par Dominique Delawarde.
Avertissement préalable : Les chiffres présentés sont les chiffres « déclarés » par les autorités sanitaires de chacun des pays. Ils ne représentent pas forcément toute la réalité de l’épidémie.
Nombre de malades, porteurs sains, ne seront jamais testés et nul ne saura jamais qu’ils ont été porteurs du virus. Par ailleurs certaines gouvernances, pour des raisons de politique intérieure, peuvent tenter de modifier les chiffres pour éviter de sur-paniquer leur population ou pour minorer le bilan désastreux de leur gestion de l’épidémie.
Rien de plus facile, en effet, pour des patients qui souffraient de plusieurs pathologies, d’imputer leur décès à l’une d’entre elles, autre que le coronavirus. Ces décès peuvent ainsi passer, pourquoi pas, dans d’autres catégories de maladies relevées dans les statistiques annuelles d’un pays, quel qu’il soit.
Voici les résultats d’hier.
- 188 pays (+3) ont été, à ce jour, affectés par le virus, pour 306 677 (+30 000) cas déclarés.
- Depuis le début de l’épidémie : 13 017 décès (+ 1 630 hier) ; 94 798 guérisons (+ 3 086 hier) ;
- 198 862 (+ 26 430 hier) patients en cours de soins, dont 9 382 en état critique (+ 1 617 hier).
- 1 630 nouveaux décès du coronavirus (+264 par rapport à la veille) dans la seule journée du 21 mars.
Le tableau statistique ci-dessous prend en considération la totalité des pays affectés.
9 pays seulement ont déclaré plus de 100 décès depuis le début de l’épidémie (Italie, Chine, Iran, Espagne, France, USA, Royaume Uni, Pays Bas, Corée du Sud)
Sur les 13 017 décès enregistrés dans le monde depuis le début de l’épidémie, 12 363 l’ont été dans ces 9 pays (95 %) et 7 853 (60%) dans les pays occidentaux (US, UE, OTAN).
1 431 des 1 630 décès d’hier (87,8%) sont « US, UE, OTAN ». Les victimes « occidentales » sont et seront désormais, de très loin, les plus nombreuses sur l’ensemble de la planète alors que l’épidémie est toujours en extension rapide (en occident). Parce qu’il a réagi trop tard et maladroitement, l’occident paiera de 3 à 10 fois plus cher que l’Asie, tant en terme humain qu’en terme économique.
À noter que l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’hémisphère sud dans leur ensemble sont très faiblement affectés par l’épidémie.
J’évoquais hier la possible explication du climat (été de décembre à mars dans l’hémisphère sud). On peut vraisemblablement y rajouter l’explication de l’âge. Les populations de l’hémisphère Sud sont statistiquement bien plus jeunes que celles de l’hémisphère nord. Par ailleurs les organismes des individus qui ont survécu aux difficultés de tous ordres dans les pays du Sud (malnutrition, environnement bactérien et microbien) sont peut-être plus robustes et mieux armés pour faire face à ce nouveau virus que les populations du Nord qui vivent dans des environnements aseptisés depuis la naissance.
Au sud, les personnes malades ou fragiles meurent probablement plus tôt qu’au nord, faute d’un système de santé adéquat. Ceux qui survivent sont les plus solides.
Au nord, nombre de personnes âgées, atteintes de pathologies diverses, sont maintenues en vie par des médicaments ou des soins adaptés, mais elles survivent en étant fragilisées.
Le « camembert » suivant montre bien que de très nombreux italiens décédés par coronavirus avaient été atteints et donc fragilisés par d’autres pathologies …
Voici maintenant le tableau du jour.
Source: Lire l'article complet de Réseau International