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L’agence de protection des consommateurs, Rospotrebnadzor, en charge des questions de santé publique, a précisé que tous ces cas étaient des Russes probablement infectés lors de voyages à l’étranger « lors des deux dernières semaines ».
L’agence précise que 31 de ces cas ont été recensés dans la capitale russe, et deux autres dans les régions de Tomsk et de Novossibirsk, en Sibérie.
Selon le centre de gestion de l’épidémie de Moscou, les malades étaient revenus par avion de France, d’Italie, d’Allemagne et d’Espagne entre le 7 et le 13 mars.
La capitale russe a ordonné le 5 mars à tous les voyageurs revenant de pays à risque de se confiner à leur domicile pendant 14 jours.
Mercredi, la Russie a fermé jusqu’au 1er mai ses frontières aux citoyens étrangers, à l’exception des résidents permanents.
Les autorités russes ont également annoncé la fermeture des écoles du 23 mars au 12 avril, avec la mise en place de cours à distance.
Le président Vladimir Poutine a assuré mardi que la situation épidémiologique était « sous contrôle » en Russie.
« Malgré le risque élevé, la situation est dans l’ensemble sous contrôle », a-t-il affirmé, estimant que les mesures prises dès février, comme la fermeture des frontières avec la Chine, avaient jusqu’ici permis d’empêcher « une arrivée massive de la maladie dans notre pays ».
Vladimir Poutine a également signé mardi un décret confirmant la tenue, le 22 avril, d’un vote populaire pour valider la réforme constitutionnelle devant lui permettre théoriquement de rester au pouvoir jusqu’en 2036.
« Si la situation l’exige, nous déplacerons à une date ultérieure le vote », a-t-il nuancé, cité par les agences de presse russes.
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