La dystopie Covid-19
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2.09.2020DELIRIUM-English-Italiano-Spanish
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https://queosilenciodosjustosnaomateinocentes.blogspot.com/2020/09/o-delirio-colectivo-do-covid-19.html
L’hypothèse du «délire collectif» et la description des événements délirants qui ont émaillé la dystopie Covid-19 présentée par le pédopsychiatre Thierry Gouvernec sont très instructives. Néanmoins, je ferai une remarque liminaire: une telle crise sociale peut s’expliquer — dans son déroulement psychotique collectif — de la façon que l’auteur la présente, mais cette vision psychosociale ne doit pas masquer les fondements économique, politique et sociologique de cette guerre mondiale d’un nouveau genre. En d’autres termes, si le mode de production capitaliste et si la civilisation capitaliste étaient encore en croissance et en expansion ce «délire collectif destructeur» n’aurait pas de prise sur des populations opulentes et optimistes. https://les7duquebec.net/archives/257309
La psychologie individuelle et collective est une résultante, un produit formaté — programmé — déterminé par le contexte économique, politique, social, historique. Seul ce déterminisme socio-économique peut expliquer que de nombreux peuples de culture différente aient succombé à ce délire collectif. La Grande Guerre et la Seconde Guerre mondiale ont donné lieu à de tels «délires psychotiques collectifs». À chaque fois, l’État démocratique-fasciste se chargeait de maintenir les pénitents dans le rang des conscrits. La dystopie Covid-19 ne fera pas exception. Et nous risquons, au fur et à mesure que le vaccin nous sera imposé, de voir l’État démocratique-fasciste réprimer sauvagement les résistants. https://les7duquebec.net/archives/257320
Bref, seule la décadence de la civilisation capitaliste moribonde permet d’expliquer la rapide propagation de ce délire collectif mondialisé. Sans oublier la répression des États démocratiques-fascistes — que la petite bourgeoisie de service ne parvient plus à dissimuler sous le verbiage de la défense des «libertés démocratiques» (sic) —, Junte militaire et démocratie bourgeoise sont désormais sur un pied d’égalité n’en déplaise à Robert Kennedy Junior en prestation à Berlin le 29 août dernier (1). Voici «Le délire collectif de la Covid-19».
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Par Denis Robert. Entrevue avec Thierry Gouvernec.
Le délire collectif de la Covid-19. Poser les questions taboues! (2)
Je suis très heureux de partager ici un texte passionnant que l’auteur, pédopsychiatre, a réalisé il y a longtemps d’après une étude sur la fameuse «Rumeur d’Orléans» analysée par Edgar Morin à la fin des années ’60. La question centrale étant: comment une collectivité peut-elle en venir à prêter foi à des informations insensées en basculant dans une sorte de délire collectif?
Il y a ainsi eu une alerte épidémique au mois de mars qui a conduit, à tort ou à raison, les autorités de nos pays à agir vigoureusement, même si de manière passablement incohérente. La force du matraquage des images télévisuelles (hospitalisations et intubation souvent contre-indiquées) et de la peur collective ressentie à l’époque ayant en quelque sorte «programmé» dans la perception collective une représentation qui en est venue à l’emporter diachroniquement sur le réel.
Des mois et des mois plus tard, alors que l’épidémie est éteinte (le virus circule encore à bas bruit, mais il ne s’agit plus depuis longtemps d’une épidémie et non, il n’y a jamais eu de «deuxième vague» à l’horizon…), le même type de réponses hallucinées continue d’être imposé sans aucune base scientifique ni même aucune relation à la réalité !
L’imposition du port du masque, la course vers le vaccin subventionné pour un virus désormais bénin, l’état de terreur dans lequel reste une majorité de la population continuellement désinformée sur l’ampleur réelle du phénomène, laissent bien constater que nous avons basculé dans un délire collectif qui ne semble pas près de prendre fin (même si l’on peut raisonnablement conjecturer que la vente de milliards de doses de vaccin soit l’horizon souhaité par certains).
Les gens ont été tellement «brainwashed» que des informations pourtant définitives comme le fait que les pertes dues au Covid en font, en France, seulement le 9e épisode épidémique le plus dommageable (en termes de mortalité) depuis l’après-guerre ou encore que malgré le nombre de «cas» annoncés de jour en jour, les hospitalisations et les décès sont aussi bas qu’il est possible de l’être ne franchissent simplement plus la barrière des esprits.
