par Jean Goychman.
La bataille qui se déroule aux États-Unis est cruciale, au sens littéral du terme, Au delà du simple affrontement des deux candidats choisis pour défendre les couleurs de leur parti respectif, un véritable combat de titans de déroule sous nos yeux.
Les mondialistes sont partis les premiers
Deux visions antagonistes de la géopolitique de notre planète animent deux blocs dont les contours se révèlent progressivement, tels deux icebergs émergeant progressivement des profondeurs. Le projet mondialiste est apparu en premier, mais avait su rester suffisamment discret pour ne pas apparaître en pleine lumière. Quel est ce projet ? Établir un gouvernement mondial, avec une monnaie unique qu’il contrôlerait entièrement, qui régnerait sur un monde sans frontières avec un peuple sans mémoire culturelle ni identité.
Jusqu’à présent, seuls certains livres d’anticipation avaient abordé un tel sujet. Il semblerait qu’aujourd’hui les progrès techniques résultant notamment des technologies numériques permettent de passer du rêve (si l’on peut dire) à la réalité. Le processus s’est engagé dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les USA étaient devenu hégémoniques en matière industrielle et militaire. Les accords de Bretton Woods avaient fait du dollar la monnaie mondiale et la culture américaine se répandait partout dans le monde.
Côté européen, la guerre avait affaibli toutes les nations de l’ouest du rideau de fer qui devenaient des proies faciles. Certes, de Gaulle avait partiellement fait échouer la tentative de l’AMGOT d’imposer une monnaie unique, mais ce n’était que temporaire avant la mise en œuvre de l’euro.
Il fallait maintenant prendre le contrôle des États-Unis et de ses dépendances, c’est-à-dire ce qu’on appelle « l’Occident »
Cette prise de contrôle se fit d’une manière insidieuse au fil du temps. L’apparence du pouvoir politique était conservée (Maison-Blanche, Sénat, Chambre des Représentants) pour ne pas heurter un peuple américain très attaché à la Constitution. Côté finances, c’était fait depuis 1913 avec la création de la Réserve Fédérale, contrôlée par des banques privées. Le projet Manhattan avait consacré la suprématie des grandes « multinationales » américaines, étroitement associées à ces banques internationales et l’ensemble des médias était progressivement passés sous leur contrôle.
Une infiltration méthodique de tous les rouages de l’État fédéral ainsi que de certains États américains se déroula ensuite. C’est le CFR « Council on Foreign Relations) qui fournit un nombre important de ces agents « infiltrés »
C’est le 11 septembre 2001 que ce « pouvoir de l’ombre » (souvent appelé État profond » s’empara de la Maison Blanche en la personne de Dick Cheney alors que GW Bush s’envolait vers la côte Ouest après avoir déclaré : « Nous sommes en guerre », ce qui déclenchait le programme secret appelé « Continuity of Government » Le résultat immédiat fut l’adoption du « Patriot Act », justifié par les attentats, mais qui allait bien au delà de la lutte contre le terrorisme.
Ces étapes essentielles franchies, l’internationalisation se fit par les traités dits « de libre échange » d’un modèle inspiré par le « Traité de Rome » qui, progressivement, allait faire disparaître les frontières.
Ensuite, ce fut le « réchauffement climatique » puis le terrorisme international et les grandes peurs qu’ils suscitaient qui servirent d’arguments pour démontrer l’intérêt d’établir un gouvernement mondial, seule entité capable de résoudre ces problèmes qui touchaient l’ensemble de la planète.
Enfin les GAFA, directement issues du numérique, vinrent compléter cet arsenal en permettant de contrôler et localiser les individus.
La riposte des souverainistes
Cependant, un événement inattendu vint troubler ce plan bien orchestré. Donald Trump entra à la Maison Blanche en janvier 2017. C’était le résultat d’une action vraisemblablement commencée au début des années 2000, par des gens qui pensaient que le peuple américain était trahi par cet État profond qui lui confisquait la démocratie à laquelle il était fortement attaché. Il est plus que probable que, parmi ces gens, figurent de très hauts gradés du Pentagone. Donald Trump correspondait tout à fait à ce qu’ils cherchaient. Patriote, Américain dans l’âme, il possédait une fortune personnelle qui assurait son indépendance. N’ayant jamais été élu, le risque qu’il soit corrompu par l’État profond était minime. En plus, c’était un « winner » qui savait se battre pour arriver à ses fins.
