par Marie-France de Meuron.
Nous connaissons tous cette chanson de Henri Salvador « Le travail c’est la santé, rien faire c’est la conserver ». Serait-ce là que les gouvernements veulent nous amener avec leurs mesures de confinement imposées ?
Je me souviens de petits malins en voie de rupture qui disaient : « Si le travail c’est la santé, laissons-le aux malades ! ». C’est vrai que les malades ont fort à faire pour retrouver le chemin de la santé et en même temps une partie de la population qui les y aide et a de quoi en tomber malade.
En revanche, tous les autres profèrent-ils comme dans la suite de la chanson : « Le travail me court après, il est pas prêt de me rattraper » ? Pour certains, c’est évidemment un moment pour se détendre mais pour beaucoup d’autres, il leur manque leurs occupations professionnelles pour se maintenir en forme. Pour d’autres encore, il s’agit d’une profonde frustration de ne pas pouvoir œuvrer comme ils en éprouvent le désir profond, désir qui est un paramètre important de gage de santé.
En outre, certains ressentent même que les arguments avancés ne couvrent pas l’amplitude de l’objet présenté, présentent une certaine inefficacité et courent à des catastrophes financières dans plusieurs domaines. Ils ne sont pas dupes que les milliards de francs ou d’euros que les gouvernements disent engager vont avoir de lourdes conséquences fort susceptibles de retomber sur chaque habitant-e.
Par conséquent, une telle soumission peut susciter des révoltes dans plusieurs milieux et de la violence dans des couples confinés, avec maltraitance envers les enfants. De la sorte, en voulant éviter le virus, on crée d’autres pathologies… De plus, le côté soudain peut précipiter des crises conjugales vers le divorce.
La santé psychique peut être menacée selon les fragilités des individus, « avec notamment un risque accru d’addictions, que ce soit une consommation de substances (tabac, alcool, cannabis, etc.) ou des comportements addictifs (jeux, alimentation, etc) ».
Savoir vivre en confinement est tout un apprentissage ! Ainsi certains professionnels ont dû l’entreprendre et peuvent nous conseiller : les astronautes, les sous-mariniers et les parachutistes.
Le confinement conduit même la nature à être confinée ! « Légumes en rade faute de saisonniers ».
Le confinement peut empêcher aussi la pratique de soins en vue d’une réhabilitation quand il y a fermeture de cabinets thérapeutiques, cause d’aggravation de certains cas puisque « qui n’avance pas recule ».
À un autre niveau, des œuvres nécessaires à l’évolution de notre monde peuvent être freinées et avoir de lourdes conséquences. On apprend ainsi que « Le chantier phare de la Genève internationale est à l’arrêt pour plusieurs semaines. Le calendrier ne pourra pas être tenu » – Bien sûr, il y aura des coûts supplémentaires mais on ne dit rien des investissements ou des subventions qui seront supprimées pour compenser les pertes ; en outre, la conséquence plus humaine au niveau des activités du Palais des Nations est difficile à calculer dans le moment présent et ne se dévoilera que petit à petit.
Nous traversons une période équivalente aux marins d’autrefois qui savaient que « la nécessité est la mère de toutes les inventions ». Ainsi, un article très édifiant nous montre que « des Romands confinés ne manquent pas d’idées ».
Le confinement est une mesure en soi. L’important, c’est ce que les gens en font, à commencer par ceux qui la conçoivent puis ceux qui la dirigent ou la surveillent et enfin ceux qui la subissent. Chacun en retire des expériences de vie selon sa maturation personnelle, ses aspirations profondes et ses potentiels.
source : http://mfmeuron.blog.tdg.ch
Source: Lire l'article complet de Réseau International