Les chiens de garde médiatiques : une mise en bouche

Les chiens de garde médiatiques : une mise en bouche
Les chiens de garde médiatiques : une mise en bouche

par Bernard Legros.

Le documentaire Ceci n’est pas un complot, de Bernard Crutzen, sitôt déposé sur la Toile, a suscité les foudres de la profession journalistique à ce détail près que personne à ma connaissance n’a osé le traiter de c…, ce point Godwin à la mode. Et pour cause, tout est référencé, prouvé, avéré, et le réalisateur s’abstient de toute extrapolation et de toute spéculation. Mais les critiques ont quand même fusé, et mes estimés collègues de Kairos ne manqueront pas aussi de faire le point sur elles bientôt, à leur manière et plus dans le détail. En attendant, en guise de mise en bouche, voici mes propres réponses, en mode fast-answering, aux questions critiques d’Arnaud Ruyssen, animateur de l’émission CQFD à la RTBF, qui avait promptement réagi sur fesse de bouc.

A. R.  : Peut-on balayer 20 000 morts d’un revers de la main… en les ramenant au fait qu’ils ne représente « que » 0,17% de la population belge ?

B. L. : Au risque de choquer beaucoup de mes contemporains, je répondrai par l’affirmative, si toutefois on part d’un point de vue utilitariste plutôt que déontologique (cf. mon article dans Kairos n° 47, pp. 10 & 11). Mais l’option déontologique est imposée par le gouvernement, les experts et les médias comme l’évidence même en matière d’éthique, avec comme conséquence que l’écrasante majorité de la population belge y adhère, la plupart du temps par défaut.

A. R. : Pourquoi n’explique-t-on pas que la Suède (citée en exemple dans le documentaire) a abandonné très rapidement son idée d’immunité collective, constatant qu’elle était intenable ?

B. L.  : En deça du problème de l’immunité collective, la Suède est un des pays d’Europe qui a le meilleur rapport entre nombre de morts et maintien des libertés publiques, ce qui n’est pas négligeable. Autrement dit, sans avoir confiné, couvre-brûlé, masqué, en un mot emmerdé sa population, elle n’a pas connu proportionnellement plus de décès que la Belgique ou la France. Grattis till Sverige*, comme on dit en suédois.

  • Félicitations à la Suède

A. R. : Pourquoi n’entend-on pas les infectiologues de première ligne, ceux qui ont été au front de cette crise COVID et qui étaient parfois en pleurs, au bout du fil, craquant complètement devant la situation intenable qu’ils devaient gérer avec leurs équipes ?

B. L. : Parce que ceux-là ont déjà un accès total aux médias de masse ; alors pour une fois, donnons la parole aux « oubliés » de la RTBF. N’est-ce pas équitable ? Par ailleurs, Arnaud Ruyssen devrait s’abstenir d’abonder dans le pathos (« … en pleurs, au bout du fil, craquant complètement… »). Mais il est dur d’aller contre les réflexes de sa profession !

A. R. : Pourquoi ne rappelle-t-on pas le combat des pédiatres qui ont, contre vents et marées, plaidé pour l’ouverture des écoles, faisant précisément la balance entre les enjeux de santé et l’enjeu fondamental de l’éducation et du bien-être des plus jeunes ?

B. L. : Oui, pourquoi ne pas parler d’eux, en effet. Sauf qu’ils ont plaidé pour l’ouverture des écoles avec le port du masque obligatoire et tout le toutim, ce qui est une catastrophe sanitaire (eh oui !), sociale, psychologique, cognitive et pédagogique. Et Arnaud Ruyssen ose parler de « bien-être des plus jeunes » ? ! On croît rêver… on ne rêve pas !

A. R. : Pourquoi ne voit-on aucun extrait de toutes les émissions de débat contradictoire qui ont été organisée sur cette crise ? Avec des défenseurs des droits humains, avec des représentants de tous les secteurs de la société en souffrance, avec des experts « non-alignés » sur les choix gouvernementaux ?

B. L. : « Toutes les émissions de débat contradictoire » ? Personnellement, je n’en ai pas vu passer beaucoup ! Considère-t-il son CQFD comme un lieu de débats vraiment contradictoires, ou faussement contradictoires ?

A. R. : Pourquoi ne voit-on aucun extrait des émissions d’investigations menée sur la gestion politique de cette crise, sur le business des vaccins, sur les marchandages secrets avec les big-pharma ?

B. L.  : À nouveau, pourrait-il citer ces émissions, leurs heures de retransmission et le pourcentage de temps d’antenne qu’elles représentent dans le déversoir généralisé en faveur du covidisme  ?

A. R. : Pourquoi ne pas rappeler que la Belgique a été le pays d’Europe où la seconde vague a fait le plus de dégâts (même si les scénarios les plus pessimistes ne se sont heureusement pas réalisés) ? 

B. L. : D’abord, c’est factuellement faux. C’est la première vaguequi fut importante en Belgique et pour la deuxième, notre pays est dépassé par le Royaume-Uni et la France. Ensuite, tel n’était pas le propos de Bernard Crutzen. Il a choisi de traiter de la réaction des médias avant tout, et ne désire pas remettre une couche dans le catastrophisme ambiant. Merci à lui.

A. R. : Pourquoi ne voit-on pas tous ceux et celles (parfois jeunes) qui, plusieurs mois après, souffrent encore douloureusement des séquelles du Covid ?

B. L.  : Mais heureusement qu’on ne les a pas vus  ! Bernard Crutzen a eu la bonne idée de laisser cette triste tâche à la RTBF (qui devrait d’ailleurs le remercier de ne pas marcher sur ses platebandes). Compassion, compassion… Répétons-le à nouveau, l’émotion est incompatible avec un débat rationnel, ce dont nous avons pourtant urgemment besoin  ! Pour terminer, je décerne un satisfecit à Bernard Crutzen (normal, entre Bernard(s)  !).

source : https://www.kairospresse.be/

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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