Au départ, je voulais titrer ce billet « Trois études qui vont tout changer ». J’ai changé d’avis parce que je ne veux pas vous donner de faux espoirs et que 10 mois de mascarade coronavirale m’ont appris à me défier des autorités de santé. Même confrontés aux évidences, les virocrates virophobes qui nous gouvernent préfèrent s’enferrer dans leurs croyances covidistes, dédaigner la bonne science et abdiquer tout bon sens. Il est donc à craindre que les trois recherches récemment publiées et dont je vais vous parler ne vont guère infléchir le cours de la dictature sanitaire. D’ailleurs, le despote à la tête de la France n’y a puisé aucun enseignement et les a superbement ignorées dans son discours d’hier soir annonçant un progressif et provisoire relâchement de la tyrannie. Quant aux médias de masse, ils les ont passées sous silence ou à peine évoquées. Logique car les résultats de ces travaux scientifiques ne plaident pas en faveur de la terreur pathogène qu’ils répandent parmi la population et de la narration anxiogène qu’ils nous font de la pandémie. Tout ce qui ne cadre pas avec le récit officiel n’existe pas ou ne mérite pas qu’ils s’y intéressent. À Néosanté, c’est évidemment le contraire : ces trois études ont retenu toute notre attention car elles sont autant d’arguments pour confondre les menteurs et faire avancer la vérité. L’une suggère que le masque facial protège peu, voire pas du tout, ceux qui les portent, l’autre que les mesures de confinement sont parfaitement inopérantes, et la troisième que les soignants hospitaliers ne sont guère menacés par un virus pourtant présenté comme terrifiant.
1) Le masque ne prouve pas son efficacité
La première de ces trois pépites ré-informatives est cette fameuse étude danoise contrôlée et randomisée, effectuée entre avril et juin 2020, sur 6 000 personnes réparties en deux groupes : 3 000 personnes choisies au hasard et incitées à porter un masque chirurgical à l’extérieur de leur domicile, et 3 000 personnes sélectionnées tout aussi aléatoirement et invitées à ne pas porter de masque, même si la distanciation sociale était impossible. Les chercheurs ne violaient pas la loi puisque le port du masque n’a jamais été rendu obligatoire au Danemark. Mieux que les études d’observation rétrospectives, cette étude d’intervention en temps réel allait permettre de vérifier si les gens masqués étaient efficacement protégés contre la grippe covid. Est-ce parce que leurs conclusions ne correspondaient pas aux attentes de la communauté scientifique et des instances politiques ? Toujours est-il que l’étude danoise a été refusée par les journaux internationaux les plus prestigieux, au grand dam de leurs auteurs. Ceux-ci ont néanmoins trouvé l’hospitalité dans la revue Annals of Internal Medicine, qui n’est pas une feuille de chou puisqu’elle émane du Collège des médecins américains. Publiée le 13 novembre, l’étude indique que 54 des porteurs de masques (1,8 %) ont contracté le covid, contre 63 (2,1%) de ceux qui ne le portaient pas. La différence est tellement ténue qu’elle n’est pas statistiquement significative et que le léger effet protecteur n’est donc même pas établi. « Nous n’avons pas pu montrer un effet significatif » a expliqué le Pr Iversen, pour qui l’effet du port du masque « n’était pas aussi important que nous l’anticipions ». En clair, la recommandation de porter un masque chirurgical n’a pas eu la portée escomptée et n’a pas réduit l’incidence de l’infection chez les personnes censées être protégées. Certes, ce travail de recherche a ses faiblesses et ses limites, notamment le fait que moins de la moitié des participants masqués (46 %) a correctement appliqué la consigne. Les résultats se basent aussi sur des tests sérologiques, ceux qui mesurent les anticorps et dont la fiabilité n’est pas assurée. Il n’empêche : c’est à ce jour la seule étude de terrain qui a comparé la propagation du virus chez des individus avec ou sans protection recommandée, or elle conclut que l’effet minime n’est pas certain ! Dans un communiqué, l’Université de Copenhague a même précisé que l’étude « ne peut pas exclure l’hypothèse que les masques faciaux n’offrent aucune protection ». C’est un gros pavé dans la mare qui aurait dû faire beaucoup de remous puisque la vulgate covidiste s’appuie en bonne partie sur l’hypothèse inverse. Au lieu de quoi, les gardiens du dogme ont préféré… se voiler la face.
