Par Célestin Bernard N’Dri.
Nous l ‘annoncions, il y a au moins un moins que le « printemps » ouest africain, ne sera pas de tout repos pour trois Présidents des républiques de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, de la Guinée Alpha Condé , et pour celui du Mali, Ibrahim Boubacar Keita (IBK), dont la mauvaise gouvernance a été le catalyseur de son attestation depuis jeudi dernier par un colonel de l’armée malienne du nom de Wangue et ses hommes.
Devant la souffrance du peuple malien du fait d’un mauvais bricolage en guise de gestion de l’état, les soldats ont pris leurs responsabilités , pour extirper de la présidence de la République malienne, le premier responsable en la personne de Ibrahim Boubacar Keita . Arrêté, tout comme son premier ministre Boubou Cisse , les deux personnalités, sont toujours aux mains des soldats. Les causes de ce coup d’État, selon l’armée restent la mauvaise gestion du pays , la corruption gênéralisée et le clientélisme.
Pour les maliens aux prises avec les terroristes depuis une dizaine d’années, à la frontière algérienne, il est très important de former un gouvernement de transition composée des forces vives de la nation , pour la gestion de leur pays. Une élection dans un délai raisonnable est prévue, pour actionner les vertus d ‘un état de droit.
Le Comité National de Salut public , entend mettre de l ‘ordre avant de céder le pays après une élection inclusive. Notons que la Cedeao (Communauté économique des états de l ‘Afrique de l’ ouest) tout comme l’Union Africaine , condamne ce putch salutaire. Nous y reviendrons.
Célestin Bernard N’ Dri
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec