Ainsi, par le décret 2021-99 du 30 janvier, le gouvernement français a déclaré l’enfermement des citoyens et résidents français dans l’espace européen.
Manifestement anticonstitutionnel, ce décret contrevient aussi entre autres à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789, ainsi qu’à la Convention (européenne) de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales. Néanmoins les délais (sans parler des coûts) d’une saisine de la Cour européenne des Droits de l’Homme, après épuisement des voies nationales de recours, assure que tout réfractaire sera déjà passé sous les fourches et seringues caudines du régime avant que le gouvernement français ne se voie intimer de restaurer sa liberté.
Trente ans à peine après le démantèlement du mur de Berlin par la RDA, voilà que la RF entend à son tour enfermer une population bien plus grande. Pour mémoire, les Allemands de l’Est n’étaient pas non plus totalement enfermés dans leur pays, mais ils n’avaient pas le droit de quitter le COMECON. Les citoyens des pays communistes restaient libres de passer des vacances dans les pays frères, et c’est d’ailleurs la défection de plusieurs centaines d’Allemands de l’Est, alors en vacances en Hongrie, passés en Autriche le 19 août 1989 à l’instigation de Otto von Habsburg (les barbelés de la frontière austro-hongroise ayant été bilatéralement coupés le 27 juin), qui amena le gouvernement est-allemand à ouvrir le mur de Berlin le 9 octobre.
De même que le rideau de fer enfermait les citoyens des pays communistes dans une grande prison semi-continentale, le rideau numérique abaissé par la France le 30 janvier vise à confiner ses citoyens dans l’Union européenne et pays associés.
Il y a trois mois à peine, lorsque certains dissidents dénonçaient le projet gouvernemental d’inoculation générale obligatoire, il n’était pas rare de lire des commentaires du genre « lorsqu’on annoncera la vaccination obligatoire je m’enfuirai », et on répondait que ceux qui avaient décidé de fuir devaient le faire sans attendre car l’enfermement serait prononcé avant l’obligation inoculatoire.
Pourtant, même chez un observateur sans la moindre illusion sur le cynisme du régime, un mouvement aussi drastique et brutal que ce décret d’enfermement ne pouvait que laisser sidéré, époustouflé ou abasourdi. Puis, semaine après semaine, le silence de l’opposition parlementaire et de la dissidence au régime interrogeait sur l’état de vigilance des peuples de France, sur le degré de soumission de la société française et sur les possibles prochaines décisions du régime.
Tout cela est extrêmement inquiétant, et de semaine en semaine il reste moins de temps et de liberté pour se préparer aux changements majeurs annoncés dans le Quatrième Cavalier/l’ère du coronavirus.
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