Demain viendra le tour des héros du Canada français
De notre correspondant au Québec. – Les modes américaines empreignent de plus en plus la gauche québécoise, qui se gargarise des concepts couvés dans les universités américaines où la gauche sociétale impose ses dictats. Après avoir importé des concepts fumeux (appropriation culturelle, racisme systémique) et même le mouvement Black Live Matters, dont les revendications sont calquées sur celles du mouvement américain malgré un contexte totalement différent, voilà que la mode de l’arrachage des statues a été lancée à Montréal.
Samedi dernier, un petit groupe composé d’antifas et de militants Black Live Matters, s’est ainsi permis, en plein jour, d’arracher à l’aide d’un câble la statue de John A. MacDonald, l’un des pères fondateurs de la Confédération. Le but : faire table rase du passé. MacDonald a très peu de capital de sympathie au Québec, notamment parce qu’il fit pendre le chef métis Louis Riel en dépit de sa popularité au Canada français, mais on imagine qu’après ce coup réalisé impunément, d’autres statues, d’autres symboles de notre histoire suivront. Aux États-Unis, les soldats confédérés ne furent qu’une première étape dans cette croisade de la bien-pensance pour l’effacement de tout symbole historique.
Pendant que cette manifestation hargneuse se déroulait dans la métropole québécoise, se tenait à Ottawa une autre manifestation. Celle-ci, rassemblant nettement plus de participants et tout à fait pacifique, était organisée par ceux qui contestent les nouvelles normes sanitaires. Ironiquement, ce sont ces manifestants, qui eux n’ont commis aucun acte de vandalisme ou de violence, que l’État désigne comme un danger public. Voilà encore une preuve que l’extrême gauche et le mouvement Black Live Matters sont loin de déranger les élites.
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