Donald Trump pourrait gracier Julian Assange #Wikileaks

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Source ➡ https://youtu.be/hrYN3e4sq8I

Traduction : Alexandra Lépée

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Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, est détenu dans une prison de haute sécurité depuis son arrestation au printemps dernier à l’ambassade d’Équateur de Londres, où il était effectivement maintenu en isolement depuis de nombreuses années. Son audience d’extradition a enfin commencé. L’avocat d’Assange estime qu’il pourrait encourir 175 ans de prison s’il est extradé aux États-Unis. Il fait face à des accusations d’espionnage. Wikileaks a révélé toutes sortes d’informations, dont certaines méritaient d’être connues, comme la corruption du Comité National Démocrate en 2016. Alors, qu’en est-il de l’affaire Julian Assange ? Pourquoi le Département de la Justice poursuit-il cette enquête de manière si agressive ?
Glenn Greenwald suit cette affaire depuis le tout début. Il est bien sûr journaliste, il a fondé The Intercept, et nous sommes heureux de l’avoir avec nous ce soir.
Alors, Glenn, merci d’être là.
Je pense que bon nombre de personnes entendent dire depuis des années que Julian Assange est un criminel qui a nui aux États-Unis. Les Etats-Unis vont enfin rendre justice dans cette affaire. Quel est votre point de vue à ce sujet ? Dites-nous ce que nous devrions savoir en trois minutes sur Julian Assange.
Rappelez-vous, Tucker, que l’enquête criminelle visant Julian Assange a commencé avec l’administration Obama parce qu’en 2010, Wikileaks a publié une série de documents, qui n’ont causé de préjudice à personne – même le gouvernement ne le prétend pas. C’était très gênant pour l’administration Obama, ça a révélé toutes sortes d’abus et de mensonges liés à ces guerres sans fin que le Pentagon et la CIA sont déterminés à mener. Ces documents étaient embarrassants pour Hillary Clinton et ils ont donc ouvert une enquête judiciaire pour tenter de le poursuivre au motif qu’il avait rendu public ces informations. Il a travaillé avec le New York Times, le Guardian afin de publier des informations très gênantes sur cette machine de guerre sans fin, sur les néoconservateurs qui travaillaient dans l’administration Obama.
Pour comprendre ce qui se passe ici, il suffit d’observer une affaire très similaire – que le président Trump a récemment soulevée, à savoir la poursuite, là encore par l’administration Obama, d’Edward Snowden, parce qu’il a lui aussi exposé les mensonges de James Clapper, il a révélé qu’il existe un énorme système d’espionnage que la NSA et la CIA contrôlent et qu’elles peuvent utiliser contre les citoyens américains.
Il est évident que cela ne vient pas du président Trump. Il a félicité Wikileaks en 2016 pour son travail d’information auprès du public. Il sait parfaitement à quel point les systèmes d’espionnage qu’Edward Snowden a exposés peuvent faire l’objet d’abus, et ont fait l’objet d’abus en 2016. Cela vient de personnes qui travaillent à la CIA, au Pentagone, qui persistent à vouloir une guerre sans fin et qui croient qu’il existe un gouvernement plus puissant que le président lui-même.
J’ai publié ce week-end un discours de Dwight Eisenhower dans lequel il prévenait que ce complexe militaro industriel que nous appelons maintenant "l’État profond" devenait plus puissant que le président. Chuck Schumer a averti, juste avant l’entrée en fonction du président Trump, que défier la CIA était une erreur, parce qu’ils peuvent se venger de tous ceux qui leur font obstacle. C’est de cela qu’il s’agit dans ces affaires, Tucker. Ils punissent Julian Assange et tentent de punir Edward Snowden pour avoir informé le grand public de choses qu’ils ont le droit de savoir au sujet de l’administration Obama.
En fait, ils sont en train de dire au président Trump : "Vous ne dirigez pas le pays, même si vous avez été élu. NOUS le faisons ». Et ils le mettent au défi d’utiliser son droit de grâce pour mettre un terme à ces poursuites très abusives, dont l’une a entraîné huit ans de sanction à l’encontre de Julien Assange pour avoir dévoilé la vérité, et l’autre a entraîné 7 ans d’exil en Russie pour Edward Snowden, simplement pour avoir informé le public et mis dans l’embarras des responsables politiques très puissants.
Donc, pour résumer en 30 secondes, le président pourrait gracier Julian Assange dès maintenant et mettre fin à tout cela, n’est-ce pas ?
Il pourrait le gracier, ainsi qu’Edward Snowden, et le soutien de l’ensemble du spectre politique est très large, tant à droite qu’à gauche. Ce serait politiquement avantageux pour le Président. Les seules personnes qui seraient en colère seraient Susan Rice, John Brennan, Jim Comey et James Clapper…

À propos de l'auteur Fils de Pangolin

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