Recherche menée par Robert Gil
Le communisme, comme l’église catholique, est une doctrine qui prêche le partage, la tolérance, l’égalité entre les hommes. Mais comme l’église, le communisme n’a pas trouvé de personnes capables de mettre en adéquation ses actes avec sa doctrine, ou de façon marginale et temporaire. L’église a toujours soutenu les régimes capitalistes en place, et pour les actionnaires le communisme a toujours été une menace. L’église a oublié Jésus chassant les marchands du temple, et à la fin de la guerre, l’église a aidé nombre de nazis à fuir à l’étranger pour échapper à la justice : l’ennemi n’a jamais été le fascisme, mais le communisme.
Le capitalisme et le fascisme ont vite vu le danger du communisme, pour eux pas question de partage des richesses ou d’égalité entre les hommes. Dans la Russie impériale, l’église était au côté du Tsar, et partout dans le monde, l’église légitimait l’ordre établi afin de pouvoir prospérer. Le communisme faisait peur à l’église, c’était un sérieux concurrent qui risquait si on lui laissait mettre ses théories en pratique de remettre en cause son pouvoir. L’église, le capitalisme et le fascisme ont donc fait cause commune. Tout le monde se souvient de Jean Paul II soutenant «solidarnoc» en Pologne, mais peu se souviennent que dans le même temps il fustigeait les prêtres se battant contre la dictature au Nicaragua, en réclamant plus de justice sociale. La répression fit des dizaines de millier de victimes et le Pape resta étrangement silencieux !
Pour maintenir le système capitaliste, l’Etat s’attaque à tous les mécanismes basées sur les solidarités, et qui tentent de réduire les inégalités : casse de la sécurité sociale, des retraites, du code du travail. L’Etat est au service des plus riches, il multiplie les cadeaux au patronat et aux actionnaires. Pour défendre ses privilèges la bourgeoisie prend des mesures : licenciements massifs, gels des salaires, chantage à l’emploi. Dans le même temps on fait voter le bouclier fiscal et des exonérations de cotisations sociales, pendant que les hausses des loyers et des prix appauvrissent la majorité des citoyens.
Les partis fascistes radicalisent leur discours, ils s’appuient sur des thèses racistes et xénophobes en faisant vibrer la fibre nationale, l’extrême droite sait que lorsque la population s’appauvrit, il suffit de lui jeter les plus pauvres en pâture. Sous couvert de défendre les plus faibles, l’extrême droite est au service de la bourgeoisie. Derrière le fascisme, se cache le capital !
Jamais le communisme n’a été en mesure de pouvoir mettre en pratique ses théories, il en a été empêché par une pression continuelle à l’extérieur de ses frontières. A l’intérieur, les opposants financés par «l’ouest» sabotaient l’économie, participaient à la propagande et préparaient les coups d’état ! Et des hommes comme Staline n’ont pas été les meilleurs ambassadeurs du système. Et les pays qui au nom de la liberté combattaient le communisme, ce n’était pas au nom de la liberté des hommes, mais au nom de la liberté du capital. A la chute de l’URSS (un régime dévoyé du communisme), certains ont pillé l’économie du pays, le taux de pauvreté a explosé mais les russes ont acquis une certaine liberté de paroles, d’ailleurs à Moscou l’humour russe peut s’exprimer : «ça va beaucoup plus mal qu’avant, mais maintenant, on peut le dire»
«Le fascisme est pour le capitalisme un moyen de retrouver ses marques»……Luis LERA
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec