Par James Howard Kunstler − Le 11 décembre 2020 − Source Clusterfuck Nation
Quand vous pensez à la Cour suprême des États-Unis, c’est probablement l’image de son auguste façade gréco-romaine, exprimant les idées conjointes de démocratie (Grèce antique) et de république (Rome classique). Ou bien, vous pourriez imaginer la grande salle d’audience à l’intérieur – toujours représentée par des dessins, car les photos ne sont pas autorisées – qui est l’espace de représentation ultime pour le droit du pays.
Mais il doit y avoir tout un environnement dans les coulisses, des bureaux pour les juges et leurs greffiers, et sûrement une sorte de salle de réunion, ou même un salon confortable rempli de fauteuils club en cuir, bien rembourrés, d’une cheminée et d’un buffet avec la bouteille de sherry en cristal taillé. Croyez-vous que les neuf juges, ou du moins leurs deux partis politiques, se réunissent là-bas et palabrent de manière informelle sur les dossiers et les affaires ? Je le croirais bien.
Imaginez maintenant qu’ils sont en train de palabrer sur le cas actuel présenté par le Texas avec quoi … dix-huit autres États maintenant, plus le président, en renfort ? Le tribunal est-il vraiment réticent à s’occuper de l’affaire, comme le disent les médias ? Peut être. Mais s’ils l’acceptent, décideraient-ils finalement de ne pas perturber le déroulement actuel de l’élection – même si l’on prétend être en proie à la fraude électorale – par crainte de s’aventurer dans un désert constitutionnel, comme le disent d’autres ragots ? Peut être. Mais que se passe-t-il alors … ?
Hé, quoi que vous pensiez de Donald Trump, il est POTUS depuis quatre ans, avec l’accès à un tas d’informations non publiques sur ses collègues du gouvernement, y compris ceux d’entre eux qui ont filé la parfaite romance avec les tentacules de la Chine, et beaucoup plus. En conséquence, et motivé par quatre ans de harcèlement séditieux incessant par un Parti démocrate dérangé, supposeriez-vous que Trump avait un plan pour faire face à une version de ce qui s’est déroulé le 3 novembre ? Je le supposerais bien.
Je suppose, par exemple, que les alliés du renseignement militaire de M. Trump ont vu, en temps réel, le soir des élections, tous les paquets de données Internet que les machines de décompte des votes de Dominion aux États-Unis ont envoyés de l’autre côté de l’Atlantique au serveur de la CIA, du même Dominion, logé à Francfort, Allemagne, une station de cyberguerre. Ceci, sachez-le, alors que ces machines Dominion aux États-Unis étaient interdites, par la loi, de se connecter à Internet. Si vous êtes un lecteur régulier ici, vous vous souviendrez du récent rapport d’une opération des forces spéciales de l’armée américaine qui s’est rendue à la station de la CIA de Francfort, directement après les élections, et y a saisi des serveurs. Supposons que ces derniers ont subi une dissection médico-légale par la suite. Si vous étiez le président DJ Trump, soupçonneriez-vous que la CIA pourrait jouer à des jeux dangereux avec vous – et par extension, la nation ? Savez-vous que la Chine détient une participation de 75% dans la holding désormais propriétaire de Dominion ? Y a-t-il des raisons de supposer que la Chine est intervenue d’une manière ou d’une autre dans les élections ? Avec l’aide d’un Parti Démocrate enthousiaste et de la CIA ?
Est-ce que M. Trump, surtout lui, accepterait une telle chose ? Surtout compte tenu de la preuve que le «vainqueur» putatif de l’élection, Joe Biden, le gamin de Scranton, Pennsylvanie, était plongé jusqu’au cou, avec le reste de sa famille, dans des drôles de mic-macs financiers avec les chinois – sans parler de l’argent de l’Ukraine, du Kazakhstan, de la Russie et d’autres pays ? Remarque : les informations sur les preuves de tout ça, glanées sur l’ordinateur portable oublié par Hunter Biden dans une boutique de réparation, ont été délibérément supprimées en octobre par les principaux journaux et les chaînes de télévision par câble, avec l’aide de Facebook, Twitter, et Google, et d’une clique de «cinquante anciens et actuels responsables du renseignement», conduits par John Brennan, ancien boss de la CIA d’Obama, qui ont dénoncé les rapports du New York Post dans une lettre publique comme de la «désinformation russe» – encore une autre conspiration séditieuse chez les Gremlins du marécage.
Savez-vous que dans les semaines qui ont suivi les élections, il y a eu des mouvements inhabituels d’avions militaires américains à travers le pays, y compris des avions de transport de troupes C-130 «Hercules» ? Et que la marine a deux groupes de porte-avions le long de la côte du Pacifique et trois le long de la côte atlantique ? C’est ce que j’entends. Rappelez-vous, le président a fait le ménage au sommet du Pentagone cet automne, et probablement pas pour rien. Cela ressemble à une préparation pour quelque chose … une action extraordinaire de l’exécutif pour empêcher l’intronisation, en tant que président, du risque pour la sécurité nationale connu sous le nom de Joe Biden – en l’absence de quoi que ce soit d’autre d’une manière strictement constitutionnelle qui empêcherait que cela se produise, comme une décision de la Cour suprême qui ordonnerait la rare procédure de transmission à la Chambre des représentants de la décision de résoudre la question de l’élection contestée de 2020, avec une forte probabilité statistique que l’organe réélise M. Trump.
C’est le genre de choses dont j’imagine que les juges de la Cour suprême pourraient palabrer et peser en dégustant leur sherry dans l’arrière-salle confortable de leur auguste club-house. Il y a, bien sûr, la probabilité qu’une décision aussi importante que celle de laisser le vote à la décision de la Chambre provoquerait une réponse violente et folle de la part des guerriers de rue du Parti Démocrate, BLM et Antifa – d’où les vols de C-130 déployant peut-être des troupes à travers le pays. Cette fois, attendez-vous à ce que les Black Blocs se fassent botter le cul de belle manière, et rapidement. Attendez-vous également à une série d’arrestations époustouflantes de célébrités politiques pour des accusations telles que la trahison. Cela ressemble-t-il à un mauvais rêve ? Ouais, en quelque sorte. Mais voilà, c’est comme ça.
James Howard Kunstler
Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone
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