28 mars 1939
Entrée des franquistes à Madrid
Le 28 mars 1939, les nationalistes espagnols font le défilé de la victoire devant leur chef, le « caudillo », Francesco Franco, un général de 46 ans.
C’est la fin d’une guerre civile de trois ans qui aura coûté à l’Espagne 400 000 morts et autant d’exilés. C’est aussi la fin de la « République démocratique des travailleurs de toutes classes », née en 1931.
Hitler et Mussolini avaient soutenu la rébellion « nationaliste » tandis que les gouvernements démocrates de Londres et Paris avaient évité d’intervenir officiellement, se contentant de fournir des armes au gouvernement légitime.
Comme si la guerre n’avait pas fait assez de mal, Franco va multiplier les exécutions sommaires.
La répression fera presque autant de victimes que les combats eux-mêmes !
Le « caudillo » va instaurer en Espagne un régime autoritaire semblable à celui de Mussolini, en Italie, mais avec une présence encore plus marquée de la hiérarchie catholique.
Invoquant l’épuisement de son pays, le dictateur se tiendra à l’écart de la Seconde guerre mondiale.
Il renverra Hitler sans façon quand celui-ci viendra lui demander la permission de traverser son pays pour enlever Gibraltar aux Anglais. Il se contentera d’envoyer quelques troupes combattre les « hordes soviétiques ».
Cette réserve vaudra au franquisme de survivre à l’effondrement de l’Axe Berlin-Rome mais au prix d’un long isolement diplomatique.
Source : Hérodote
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme