUOI la reconnaissance moléculaire étendue par le système immunitaire rend les minuscules changements dans les variantes sans importance. »
« Je ne saurais trop insister : Les histoires autour des variants et du besoin de revaccinations sont FAUSSES. Je crains qu’il y ait une raison très maligne derrière tout cela. »
Elle n’est certainement pas étayée par les meilleures méthodes d’étude de l’immunité. Ces affirmations manquent toujours de fondement lorsqu’elles sont examinées, et utilisent diverses astuces, comme la manipulation des conditions pour tester l’efficacité des anticorps. Les anticorps sont probablement assez peu importants dans la protection de l’hôte contre ce virus. Quelques “expériences naturelles” ont été réalisées sur des personnes qui ne peuvent malheureusement pas produire d’anticorps, mais qui parviennent à repousser le virus avec succès. Il est certain qu’elles se portent mieux avec des anticorps que sans. Je mentionne ces rares patients parce qu’ils montrent que les anticorps ne sont pas essentiels à l’immunité de l’hôte, de sorte qu’un test inventé dans un laboratoire sur les anticorps et les variantes de virus modifiées ne justifie PAS le besoin de vaccins complémentaires. »
« Les seules personnes qui pourraient demeurer vulnérables et avoir besoin d’une prophylaxie ou d’un traitement sont celles qui sont âgées et (ou) qui sont malades et qui ne souhaitent pas recevoir de vaccin (ce qui est leur droit). »
« La bonne nouvelle, c’est qu’il existe de nombreuses possibilités : l’hydroxychloroquine, l’ivermectine, le budésonide (stéroïde inhalé utilisé chez les asthmatiques) et, bien sûr, la vitamine D par voie orale, le zinc, l’azithromycine, etc. Ceux-ci réduisent suffisamment la gravité pour qu’on puisse dire que ce virus n’était pas obligé de constituer une crise de santé publique. »
AFLDS : Pensez-vous que la FDA fait un bon travail de régulation des grandes entreprises pharmaceutiques ? De quelle manière les grandes entreprises pharmaceutiques contournent-elles l’organisme de réglementation ? Pensez-vous qu’elles l’ont fait pour l’injection d’ARNm ?
DR. YEADON : « Jusqu’à une date récente, j’avais beaucoup d’estime pour les organismes mondiaux de réglementation des médicaments. Lorsque j’étais chez Pfizer, puis PDG d’une société de biotechnologie que j’ai fondée (Ziarco, rachetée plus tard par Novartis), nous avons eu des échanges respectueux avec la FDA, l’EMA et la MHRA du Royaume-Uni. Des interactions qui ont toujours été de bonne qualité. »
« Récemment, j’ai remarqué que la Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF) avait accordé une subvention à l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) ! Comment cela peut-il être acceptable ? Ils sont financés par des fonds publics. Ils ne devraient jamais accepter de l’argent d’un organisme privé. Voici donc un exemple où le régulateur britannique est en conflit d’intérêts. L’Agence européenne des médicaments n’a pas exigé certaines choses, comme l’a révélé le “piratage” de ses dossiers lors de l’examen du vaccin Pfizer. Vous pouvez trouver des exemples dans le “Comité Corona” de Reiner Fuellmich, en ligne. »
« Je ne crois donc plus que les régulateurs soient capables de nous protéger. L’“approbation” n’a donc aucun sens. Le Dr Wolfgang Wodarg et moi-même avons adressé une pétition à l’EMA le 1er décembre 2020 sur les vaccins génétiques. Ils nous ont ignorés. Récemment, nous leur avons écrit à titre privé, les mettant en garde contre les caillots sanguins, ils nous ont ignorés. Lorsque nous avons rendu publique notre lettre, nous avons été complètement censurés. Quelques jours plus tard, plus de dix pays ont interrompu l’utilisation d’un vaccin en invoquant des caillots sanguins. »
« Je pense que les grosses sommes d’argent de l’industrie pharmaceutique et de la BMGF créent un environnement où dire non n’est pas une option pour l’organisme de régulation. »
« Je dois revenir sur la question des “revaccinations” (« top-up vaccines ») ; je crains que toute cette histoire ne soit exploitée et utilisée pour permettre l’acquisition d’un pouvoir sans précédent sur nous. »
JE VOUS EN PRIE, avertissez chaque personne de ne s’approcher en aucun cas des revaccinations. Ils ne sont absolument pas nécessaires. Comme ils ne sont pas nécessaires, mais qu’ils sont fabriqués par des entreprises pharmaceutiques et que les autorités de réglementation se sont tenues à l’écart (il n’y a pas eu de tests de sécurité), je ne peux qu’en déduire qu’ils seront utilisés à des fins néfastes. »
« Par exemple, si quelqu’un souhaite abîmer ou tuer une proportion importante de la population mondiale au cours des prochaines années, les systèmes mis en place actuellement le permettront. Mon opinion mûrement réfléchie est qu’il est tout à fait possible que ces systèmes soient utilisés pour une dépopulation à grande échelle. » — Dr Michael Yeadon
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Source : Guy Boulianne
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