LE PETIT MONDE DU SHOW-BIZZ

LE PETIT MONDE DU SHOW-BIZZ

Recherche menée par Robert Gil

artistesUne partie de ces gens est totalement déconnectée du monde des réalités. Ils ne peuvent même pas s’imaginer une seconde ce que vivent chaque jour des millions de personnes. Puis il y a l’autre partie, celle qui se pense, se croit, se veut de la race des seigneurs, celle-ci n’a que mépris pour les autres et son seul but dans sa médiocre vie est l’accumulation incessante de pouvoir, notoriété et richesse. Voilà aujourd’hui des célébrités, dont le compte en banque explose et qui pour la plupart ne payent pas l’impôt en France, qui viennent dispenser leurs bons conseils dans les médias. Ces gens là devraient, de part la chance que la vie leur a accordé, et de part leur aisance matérielle, être des exemples d’humilité, de modestie et de fraternité. Hélas, c’est le contraire ! Le citoyen lambda appréciera …

La plupart de ces « artistes » font dans le commercial, le facile, voire le trivial. On les voit se dandiner lors des soirées qui défendent des causes humanitaires. Ce faisant, ils permettent à l’Etat de se désengager et même ils deviennent les alliés d’un système d’exploitation. Je pense en particulier aux « Enfoirés », au Sidaction, aux émissions consacrées à financer la recherche médicale. Les voilà auréolés de « générosité », d’altruisme, de compassion. Pourtant, ce sont nos chaînes qui servent de moyen d’arraisonnement du peuple, des modestes et des humbles.

Alors que le pays est frappé par la crise, le chômage, l’austérité et la misère, ces saltimbanques mineurs aident à ramasser des impôts et en appellent à la générosité du peuple travailleur, quant aux « Depardieusarts » ils font preuve de médiocrité en allant s’installer en Belgique, en Suisse ou en Russie ; ils ont profité du système et maintenant ils crachent dans la soupe… Ils illustrent pleinement la déliquescence de ces parvenus !

Peut-on dire qu’ils ont réussi ? Ils ont réussi quoi ? N’est pas Brassens, Ferré, Brel ou Ferrat qui veut, lesquels écrivaient de réels chef-d’œuvre et participaient ainsi à cultiver et à procurer du plaisir. C’étaient de réels poètes. Ce que ne sont pas ces individus assez piètres et sans véritable talent.

Ils ont de surcroît le mauvais goût de se reproduire et de nous refiler leurs rejetons qui persistent à nous casser les oreilles, à bredouiller des âneries. Ils forment en effet, avec les sportifs et les « people » en général, une aristocratie napoléonienne qui rencontre et fréquente l’aristocratie politique. Cette quasi consanguinité de classe occupe l’écran de télévision et nous est arbitrairement imposée via l’écran. Désormais, les émissions grand public des Drucker, Ruquier et autres Ardisson, mêlent les uns et les autres. Ils viennent promouvoir qui un album, qui un film, qui un livre. C’est le même monde, le Tout-Paris des arrivistes qui se croisent et s’entrecroisent. Ils font la une des magazines et polluent notre vie de leur indécrottable présence.

Le pire est qu’ils se mêlent de tout, jusqu’à jouer les consciences morales, philosophiques et politiques. Qui participe aux meetings de l’UMP, qui du PS. Les uns et les autres se prostituent pour le profit des uns et des autres. C’est en circuit fermé qu’ils font l’actualité de la presse, de la radio, de la télé, des grandes sociétés du disque, du cinéma, du grand commerce, etc….

C’est un monde bien réel qui fait dans le superficiel et il est triste de constater qu’ils bénéficient d’une authentique popularité. Lorsqu’ils auront moins de succès, c’est que notre société sera sur le point de se transformer. Ils n’auront qu’à aller bosser comme tout un chacun et laisser la place à de véritables artistes qui auront, eux, du talent, des principes, et qui ne prétendront pas à être payés des fortunes pour exercer leurs passions.

De véritables artistes qui sauront que leur réussite n’est pas seulement due à leur talent personnel, mais aussi à tout ce qui a été mis à leur disposition via les impôts des citoyens, comme les infrastructures et les différentes subventions pour l’aide et le développement culturel par exemple ! Car comme pour beaucoup de choses il vaut mieux être né ici qu’en Somalie, en Ethiopie, ou dans ces pays qui représentent sans doute un modèle pour certains car les impôts et les fonctionnaires y sont inexistants !

D’après YAPADAXAN

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