Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé un nouvel attentat ayant visé une usine pétrochimique le samedi 31 octobre, estimant qu’il s’agit d’une attaque terroriste directe contre l’économie, l’industrie et les secteurs stratégiques du pays. Et accusant la Colombie d’avoir planifié l’attaque, sur instigation des États-Unis. C’est le deuxième attentat du genre contre un site pétrolier vénézuélien en moins d’une semaine.
Le vendredi 30 octobre, M. Maduro avait fait état d’une attaque qui a été perpétrée le mardi 27 octobre contre la plus grande raffinerie de pétrole située au nord-ouest du pays. L’attaque au cours de laquelle des armements lourds ont été utilisés, selon ses termes, a provoqué « le renversement d’une tour dont l’épaisseur de son acier est celle d’un char d’attaque ».
Le numéro un vénézuélien en a imputé la responsabilité à des groupes terroristes de l’opposant agent des Etats-Unis Juan Guaido. Ce dernier a riposté sur twitter en arguant « que ce qui a détruit Amuay et les raffineries est la corruption et le pillage ».
L’opposition pour sa part prétend que l’incident est du à une fuite d’acide fluorhydrique et non à un incident.
Cette raffinerie fait partie du complexe pétrolier Paraguaná, l’un des plus grands du monde. Dans le passé, sa capacité productive atteignait les 995 000 barils par jour. Mais sa production est au plus bas en raison des sanctions américaines.
Lors d’une conférence de presse à Caracas, le vendredi 30 octobre, M. Maduro a accusé le président colombien Evan Duque d’être derrière cette attaque « aux côtés des agences de renseignement américaines », décrivant ce qui se passe comme une « sale guerre contre son pays mené par ceux qui dirigent la Colombie et veulent détruire le Venezuela ».
Il a aussi indiqué que deux étrangers qui prévoyaient d’assassiner des dirigeants politiques ont été arrêtés.
Depuis que la Gauche est arrivée au pouvoir, avec le leader défunt Hugo Chavez, le Venezuela est victime de tentatives incessantes de déstabilisation et de renversement du pouvoir, diligentées par les Etats-Unis et de leurs acolytes.
En raison de leur échec, Washington impose à ce pays des sanctions économiques drastiques paralysant spécifiquement son secteur pétrolier dont dépend énormément son économie.
L’Iran a plusieurs fois bravé ces sanctions en dépêchant des pétroliers à ce pays transportant du carburant et d’autres produits.
En 2011, l’Opep a certifié que ce pays qui était le 5ème producteur de pétrole détient les plus importantes réserves pétrolières du monde, avec 296,5 milliards de barils, devant l’Arabie saoudite.
Source : Médias
1er novembre 2020, 15 heures
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