Ce jeudi, Mélenchon publiait sur twitter : « La BCE dans sa routine : donner de l’argent aux banques privées plutôt qu’aux États pour la dépense publique. […] ».
Mélenchon aurait-il perdu la tête ou la mémoire ? Il doit sans doute avoir entendu parler de l’article 104 du T. de Maastricht (renforcé par l’article 123 du T. de Lisbonne) – Traité pour lequel il a appelé à voter oui en 1992 ( https://www.egaliteetreconciliation… ) – stipulant que les États membres de l’UE ont l’interdiction d’emprunter auprès d’une banque centrale quelle qu’elle soit, BCE comme Banque de France. Au lieu de cela, les États doivent irrémédiablement emprunter auprès de banques privées jouant les créatrices monétaires (liquidités basées sur du vent à 90%) ou les intermédiaires avec les banques centrales (du vent également pour la BCE).
« Article 104.
1. Il est interdit à la B.C.E. et aux banques centrales des Etats membres, ci-après dénommées banques centrales nationales, d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des Etats membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la B.C.E. ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. […]
Article 104 A
1. Est interdite toute mesure, ne reposant pas sur des considérations d’ordre prudentiel, qui établit un accès privilégié des institutions ou organes communautaires, des administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d’autres organismes ou entreprises publics des Etats membres aux institutions financières. »
Il faut essayer d’imaginer les milliers de milliards € empruntés avec intérêt par les nombreuses nations de l’UE depuis 1992, nations qui remboursent via l’impôt citoyen, argent obtenu par la sueur du front des travailleurs. Et les États s’endettent encore et encore, un cercle vicieux.
Macron a déclaré débloquer 300 milliards € pour l’aide aux actifs / entreprises ayant subi des pertes financières à cause de la crise du virus. La dette de la France étant de 2500 milliards €, à qui le Trésor Public va-t-il emprunter ? Qui va encore profiter de la crise grâce à quelques lignes informatiques ? Pas le peuple c’est certain.
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