Le document ci-après souffre peut-être d’être parfois rédigé en un style typiquement chinois.
Mais il a deux avantages :
- il met en regard des photos satellitaires et des photos prises au sol, en indiquant leurs positions géographiques précises.
- il invite les observateurs à venir voir sur place.
Jusqu’à présent, nous avions des articles de presse qui nous parlaient de camps de concentration sans les situer, nous avions quelques Ouïghours exilés qui faisaient de même. C’est que les mensonges ne s’accommodent pas d’indications qui permettent les vérifications – Le Grand Soir
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Des sites qui avaient été marqués comme « camps de concentration » par certains médias occidentaux et un institut australien [ASPI] se sont révélés être des bâtiments administratifs, des maisons de retraite, des centres de logistique ou des écoles, comme on a pu le voir vendredi, lorsque la région autonome ouighour du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a offert des vidéos et des photos pour réfuter les accusations qui utilisaient des images satellites comme « preuves ».
Pendant longtemps, certains médias et instituts occidentaux, notamment l’Institut Australien des Politiques Stratégiques (ASPI), ont abondamment utilisé les images satellites comme « preuves » de leurs affirmations, selon lesquelles le Xinjiang multipliait les « centres de concentration », un terme auquel les autorités chinoises se sont fermement opposées. Par exemple, dans un rapport intitulé « Documentation sur le système de détention du Xinjiang », de l’ASPI, des bâtiments au Xinjiang, qui sont entourés de murs extérieurs, avaient tous été considérés comme des centres de détention.
« C’est absurde. En fait, ces sites sont juste des institutions civiles », a déclaré Eljan Anayt, porte-parole du gouvernement régional du Xinjiang, lors d’une conférence de presse, en réponse à une question de CNN.
« Le centre de détention » de la ville de Turpan, mentionné dans le rapport, est en réalité un bâtiment administratif local ; celui de Kashi, sont les bâtiments du lycée local. Tous sont marqués sur Google Maps, Baidu Maps , et j’ai les photos, a dit le porte-parole, les montrant à la conférence de presse.
Eljan a déclaré que ces soi-disant « think tanks indépendants » tels que l’ASPI ne sont pas des centres de recherche académiques, mais des outils contre la Chine, manipulés par le gouvernement des États-Unis.
L’ASPI est devenu un établissement tristement célèbre pour la manipulation de fake news qui alimentent le battage médiatique autour du soi-disant travail forcé au Xinjiang. Il a été mis en évidence comme recevant un financement considérable des États-Unis et s’est discrédité, car étant au service des États-Unis contre la Chine.
Les « recherches » d’ASPI sont simplement des fabrications subjectives faites de préjugés et d’hostilité. Leurs sources et indices provenaient soit d’organisations non-gouvernementales américaines anti -chinoises, soit de témoins oculaires intraçables et invérifiables, a déclaré Eljan, en signalant que la communauté internationale a également dénoncé une telle médiocrité qui confond noir et blanc et fabrique des mensonges.
« Je tiens à souligner que le Xinjiang est une région ouverte et qu’il n’est pas nécessaire de s’en informer par le biais d’images satellite. Tous les amis étrangers ayant une position objective, sans préjugés sont les bienvenus s’ils veulent venir sur place connaître le vrai Xinjiang », a déclaré le porte-parole.
illustration : Le « centre de détention » (Coordonnées géographiques : 38. 8367 N,77. 7056 E), d’après l’ASPI, est en réalité une maison de retraite du comté de Markit, préfecture de Kachi, Xinjiang.
source : https://www.globaltimes.cn
traduit par Paula Faraone pour legrandsoir.info
via https://www.legrandsoir.info
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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