L’affaire LICRA contre Freeze Corleone n’en finit pas de faire des vagues. Mais tout le monde ne se couche pas devant le lobby sioniste. Même sur des plateaux télé comme celui d’Hanouna, certains ont compris qu’on ne pouvait pas aller trop loin dans la répression de tous, comprendre de tous les Français non juifs.
Lorsque sur le plateau de Touche pas à mon poste du 17 septembre 2020, la chroniqueuse de religion juive Valérie Benaïm (elle le dit elle-même dans la vidéo qui suit) a déclaré à Freeze Corleone « tu n’es qu’une merde », alors que le rappeur n’était pas présent, on a eu droit à une démonstration de duplicité, et de duplicité communautaire.
« Je vais essayer d’être très calme et d’essayer de poser mon propos parce que moi, les textes de ce garçon me touchent au cœur parce que je suis juive, de religion juive, donc il parle de ma communauté. Mais je pense qu’il parle de l’humanité parce que quand on touche à un Noir, un juif, à un musulman, on touche à l’humanité. Donc voilà, je pense que ce type-là est abject et je lui dis dans les yeux : tu n’es qu’une merde. Pardon parce que je suis un peu émue. Mais je pense pour autant qu’il ne faut pas céder à l’émotion. »
Émue, mais injurieuse. La duplicité se révèle ensuite lorsque Valérie indique être contre la censure, mais que, dans le cas de Freeze, il s’agit d’un « délit », pas d’une « pensée ». Il faudra nous expliquer la différence, juridiquement. Et puis traiter quelqu’un de « merde », c’est une pensée émue, pas un délit ?
Mais ce que Valérie veut, le gouvernement le veut, apparemment :
« Moi je veux qu’on soit dans un État de droit, qu’on soit dans une République, je veux que le gouvernement, comme il l’a fait là, s’empare, dès qu’il y a quelque chose qui dysfonctionne et qui soit contraire aux lois de la République… »
Mais l’émotion, après la sortie pour la République – dont on sait qui fait les lois – l’emporte à nouveau :
« Si j’écoute mon cœur, là, j’ai qu’une envie, c’est de censurer ce type, et de lui dire “cache-toi parce que j’ai qu’une envie, c’est de te défoncer”. »
Le « cœur » ? Non, la haine, tout simplement, qui se cache derrière les lois de la République qui ne protègent au fond qu’une communauté et des réseaux de pouvoir occultes. Ce n’est pas un hasard, ce sont eux qui sont à l’origine de la Révolution française qui a considérablement agrandi et renforcé leur pouvoir.
Cyril valide la sortie haineuse de sa protégée, tout en s’inquiétant du succès commercial de Freeze :
« Il est, je vous dis, dans les meilleures ventes, et c’est ça qui est grave, en ce moment il est dans les meilleures ventes d’albums… »
Sortons de cette petite polémique, qui a l’avantage de montrer que certains sont à la fois juge(s) et partie. Ils ne sont pas pour la censure, mais ils la réclament à grands cris à travers les lois de la République, des lois qui ont été faites par des réseaux occultes qui se sont protégés ainsi de toute attaque, de toute critique, de tout renversement.
Et la sortie de Benaïm est à l’image de la sortie de Goldnadel sur Ryssen. Que faut-il y voir ? Un axe benaïm-Goldnadel ou une simple coïncidence ?
Si l’on va plus loin, à écouter les durs du lobby, les Autres, les Blancs, les chrétiens, les musulmans, les Français, tous seraient coupables d’antisémitisme, du simple fait qu’ils ne sont pas juifs, ou sionistes. Cette stratégie raciste radicale, séparatiste et totalitaire a une limite : monter au final tout un peuple contre le lobby sioniste, qui met encore une fois en danger sa propre communauté. Car se faisant, les juifs du quotidien deviennent les boucliers humains du lobby sioniste !
Une organisation qui passe son temps à dénoncer les militants du Hezbollah qui se cacheraient au Liban au milieu des civils pour ensuite accuser l’armée israélienne de tuer des femmes et des enfants…
La plaidoirie de Myra Durden le 22 septembre 2020 chez Hanouna
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