Maximilien Kolbe et la mission du Verbe

Maximilien Kolbe et la mission du Verbe

À mon père dont c’est l’anniversaire.

Et le Verbe s’est fait chair et il a campé parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire.

Jean 1, 14

L’histoire du martyre du père Maximilien Kolbe est assez connue. Arrêté en 1941 par la Gestapo, il est ensuite transféré au camp de travail du village d’Oswiecim, mieux connu par son appellation allemande d’Auschwitz.

En juillet, un prisonnier de la même baraque que le père franciscain s’échappe. Le règlement du camp est clair : pour un qui se fait la belle, dix autres doivent être exécutés.

Maximilien Kolbe
« Cellule de la faim » où le père Kolbe a agonisé.

Les dix condamnés à mort sont choisis, l’un d’eux, curieusement appelé François (Franciszek), proteste violemment, disant qu’il a une femme et des enfants. Le père Kolbe s’offre volontairement pour prendre sa place. 

Ils seront exécutés d’une manière abominable dans le « bunker de la faim ». Le frère Maximilien Kolbe supportera les autres suppliciés : il priera avec eux, notamment les psaumes (ceux-ci étant communs aux juifs comme aux chrétiens).

La présence bienfaisante du religieux donnera un courage héroïque à tous et ils souffriront ensemble, solidaires et dignes, ce qui n’est pas habituellement le cas lorsqu’on met dix hommes ensemble à souffrir de la soif et de la faim.

Maximilien sera le dernier à mourir, on lui injectera du phénol pour l’achever.

Pionnier des médias catholiques

Telle a été la fin d’un homme qui aura passé sa vie à promouvoir l’amour de la Vierge Marie partout dans le monde, qui aura évangélisé jusqu’en Inde et au Japon, et qui, par le biais de son « apostolat de presse », aura rejoint et touché de nombreux cœurs assoiffés de justice et de paix. 

Maximilien Kolbe
Maximilien Kolbe

Dans une époque si troublée et meurtrie, étrangère à notre frénésie de l’information, il a su répandre un message d’espérance par le biais des nombreux journaux qu’il a créés. 

Le Verbe s’est fait chair et il a campé parmi nous, il est venu se donner en nourriture et en boisson aux condamnées des camps. Il est venu nourrir de sa présence les corps et les esprits de ceux qui souffraient à son image, victimes de l’aliénation diabolique des autres. 

En ce jour de la fête du patron de notre média, je voudrais finir avec ces mots de Henri Quantin dans son introduction à son excellent ouvrage De verbe et de chair :

La négation du Verbe, c’est le pragmatisme muet, la pure performance pour laquelle parler est une pure perte de temps. « Au commencement était l’action », écrit Faust avant de rencontrer Méphisto. Le diable est une force qui va ; le Christ est une faiblesse qui parle. Il n’est pas sûr que l’action véritable soit du côté du premier. 

Saint Maximilien Kolbe, patron des journalistes, priez pour nous et pour notre mission !


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