Quand, à l’échelle de la planète, on observe les décisions politiques prises en phase aiguë de pandémie de covid-19 et celles imposées dans ses suites actuelles, et qu’on les met en perspective, aussitôt une chose saute aux yeux : leur incohérence. D’une ampleur telle que même favorable aux gouvernements au pouvoir il devient difficile, soumis à l’épreuve du constat de tant d’incohérences, de ne pas être envahi par la perplexité.
En France au printemps, en phase d’expansion de la pandémie, les tests et les masques étaient jugés inutiles, voire, pour ces derniers, nuisibles, quand ils ne nécessitaient pas des compétences si particulières pour les ajuster… qu’elles dépassaient celles d’une ministre. Par contre, en été alors que la pandémie est terminée, le masque, aux mailles tissulaires de taille bien supérieure à celle du virus, n’est plus inefficace et inutile comme ils disaient, mais devient au contraire et paradoxalement indispensable et obligatoire, y compris parfois en extérieur, et des amendes élevées sont même prévues pour les récalcitrants ou les allergiques.
Les tests sont pratiqués en nombre croissant alors qu’ils sont désormais parfaitement inutiles (d’autant que le test PCR ne distingue pas les virus morts des virus vivants). Tout cela est absurde. Incohérent. Des décisions tellement absurdes et incohérentes qu’issues de ministres, forcément non dénuées d’intelligence, elles forcent aux questionnements les plus divers.
Tandis que pour d’autres, n’excluant pas forcément certains aspects de la précédente hypothèse, cette affaire traduit en priorité un phénomène rare, mais néanmoins bien réel : un délire collectif.
Au sens véritablement pathologique du terme. C’est cette hypothèse que je vous propose d’explorer.
Pour qu’un délire collectif se déclenche, il faut des conditions particulières. Tout d’abord l’existence d’une angoisse persistante ou d’une peur intense confinant à la panique est indispensable. Mais cette angoisse doit détenir des caractéristiques particulières pour acquérir la capacité de faire délirer un nombre important de membres d’une collectivité. À l’occasion d’une épidémie particulièrement meurtrière par exemple : la peste noire décima de 1346 à 1353 quasiment la moitié de la population de l’Europe, ou à des paniques très récentes concernant précisément des épidémies à coronavirus. Mais aussi des épidémies de grippe, aviaires ou non. Le délire fait tache d’huile.
Rapidement on va voir apparaître dans le groupe concerné des symptômes de délire : des troubles de la logique la plus élémentaire à l’origine d’incohérences et d’absurdités, des perturbations de capacités cognitives, une imprévisibilité des comportements et des décisions, la présence de nombreux paradoxes, de l’irrationalité, une atteinte au bon sens tandis que l’intelligence recule, la peur affectant la qualité des capacités de réflexion et de raisonnement dans le groupe, dont la taille s’accroît si la thématique du délire ne concerne pas que le groupe d’origine, mais une population plus large. Ce qui est le cas dans une épidémie infectieuse.
Les modalités du délire sont telles qu’individuellement les gens happés par celui-ci ne présentent pas de troubles psychologiques particuliers dans leurs relations sociales tant que ne sont pas évoqués de manière précise le ou les thèmes délirants. Mais ceux-ci sont tellement prégnants dans le nouveau quotidien qu’ils en deviennent obsédants. Aussi dès qu’ils sont abordés, des perturbations du langage, du raisonnement et du comportement peuvent apparaître.
En fait la pensée de groupe n’étant plus rationnelle, la communication collective devient délirante, et les individus non maîtres de celle-ci, voués à une logique propre teintée par l’inconscient collectif, désormais prisonniers du délire, n’ont plus d’autre alternative que de s’en faire l’écho par adhésion, et de la propager. Une fois le délire installé, sa critique par les personnes happées par celui-ci s’avère impossible.
Les appels à la Raison de tiers extérieurs au groupe délirant sont inopérants. Et cela d’autant plus que les interlocuteurs délirants ont un bagage intellectuel conséquent. Non seulement parce qu’il est toujours malaisé de reconnaître des erreurs de jugement, mais aussi, et surtout, parce qu’à ces personnes ayant une haute opinion d’elles-mêmes, il leur est absolument impossible d’admettre l’existence d’un processus pathologique qu’ils subiraient, et pour la bonne raison que leur niveau d’intelligence est jugé par eux incompatible avec des absurdités qu’ils ne reconnaissent pas de toute façon.
