Le 1er octobre, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a lancé une campagne #JeTesteLeVaccin, afin de trouver 25 000 volontaires «pour participer au développement de vaccins sûrs et efficaces».
L’Inserm a ainsi été «chargé en coordination avec les hôpitaux et les médecins généralistes de mettre en place une infrastructure permettant de conduire des essais cliniques sur les vaccins Covid-19 en France». Ces essais cliniques devront attester de l’efficacité de tel ou tel vaccin lorsqu’il sortira. Pour les inquiets, l’Inserm précise qu’il sera «totalement impossible de développer la maladie à l’occasion de la vaccination : une poussée de fièvre par exemple ne sera pas un signe de la maladie, mais un effet indésirable».
«Aucun vaccin ne peut être autorisé sans être passé par cette étape», ajoute l’institut qui rappelle qu’«un vaccin reste le moyen le moins cher de sauver des vies, et cela est particulièrement important dans les pays en développement où les coûts sont trop souvent un frein à la santé». 24 sites hospitaliers ont été retenus pour participer à ces études.
Les volontaires pourront «être indemnisés en fonction des contraintes qui leur sont imposées (déplacement à l’hôpital, injection du vaccin, prises de sang, etc.)» et recevront soit ledit vaccin, soit un placebo.
Petit bémol : depuis l’ouverture, jusqu’en début d’après-midi, il était quasi impossible de s’inscrire. La plateforme indiquant : «Compte tenu de l’afflux des inscriptions, nous rencontrons un ralentissement temporaire de nos serveurs.»