Cette appellation m’a été inspirée quand j’ai découvert avec stupéfaction que la locution de la médecine pr… a été supprimée par Google. L’adjectif « précoce » est permis quand il s’agit de diagnostics, de symptômes ou de traitements mais pas quand il s’agit de médecine. L’enjeu est donc très important, apparemment décisif pour certains.
La preuve en est apportée depuis l’arrivée du virus couronné puisque les traitements proposés dès le déclenchement de la maladie, que ce soit des molécules connues de longue date ou des traitements naturels. sont combattues avec force par la médecine techno-scientifique actuelle.
J’en reste perplexe : comment peut-on dicter aux médecins de renvoyer les patients chez eux à l’apparition des symptômes de grippe, avec la prescription d’un comprimé passe-partout, au lieu de s’intéresser au porteur de la maladie, avec ses failles et ses signes de faiblesse, afin qu’il puisse traverser son épreuve de la manière la plus rapide et confortable possible. Différentes thérapies proposent des solutions qui ne sont pas pourtant prises en considération par la médecine basée sur des molécules issues de la démarche technoscientifique moderne, laquelle jouit de l’appui politico-économique entre autres du fait que les cotisations obligatoires pour la « santé publique » leur sont dévolues.
Il est fondamental de comprendre que si le coronavirus se présente comme un nouveau microorganisme, cet aspect ne signifie pas que l’art médical ne connaît pas les différents fonctionnements du corps humain, par conséquent comment le soigner, le renforcer et l’équilibrer. Prétendre qu’il faille absolument faire des expériences en double aveugle ne sert qu’à tester des médicaments nouvellement développés sans certitude pour les patients et, de plus, ces études ne soignent pas les malades mis sous placebo!
Les ministères et offices de santé publique se sont octroyés des droits énormes pour gérer par des moyens surtout politiques, administratifs, juridiques et policiers une situation décrétée pandémique. N’y a-t-il pas là confusion entre la santé et les soins médicaux? Est-ce que ces institutions publiques n’ont pas empiété sur le domaine de l’état de santé individuel qui relève en tout premier lieu de la responsabilité et des moyens de chacun, avec l’apport de médecins au moment opportun et non pas de mesures dépendantes des statistiques d’experts scientifiques? On comprend qu’il y ait des mesures pour éviter des débordements mais l’imposition de mesures générales et absolues ne répond plus aux élans vitaux de chaque individu.
La division qu’on repère actuellement parmi les habitants – entre ceux qui se soumettent aux déclarations officielles et ceux qui tiennent compte de l’intensité des effets collatéraux des mesures dites sanitaires – se retrouve aussi parmi le corps médical divisé entre les membres qui appuient les mesures officielles et ceux qui sont aux premières loges des diverses conséquences sur les êtres humains. Ainsi, le corps médical n’est plus soudé comme avant, ce qui lui a fait perdre beaucoup de son autorité et, par conséquent, du respect de ses connaissances pratiques. Le pire advient quand des médecins proches de leurs expériences et de leurs consciences se font sanctionner.
La médecine « précautionneuse » tient compte de la complexité de l’être humain, véritable microcosme où tout est relié et interconnecté. Or les mesures sanitaires sont édictées à partir de la focalisation sur certains éléments qui laissent de côté ou ne donnent pas suffisamment d’importance à moult autres dimensions du quotidien. Ainsi, miser autant sur le vaccin, tant financièrement que sanitairement, avec l’espoir qui lui est dévolu ne tient pas suffisamment compte d’autres valeurs fondamentales pour l’état immunitaire, telles que l’épanouissement personnel dans les arts, les sports ou la restauration par exemple. De plus, en vantant ce produit vaccinal, on évacue l’idée de tout ce qu’il suscite une fois injecté dans l’organisme. Attention à l’incendie vaccinal!
Un médecin riche de sa pratique en médecine interne ainsi qu’en prévention et santé publique nous expose l‘Évaluation d’Impact sur la Santé (E.I.S.) qui est à la fois une philosophie, une stratégie et un instrument pratique… Instrument qui peut être politique plutôt que pratique. Il souligne aussi : La notion de santé est très subjective, chaque personne a sa propre représentation de la santé. Nous pouvons constater que le regard officiel sur le covid 19 donne une très forte priorité à certaines mesures suite au comptage des cas positifs, au détriment de la santé familiale, sociale, économique, mentale ou pédagogique allant de l’enfance aux formations universitaires qui sont aussi des facteurs de santé globale et de prévention d’états morbides.
Ce médecin déclare aussi : La culture de l’Évaluation d’Impact sur la Santé ne parviendra à s’imposer que par des moyens pragmatiques et libres de tout a priori. Ce principe de « libre a priori » mérite d’être développé quand on voit à quel point certaines décisions prises dans une région font écho à des mots d’ordre européens, avec un vocabulaire très semblable et des moyens techniques internationaux, alors que le vécu sanitaire est bien distinct d’une région à l’autre.
Ce médecin ajoute aussi la nécessité d’une culture de la pensée multisectorielle – c’est-à-dire dépasser le cadre de son propre secteur, penser aussi pour et avec les autres et développer une conscience des conséquences de ses actes. Cela s’applique bien entendu aussi à la politique de la santé qui, par exemple, doit évaluer l’impact économique et sociopolitique de ses mesures. Le grand défi consiste à propager cette pensée multisectorielle. Il est évident que cette pensée s’élargissant à plusieurs secteurs doit aussi se déployer au niveau de l’étude des différentes thérapies qui ont donné leurs preuves depuis des décennies et qu’il est temps d’intégrer dans la médecine académique. Cette période coronavirale a donné l’occasion d’observer l’efficacité de traitements bien connus de longue date dans différents lieux. Etre précautionneux, c’est être attentif à ne pas laisser échapper des possibilités de traitements !
Marie-France de Meuron
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