Celle-ci se trouvera donc plus facilement réceptive aux appels à la raison. Tandis que l’élite ne sera sensible qu’aux rapports de force (économiques) politiques ou scientifiques. Dans le délire collectif en cours aujourd’hui la thématique délirante repose sur l’extrême contagiosité du virus, bien qu’elles se soient révélées de mortalité infime, a forcément joué un rôle considérable.(3)
Et donc en réalité il est un paradoxe seulement en apparence, rendant néanmoins l’épidémie difficile à penser. Un paradoxe relatif si l’on songe que ce processus pathogène est celui de toutes les infections respiratoires, le nez n’étant pas un organe vital, tandis que le poumon l’est.(4)
Au lieu du million de morts mondial dans son cas, 31 000 officiellement en France, mais plus probablement 5 à 6000, les chiffres ayant été abondamment manipulés par le régime, quel en aurait été son dramatique bilan si à l’époque on avait confiné les porteurs sains ? https://les7duquebec.net/archives/257300
La peur, ils veulent la provoquer avec l’obligation du port du masque au prétexte que le virus circulerait ! Tant mieux si le virus circule, nous serons tous immunisés, mais comment fait-il ? Le réservoir à virus qui constitue la grippe étant éteint depuis 7 mois maintenant, ne serait-ce pas plutôt les résultats de tests PCR qui sont incapables de différencier un virus mort d’un actif ? Autrement expliqué, il s’agit de personnes asymptomatiques qui ont été testées et non des malades puisqu’il n’y en a plus? Si vous mettez un masque comme vous oblige les autorités, il vous protégera des amendes, mais c’est tout.(5)
Georges Orwell écrivait
«Quand ils commencèrent officiellement l’instauration d’une dictature mondiale, les peuples surpris et abattus ne purent faire autrement que de l’accepter. La destruction de leurs nations était déjà irrémédiablement amorcée à leur insu depuis bien longtemps, leurs intérêts n’avaient plus aucun poids ni aucune importance pour les nouvelles puissances dirigeantes mondialisées. Pourtant ils l’ont voulu, sans se rendre compte que cela allait évidemment et inévitablement se retourner contre eux. (…) Les télécrans ont fait ce pour quoi ils ont été inventés, l’ingénierie sociale visant avant tout à formater les esprits des masses. (…) On assistait à l’uniformisation du monde, permettant ensuite, un regroupement et une soumission planétaire. La majorité des gens n’ont rien vu venir. Il y avait continuellement des attentats (des assassinats gratuits, des révoltes sanglantes, des manifestations, des pandémies virales, des guerres locales). Faits au hasard un peu partout. Avec big brother, le moindre fait divers impliquant une personne originaire du Moyen-Orient (ou d’Orient) devenait un attentat matraqué en boucle sur tous les écrans. Pendant ce temps on oublie la pauvreté, le chômage, l’inflation, la dépréciation du pouvoir d’achat, l’exploitation du travail… »
NOTES
- Robert Kennedy Jr à Berlin. https://les7duquebec.net/archives/257332
- https://www.youtube.com/watch?v=2QFirQKLhEI
- https://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/covid-19-pr-perronne-c-est-une-86867
- « La crise sanitaire de 2020 est aussi une crise de société, pour ne pas dire de civilisation. Cette crise ne se réduit pas aux effets systémiques constatés dans le monde, causés par les décisions des gouvernants appuyées par une expertise scientifique et gérées par les systèmes de la puissance publique. Cette crise est aussi intérieure, affectant les âmes et les consciences. Une peur s’est propagée. Quelle est la nature de cette peur ? » https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/avec-le-covid-19-ils-ont-fabrique-226700
- « La folie collective qui s’est emparée du monde en cette année 2020 cessera sans doute un jour, mais on ne cessera jamais de dire que les chefs d’œuvre sont éternels. Le roman 1984 de George Orwell, publié en 1949, est depuis longtemps un classique de la littérature mondiale. » https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/covid-1984-une-dystopie-sanitaire-226733
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec