par Charles Sannat.
Ceux qui me lisent régulièrement savent le prix que j’attache à la vie humaine, et une société se définit également par sa manière de prendre soin de ses membres les plus faibles, à savoir, les enfants, les malades et les anciens.
Pourtant quand on regarde les chiffres, 78% des décès liés au Covid concernent les plus de 75 ans. Doit-on bloquer le reste de la société ou peut-on trouver d’autres solutions plus pérennes ?
Pourtant si l’on élargit le champs au plus de 65 ans nous sommes à plus 93% des décès qui ne concernent que les 65 ans et plus.
Doit-on bloquer tout un pays ?
Sauver les anciens en condamnant les plus jeunes n’est pas juste, ni dans un sens, ni dans l’autre.
On pourrait même dire que s’il fallait choisir, mieux vaut, logiquement sauver l’avenir c’est à dire les jeunes et pas les vieux !
Le débat doit donc s’orienter sur cette thématique.
Un pays ne peut pas condamner son avenir pour sauver ses anciens.
Néanmoins, il ne faut se résoudre à sacrifier les plus âgés.
Et oui il y a d’autres solutions possibles pour essayer d’atteindre ces deux objectifs.
La fourniture par exemple de masques FFP2 aux plus de 65 ans qui sont le plus touchés devrait être la norme.
On n’a jamais voulu envisager de « confiner » que les plus vieux, mais sans doute que cela finira ainsi quand les finances du pays seront exsangues. Entre temps nous aurons perdu un temps précieux et aussi, des ressources financières que nous ne retrouverons plus.
Il faut donc protéger les anciens avec le matériel nécessaire, avec les premiers vaccins, avec des tests pour ceux qui viennent les voir etc…
Il est normal de ne pas lutter contre cette épidémie en mars 2020, alors que nous sommes pris par l’ennemi en rase campagne, sans préparation et sans matériel, comme en janvier 2021 un an plus tard. Nous avons appris beaucoup de chose sur ce virus, et nous le connaissons nettement mieux, de même que ses effets.
Poursuivre la même politique est donc absurde et dangereux. Mais, il ne faut pas non plus oublier de dire, que quel que soit l’âge, le nombre d’hospitalisations exerce un gros niveau de pression sur l’hôpital et que les taux de décès des plus jeunes augmenterait significativement en l’absence de soins d’accompagnement (oxygénothérapie entre autre).
source : https://insolentiae.com
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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