« Pour ou contre, Élisabeth Moreno, la célébration du bicentenaire de la mort de Napoléon ? »
Pour toute réponse, le ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes part dans un rire gênant. Quand le plateau du Grand Jury lui demande pourquoi ça la fait rire ou sourire, voici la réponse du ministre :
« Non mais ça me fait sourire parce que Napoléon était l’un des plus grands misogynes que j’ai jamais lu, que j’ai jamais, mais en même temps, et il a rétabli l’esclavage, et en même temps c’est un grand homme, euh, euh, de l’histoire française, donc je passe, je ne sais pas. »
Moreno devrait surtout passer son bâton de ministre, pour insulter à ce point la France et son histoire. Quelle honte, quelle déchéance, quelle descente que celle des ministres et de leur niveau depuis des années.
Le ministre, en plus d’être visiblement ignorant sur l’histoire de notre pays – faire de Napoléon un misogyne alors qu’il est l’une des figures historiques du monde, quoi qu’on en pense d’un point de vue moral –, s’exprime comme une adolescente de banlieue.
« Vous avez l’impression de pencher plutôt pour le contre et vous osez pas le dire », lance Sportouch ( à ne pas confondre avec Partouche). La réponse est effectivement du niveau d’une lycéenne d’aujourd’hui :
« Nan mais je sais pas, mais pasque vous savez, l’histoire n’est, c’est pas aussi simple, la vie n’est pas toute noire ou toute blanche, y a toute une palette de couleurs dedans ! »
Le chroniqueur en plateau, qui a senti la bonne affaire en matière de buzz, enfonce le clou : « Si Emmanuel Macron célèbre ce bicentenaire-là, vous vous associerez de bonne grâce aux célébrations ? »
La réponse du ministre de l’Ignorance historique est historique :
« Alors, de bonne grâce faut peut-être pas exagérer, mais je fais partie du gouvernement, donc je m’associe à ce que fait le gouvernement, mais je vous dis vraiment, voilà, ce n’est pas une question simple et je ne sais pas, il faudrait que j’ai un peu plus de temps pour y réfléchir. »
L’intelligence, c’est justement de réfléchir rapidement, et au moment où on en a besoin.
Réécriture (avec plein de fautes) féministe de l’histoire
C’était dans Le Grand Jury de RTL du 7 mars 2021. Moreno est la remplaçante de Schiappa – partie chez Darmanin faire du national-sionisme – à la tête du ministère de la Pleurniche féministe contre les méchants hommes blancs de plus de 50 ans. Et Napoléon, que la nouvelle histoire macrono-féministe retiendra comme étant un « grand misogyne », est justement mort à 51 ans. Ouf, de justesse !
Moreno célèbre à sa façon – ridicule – la journée de la Femme ou des Femmes, la dénomination change chaque année et on ne sait plus où placer la majuscule.
Toute la planète progressiste se met à célébrer la journée des femmes, ces êtres qui souffrent en permanence du patriarcat masculin. Le moteur de recherche et outil de surveillance de masse Google a lancé son illustration du jour, qui va sûrement changer le quotidien des femmes yéménites de Saana qui sont sous les bombes de l’aviation saoudienne :
On remarquera qu’il y a une main noire et une main blanche, ce qui pourrait faire croire qu’on est dans la journée des Noirs ou de la Noire et non pas des femmes. Ou alors, vu que la main blanche est celle d’une femme, à cause des ongles peints, on peut penser à une journée de la solidarité entre femmes et racisés, ou racisées, une espèce d’alliance des femmes et des racisés contre les hommes blancs, tout est possible, vous savez, avec le progressisme, qui n’arrête jamais son délire de justice fantasmatique. C’est à ça qu’on le reconnaît, d’ailleurs…
Journée de la débilité ?
Toute la presse en faillite se met à l’unisson, on célèbre par exemple les caissières qui ont été « en première ligne » contre le virus, alors que ça fait des années que les caissières bossent même pendant les épidémies de grippe (dont la même presse complètement idiote se demande si le Covid ne l’a pas remplacée)… Mais bon, ne cherchons pas de logique là-dedans, et passons à autre chose.
Il n’y a pas que Moreno qui débloque, il y a aussi Rossigneux, ex du Média et fifille du Canard enchaîné. Comme si la journée de la femme en particulier, ou le féminisme en général, étaient un chèque en blanc pour divaguer :
La grande avancée de cette journée, c’est Schiappa qui a « féminisé le ministère de l’Intérieur ». Elle a changé les nappes ?
Effectivement, la gendarmerie, qui est censée faire peur aux méchants, a un peu changé :
La chanson, l’arme ultime contre les clandestins armées de couteaux, les Roms qui piquent le cuivre de la SNCF, les Européens de l’Est et des Balkans qui cambriolent, les cités qui brûlent… La voilà, la solution à l’insécurité !
Pour sauver la France, notre proposition est simple : remplacer l’habituelle femme à la tête du ministère de l’Égalité par un homme qui connait l’histoire de France et qui sait s’exprimer. Ce sera déjà un grand pas.
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