2) Les confinements sont inutiles
La deuxième étude retentissante et néanmoins snobée par les médias subsidiés a été publiée le 19 novembre dans la revue en libre accès Frontiers of Public Health. Elle est l’oeuvre du Pr Jean-François Toussaint et de son équipe de l’IRMES (Institut de Recherche Médicale et d’Épidémiologie du Sport), en collaboration avec l’Université de Toulouse. Elle porte sur 188 pays dont les chercheurs ont méticuleusement analysé les statistiques de mortalité en les rapportant à toute une série de facteurs ayant possiblement influencé les courbes, comme la latitude, la température, la densité de population ou… les mesures sanitaires imposées. Le principal et capital enseignement de ce travail est que le confinement et son degré de sévérité n’ont eu absolument aucun impact sur l’évolution de l’épidémie en termes de décès. Le confinement n’est pas corrélé à l’importance de la mortalité et donc a fortiori ne peut être explicatif d’une augmentation ou d’une diminution de la mortalité liée au covid. En d’autres termes, la décision de nous enfermer et de mettre l’économie à l’arrêt n’a pas empêché le virus de circuler et n’a nullement fait baisser le nombre de victimes. C’est ce que le Pr Toussaint… se tue à dire depuis des mois et qui est maintenant certifié par ce travail comparatif incontestable. Comme l’a souligné Christophe de Brouwer (pour rappel président émérite de l’École de santé Publique de l’Université libre de Bruxelles), l’étude toulousaine apporte de surcroît la preuve que la poussée épidémique d’octobre-novembre s’est déroulée de manière parfaitement synchrone dans toute l’Europe, quelle que soit l’importance de cette pseudo-deuxième vague et quelles que soient les mesures prises. Autrement dit, la politique de lockdown et de répression féroce assortie d’un couvre-feu révèle sa totale inutilité : on nous opprime et on massacre la vie professionnelle de millions de gens pour rien ! Cette vaste et riche étude multifactorielle confirme également ce que nous avions pointé dès le mois d’avril : ce sont les pays les plus développés qui ont les taux de mortalité les plus élevés. La prévalence de l’obésité et de la sédentarité joue sans doute un rôle aggravant dans ce phénomène mais probablement aussi les effets délétères de la fuite en avant sécuritaire. Plus les pays se sont (im)mobilisés et ont dépensé d’argent pour réparer les dégâts, moins bons sont leurs résultats ! Ça signifie qu’il fallait réfléchir à deux fois avant de prendre la décision imbécile et criminelle de séquestrer les personnes en bonne santé et de les empêcher de travailler. Tout ça pour une virose pas très dangereuse dont le caractère saisonnier et le lien avec les conditions climatiques sont également étayés par l’étude de l’IRMES. Si vous voulez en savoir plus sur ce remarquable travail, écoutez Jean-François Toussaint au micro de Sud-Radio, l’un des rares médias français qui ne craint pas d’informer à contre-courant.
3) Les soignants ne risquent rien
Last but not least, la troisième étude qui aurait dû faire grand bruit a été publiée fin octobre dans le British Medical Journal. Elle a été mentionnée sur quelques sites médicaux mais n’a fait l’objet, à ma connaissance, que de brefs articulets dans la presse grand public. Il faut dire que de prime abord, cette vaste enquête menée en Écosse entre mars et juin ne fait qu’enfoncer une porte ouverte : elle indique que les soignants hospitaliers et leur famille ont été plus à risque d’hospitalisations pour covid-19. Les auteurs de cette grande étude de cohorte ont suivi 158 445 professionnels de santé et 229 905 membres de leur cercle familial. Bilan ? Les soignants et leurs familles ont constitué un sixième (17,2%) des admissions hospitalières étiquetées covid chez les 18-65 ans, alors même qu’ils ne représentent que 11,2% de la population en âge de travailler. Ceux qui étaient en contact direct avec les patients (médecins réanimateurs, infirmières des soins intensifs…) avaient trois fois plus de risques d’être admis à l’hôpital et les membres de leur famille deux fois plus. Les chercheurs écossais ont bien travaillé puisqu’ils ont ajusté leurs données en tenant compte de variables confondantes comme l’âge, le sexe, l’origine ethnique et les comorbidités. Les blouses blanches seraient donc véritablement héroïques et auraient payé un « lourd tribut » à l’épidémie ? Ma lettre du 22 avril aurait donc erronément mis en doute cette partie du récit médiatique ? À voir : cette étude révèle bien un sur-risque pour le personnel soignant mais n’en éclaire nullement les raisons. L’exposition aux bactéries multirésistantes, qui grouillent dans la plupart des structures hospitalières, pourrait fort bien suffire à l’expliquer. Le scénario est d’autant plus probable que les infections nosocomiales pullulent aux soins intensifs et sont très fréquemment provoquées par l’intubation, un geste reproduit à l’envi lors de la première vague. L’état de stress et de fatigue des médecins et infirmières n’est pas non plus à négliger, de même que la terreur qui a été la leur puisqu’ils étaient envoyés sur le front combattre un ennemi réputé sans merci. En psychobiologie, on sait que la peur de la maladie peut engendrer la maladie, surtout au niveau de la sphère pulmonaire qui est sensible à la frayeur d’étouffer. Vu que la vaccination antigrippale est vivement conseillée (sinon imposée) aux soignants, leur statut vaccinal est aussi une variable qu’il eut fallu examiner avant d’incriminer le virus couronné. En outre, on peut supposer que les travailleurs hospitaliers et leurs familles sont plus enclins à se faire hospitaliser à la moindre alerte, voire à être plus facilement admis en cas de pépin de santé. Mais qu’importe ce débat quant aux vraies causes de ces hospitalisations en hausse chez les soignants : l’information essentielle de cette recherche écossaise est que le nombre de décès répertoriés dans leurs rangs est dérisoire : 6 d’entre eux seulement sont décédés, soit seulement 0,003% du contingent ! L’étude ne dit pas si certains ont succombé en dehors de l’hôpital mais on peut raisonnablement penser que ce n’est pas le cas. Les issues fatales ont été rarissimes et cela démontre que le coronavirus ne représente aucun danger particulier pour les « soldats » chargés de l’affronter. On nous affirme sans cesse que ces valeureux combattants sont exposés à une menace terrible mais ce n’est tout simplement pas vrai, comme le démontrent les chiffres écossais. Non, il n’y a pas eu d’hécatombe parmi les blouses blanches ! Non, leurs contaminations et leurs hospitalisations surnuméraires n’ont pas été synonymes de désastre sanitaire et de remplissage des cimetières ! Cette vérité nous est cachée car le travestissement des faits permet d’entretenir la légende d’une pandémie dévastatrice. Et, au-delà, de perpétuer le mythe pasteurien de la contagiosité indépendante de la vitalité du terrain. Ce mythe vacille et je me réjouis de son écroulement prochain.
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