Vue d’ensemble préélectorale
Par Dmitry Orlov – Le 23 octobre 2020 – Source Club Orlov
À ce stade, le gouvernement américain emprunte environ la moitié de ce qu’il dépense. Il emprunte environ le double de ses recettes totales. Une grande partie de cette nouvelle dette est à court terme. À ce stade, le budget fédéral américain est un pur système pyramidal. Toute cette dette va s’effondrer assez rapidement et les créanciers se bousculent pour se positionner avant la faillite et la liquidation à venir.
La politique étrangère américaine aime traiter la Russie et la Chine comme des adversaires majeurs, mais les deux ne pourraient pas être plus différents. La Russie n’a pratiquement aucune dette américaine, n’a pratiquement aucun commerce avec les États-Unis et a fait des réserves de bière, de pop-corn et d’armes hypersoniques au cas où les États-Unis décideraient de prendre des mesures désespérées.
La Chine, en revanche, détient un peu plus de 1000 milliards de dollars de dette publique américaine. Sa part dans le déficit commercial américain, qui s’élève à plus de 60 milliards de dollars par mois, dépasse les 40 %. En échange du précieux service consistant à traiter les États-Unis comme un débiteur solvable et à leur envoyer des produits en échange d’une dette plus que douteuse, la Chine voudrait placer quelqu’un d’amical et de conciliant à la Maison Blanche pour la gestion de faillite et la liquidation prochaine des États-Unis.
Parlons de Joe et Hunter Biden. Au fil des ans, ils ont été soigneusement cultivés et compromis par des entités affiliées au Parti communiste chinois et à l’Armée populaire de libération. S’il est élu, Biden fera tout ce que la Chine lui demande. Grâce à lui, les Chinois seront sûrs d’obtenir leur part de gâteau une fois que les dettes américaines auront été remboursées. En comparaison, Trump soufflerait, s’essoufflerait et tweeterait comme un fou… et le résultat serait exactement le même.
Bienvenue dans le siècle post-américain !
Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.
Traduit par Hervé, relu par jj pour le Saker Francophone
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