La militarisation par Washington et sa politique belliqueuse envers Moscou et Pékin sont la preuve que la criminalité déployée à Hiroshima et Nagasaki n’a jamais eu de comptes à rendre.

Hiroshima & Nagasaki – le négationnisme officiel ouvre la voie à de futures annihilations nucléaires

Un nuage atomique s’élève au-dessus de la ville d’Hiroshima à la suite de l’explosion de la première bombe atomique utilisée dans la guerre à Hiroshima, sur cette photo prise par l’armée américaine le 6 août 1945 et distribuée par le Hiroshima Peace Memorial Museum.

La criminalité de ce génocide reste non reconnue et ignorée par le système au pouvoir américain parce que, de toute évidence, il veut utiliser cette horreur comme une arme psychologique contre les autres. L’arme psychologique étant : « Nous l’avons déjà fait, et nous pouvons le refaire ». La « carte de la terreur » ultime a été jouée et continue d’être jouée, quoique tacitement.

Les développements contemporains et les indicateurs de tensions géopolitiques avec la Chine et la Russie montrent que les États-Unis ne sont pas disposés ou même capables de s’engager pour une paix mutuelle. Au contraire,  ils sont résolus à alimenter la confrontation de la guerre froide, même si cette confrontation aboutit à une guerre chaude. Une guerre avec la Russie ou la Chine dégénérerait inévitablement en une fin nucléaire catastrophique.


Les 6 et 9 août 1945, il y a 75 ans, le monde a vu deux villes expédiées vers l’enfer de l’anéantissement nucléaire. Il est tout à fait honteux que la nation qui a commis un crime aussi absolu n’ait jamais présenté d’excuses et reste dans le déni. Mais plus que cela, c’est tout à fait néfaste parce que la logique d’absence d’excuses signifie que cela pourrait se reproduire.

source : Sputnik,

traduction : lecridespeuples.fr

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