par Nicolas Bonnal.
Le plan des mondialistes progresse bien, et on en peut que rester béat d’admiration devant la stupidité béate des victimes. Comme dit Bernanos dans la France contre les robots, au moment des guerres contre le fascisme :
« Et si, par hasard, une telle idée leur était venue, ils se seraient bien gardés de l’avouer, car ils sont un des éléments de cette pourriture. La Bêtise, en effet, m’apparaît de plus en plus comme la cause première et principale de la corruption des Nations. La seconde, c’est l’avarice. L’ambition des dictateurs ne vient qu’au troisième rang ».
J’exagère ? Parce qu’une fois de plus je me crois supérieur et que je méprise mes contemporains qui sont les pauvres victimes d’une dictature affreuse ?
Essayez alors d’enlever votre masque dans le métro avant de me jeter la première pierre. Essayez d’envoyer votre petit sans masque à l’école avant de me jeter la première pierre. Essayez de prêcher à voix haute le texte du Dr Perronne en public avant de me jeter la première pierre. Vous verrez que le monde que vous croyez résistant le temps d’un clic est furieusement collabo dans la réalité.
Cela n’étonnera du reste que les distraits. La résistance en France ne s’est développée que lorsque la défaite allemande fut assurée. Il n’y a que les nationalistes qui résistaient dès le début, comme là Marion et Philippot chez les politiciens. Et il fallait moins de cent mille soldats allemands en 1942 pour garder cette masse, tout comme il ne faut guère que cent mille gendarmes pour mettre tout le monde au pas. On a rappelé ici-même la soumission des Français sous Napoléon III, confirmé par le plébiscite de Mai 1870 d’ailleurs (pauvre Hugo exilé pour rien sur son île) et sous les aberrantes guerres républicaines, continentales ou coloniales. Le reste est de la soumission à la société de consommation et technologique, et Guy Debord nous a tout dit dessus, comme Lewis Mumford ou John Boorstyn en leur temps.
Il faut donc tirer quelques conclusions, car on s’est très bien habitués au masque, comme dit justement le président jupitérien Macron. On s’est très bien habitué au confinement aussi, et au porno gratuit sur le web (voyez la bonne émission d’Alexis Cossette et de Sylvain Trotta), et à Netflix, et à BFM. On a aussi compris que la populace ne veut pas du vaccin, mai que si on prend le temps de bien lui expliquer, et de la prévenir contre le militantisme terroriste et réac des anti-vaccins, ce que font les journaux tout le temps, tout ira pour le mieux.
Récemment c’est maître Brusa qui reconnaissait :
« La Covid a généré une catastrophe juridique…il faudra des années pour se remettre sur le plan économique. Et des années sur le plan du droit…On commence à avoir des informations qui attestent qu’on nous prend pour des cons…Il faut que le peuple réagisse, il faut aussi que les gens réclament de la liberté, et aujourd’hui ce qui m’anéantit, c’est de voir comme il est difficile de faire réagir le peuple. Je ne demande pas de faire une révolution, je demande au peuple de demander les libertés…Nous sommes en train de tout perdre. Mais qu’est-ce qu’il faut de plus pour qu’on comprenne qu’on est dans le cadre d’une dictature ? Ce n’est pas parce que 200 ou 300 avocats font une tribune dans un journal que les choses vont changer, parce que, excusez-moi, mais Macron de la tribune dans le JDD, il n’en a rien à cirer… »
Le peuple ne veut pas de la liberté. Le peuple veut du pain et des jeux, et on n’a pas attendu l’an 2020 pour le découvrir. Or le système les lui donne et il va prendre à ceux qui ont de l’argent en banque, qui sont une minorité et aux propriétaires, qui sont une minorité. Pour le reste le peuple admire les vedettes et les hommes les plus riches sont des vedettes comme ses sportifs préférés. Eux sont des philanthropes qui veulent vacciner ou protéger la planète…
J’irai même plus loin cette fois : le peuple n’a aucune raison d’être contre le grand reset. Le grand reset est dans l’air du temps, pas vrai ? Le peuple a en effet été éduqué dans l’idée que l’on pollue trop et qu’il faut arrêter de respirer ou de trop carboniser l’atmosphère ; il a été élevé dans la peur depuis l’an 2001 et un ami espagnol me disait que la jeune génération avait été déjà élevée dans la soumission et dans la servitude volontaire, pour reprendre le mot de l’année écoulée et même du court millénaire à venir. Le peuple a des dettes, pas de pognon, pas de goût pour la liberté (à part pour aller revoter pour Macron ou son ministre Édouard Philippe), mais il a le sens des responsabilités (remets ton masque, sale nazi) et de l’écologie, alors… On le prive de travail ; mais tant qu’il a le smartphone et la tambouille assurée. Le reste on verra après. De toute manière le travail…
Nietzsche avait déjà tout dit vers 1880 et on comprend (et c’est pourquoi je tape sur leur monde moderne) comment nos opinions abruties ont pu se farcir tant de guerres et de dictatures depuis. Lisez, vous allez rire :
« Tomber malade et être méfiant passe chez eux pour un péché : on s’avance prudemment. Bien fou qui trébuche encore sur les pierres et sur les hommes !
Un peu de poison de-ci de-là, pour se procurer des rêves agréables. Et beaucoup de poisons enfin, pour mourir agréablement.
On travaille encore, car le travail est une distraction. Mais l’on veille à ce que la distraction ne débilite point.
On ne devient plus ni pauvre ni riche : ce sont deux choses trop pénibles. Qui voudrait encore gouverner ? Qui voudrait obéir encore ? Ce sont deux choses trop pénibles. Point de berger et un seul troupeau ! »
Et là le maître touche le but de nos banquiers globaux :
« La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout ».
Eh bien notre homme va sautiller un peu moins…
sources :
- Ainsi parlait Zarathoustra
- Coronavirus et servitude volontaire
- La France contre les robots
Source: Lire l'article complet de Réseau International