Le 04 décembre 2020, deux secousses telluriques de magnitude 3.5 et 2.8 sur l’échelle ouverte de Richter sont ressenties par les habitants de la région de Strasbourg, dans le Nord-est de la France. Cette zone connaît depuis plus d’une année des secousses sismiques à peine perceptibles par l’homme mais ressenties par la pluoart des animaux. Ces deux derniers séismes sont classés par le Réseau National de Surveillance Sismiques comme « induits » ou provoquée par l’activité humaine. Une centrale géothermique en phase d’essai située entre Vendenheim et Reichstett est mise en cause.
C’est la première fois que l’on reconnait un lien direct entre un site énergétique et des secousses telluriques en France. La sismicité déclenchée par l’homme est en effet un sujet tabou liée à des enjeux économiques importants comme dans le cas de l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste (sismicité importante provoquée aux USA, au Canada, en Chine et dans le Sahara algérien passée sous silence), les travaux liés à la géothermie dans certaines zones mais également des essais sur des armes dites géologiques, entamés depuis des décennies suivant des méthodes variées.
Les travaux liés à l’injection sous pression de fluides dans des roches souterraines ont démontré un risque avéré de rupture géologique susceptible de déclencher un tremblement de terre.
Au mois de novembre 2019, le gouvernement britannique a suspendu la fracturation hydraulique pour extraire le gaz de schiste en raison de risques de secousses sismiques. La législation dans ce pays prévoit la suspension temporaire de cette technique si elle engendre une secousse tellurique supérieure à 0.5 sur l’échelle ouverte de Richter.
L’injection d’eau dans le sous-sol pour l’exploitation de la géothermie et des gaz de schiste provoque des séismes pouvant se propager jusqu’à 10 kilomètres des puits d’injection selon la nature de la roche.
Dans le cas de la centrale géothermique de l’entreprise Fonroche dans l’agglomération de Strasbourg, deux puits profonds de cinq mille mètres ont été creusés pour remonter l’eau chaude souterraine en surface avant de la réinjecter sous pression dans le sous-sol. Cela aurait provoqué la rupture d’un système critique et le déclenchement de secousses telluriques.
Les séismes anthropoiques commes ceux ayant affecté l’Oklahoma dans les grandes plaines américaines, le Sichuan en Chine, l’Oued Souf en Algérie ou la Sibérie orientale sont de plus en plus fréquents et certains observateurs n’écartent plus depuis une quinzaine d’années que certains pays puissent orienter des recherches visant l’usage d’armes sismiques dans le domaine de la guerre hybride par des moyens plus conventionnels que les armes tectoniques impliquant les explosifs, l’énergie dirigée, l’usage de fréquences electromagnétiques, les résonances EM par ULF/ELF ou ceux issus du programme HAARP (High Frequency Active Auroral Research Programme).
Dans tous les cas de figure possibles, les animaux et les insectes parviennent à réagir à la moindre variation anormale du champ électromagnétique terrestre et ressentent à l’avance l’imminence d’une rupture sismique causée par un déséquilibre tectonique.
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