C’est donc sans surprise que Donald Trump a déroulé son programme tout au long de son mandat, au grand dam de l’État profond qui voyait ainsi des pans entiers de ce qu’il croyait avoir conquis définitivement lui échapper.
Ce fut le retrait des « Accords de Paris », l’abandon des traités de libre-échange, le renforcement des frontières et la réapparition des barrières douanières. À cela s’ajouta un effort sans précédent de « relocalisation » de l’industrie américaine et la création de millions d’emplois.
Sur le plan international, ce fut le retour des soldats américains chez eux et aucune nouvelle intervention militaire.
Antimondialiste par essence et patriote, Donald Trump s’inscrit dans l’isolationnisme pacifique de la doctrine de Monroe, il ne peut qu’être partisan de la souveraineté des peuples et des nations.
L’éventualité de sa réélection risquait de signer l’arrêt de mort de l’État profond.
Dès son entrée en fonction, ces derniers cherchèrent par tous les moyens à l’éliminer en multipliant les procédures et les campagnes de presse.
L’heure du « struggle for life »
Le déroulement de l’élection présidentielle avait été soigneusement prévu des deux côtés. Néanmoins, et compte-tenu des enjeux exceptionnels, dépassant de très loin le cadre d’une simple alternance politique, celui-ci est en train de prendre un tour dramatique. Obligé de « sortir du bois » plutôt que prévu, l’État profond a accéléré les choses afin d’empêcher le maintien de Trump à la Maison Blanche. Sans qu’il soit possible d’apporter la preuve d’une origine volontaire de l’épidémie de Covid 19, celle-ci est venue pile à point nommé pour ralentir les bons chiffres de l’économie américaine. Mais cela n’aurait probablement pas suffi et d’autres moyens semblent avoir été utilisés. Visiblement, les différentes phases du dépouillement des votes du 3 novembre ont déjoué toutes les probabilités, et notamment celles des répartitions homogènes des bulletins des candidats. Jusqu’à présent, c’est cette répartition quasi homogène (à quelques pour cent près) qui permettaient aux instituts de sondage de donner des estimations très rapidement et qui se trouvaient de plus en plus précises au fil du temps.
Rien de semblable dans notre cas. Sur les votes effectués directement par les électeurs, État par État, on obtenait une répartition qui semblait indiquer une nette victoire de Donald Trump.
Par contre, ce résultat s’est inversé après le dépouillement des votes par correspondance. C’est, d’évidence, une première, qui s’ est reproduit essentiellement dans les « swing states ».
Les choses s’enveniment
Alors même que l’hypothèse d’une fraude avait été évoquée, rendue possible par le vote par la poste, c’est également un tout autre type de falsification qui est dénoncé aujourd’hui par les juristes de l’équipe de Trump. En plus du « classique » bourrage des urnes (électeurs non-identifiés, voire décédés) c’est un procédé beaucoup plus élaboré qui permettrait d’entrer directement dans le logiciel de décompte des votes et qui pourrait soit créer de nouveaux bulletins sortis de nulle part, soit changer les affectations des bulletins dépouillés. On serait là dans une véritable opération de détournement planifié du résultat de l’élection. Apparemment, l’équipe de campagne de Donald Trump disposerait des éléments de preuves nécessaire pour pouvoir changer le cours des choses et ils semblent confiants dans le résultat.
Que peut-il se passer ?
Très difficile à dire car le rapport de forces entre les deux adversaires est difficile à évaluer. Une chose qui paraît certaine est qu’aucun des deux ne concédera la victoire à l’autre et que le risque d’affrontement physique est envisageable. Si la situation l’exigeait, le président Trump, toujours en poste, pourrait se prévaloir de l’Executive Order du 12 septembre 2018 et aller jusqu’à déclarer un état d’urgence et la proclamation d’une loi martiale pour une durée déterminée afin de procéder, après accord de la Cour Suprême, à de nouvelles élections au cas ou rien d’autre ne serait possible.
Quel que soit le résultat, c’est la géopolitique de notre planète pour les décennies à venir qui en dépendra.
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International