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Avis aux « leaders » kurdes ;
Herdogan vient de répondre à la question que posait Veterans Today le 30 juin dernier via Résistance 71 ; Les Kurdes vont peut-être devoir faire face à l’armée turque en Syrie mano a mano ▼
Erdogan : Ankara ne permettra pas la formation d’un État kurde dans le nord de la Syrie
Alter Info | 8 juillet 2017 | URL de la source ► https://fr.sputniknews.com/international/201707081032160077-erdogan-ankara-kurdes-syrie/
Lors d’un briefing en marge du sommet du G20 à Hambourg, le Président turc a déclaré devant les journalistes que la Turquie ne tolérerait pas la création d’un État kurde dans le nord de la Syrie.
Devant les journalistes rassemblés lors d’une conférence de presse, Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la Turquie n’allait pas rester silencieuse devant l’appui accordé aux forces armées des milices kurdes et aux tentatives de création d’«îlots terroristes» dans la région :
«S’il est prévu de créer un État kurde dans le nord de la Syrie, nous ne laisserons pas cela arriver», a déclaré Recep Tayyip Erdogan.
Et d’ajouter : «Nous n’excuserons pas non plus les menaces à l’égard de la Turquie […]. Ankara profitera de son droit à protéger sa sécurité nationale».
Il a également expliqué que le fait que les armes fournies par les terroristes soient utilisées pour perpétrer des actes terroristes en Turquie signifie que «le problème a déjà dépassé les frontières actuelles».
En outre, le numéro un turc a condamné l’appui accordé par les États occidentaux au Parti des travailleurs du Kurdistan et à l’organisation FETÖ fondée par Fethullah Gülen, qui est considérée par Ankara comme un groupe terroriste.
La Turquie considère également les milices kurdes de Syrie comme une organisation terroriste liée au Parti des travailleurs du Kurdistan, prohibé en Turquie. Les tensions se sont accentuées ces derniers jours entre les Kurdes de Syrie et leurs voisins Turcs, qui redoutent de voir se former à leur frontière un embryon d’État susceptible d’encourager la rébellion des militants de ce parti en Turquie.
Des villages kurdes dans le nord de la province syrienne d’Alep ainsi que des positions des Unités de protection du peuple (YPG) auraient été la cible de tirs d’artillerie venant des positions turques, selon différentes sources.
Les forces turques se sont déployées l’année dernière dans le nord de la Syrie pour appuyer l’Armée syrienne libre, une composante des forces insurgées que soutient Ankara et qui a contribué à chasser Daech du nord de la Syrie, rappelle Reuters.
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Résistance politique : La révolution sociale du Rojava syrien a t’elle été trahie ?…
Ce qui est néanmoins particulièrement frustrant est que les sources d’information en provenance du Rojava sont rares et biaisées et que des médias kurdes, apparus de nulle part en très peu de temps, font le lit des intérêts impérialistes dans la région et ne sont donc pas vraiment fiables. La question est : y a t’il des gens sur le terrain pouvant encore rendre compte de ce qu’il se passe avec la révolution sociale ? Qu’en dit le peuple kurde du nord de la Syrie ? Les conseils populaires ont ils décidé de ce revirement politique ou est-ce le seul fait d’une clique de corrompus au service de l’empire ? Il ne fait absolument aucun doute que, comme à leur habitude, les Yankees trahiront quelque accord qu’ils ont avec les Kurdes et les largueront en rase campagne pour être décimés par la réaction contre-révolutionnaire, turque et/ou syrienne. On ne peut ignorer l’histoire et ses enseignements qu’à ses propres périls.
~ Résistance 71 ~
Les Kurdes vont peut-être devoir faire face à l’armée turque en Syrie mano a mano
Veterans Today | 30 juin 2017 | URL de l’article original ► http://www.veteranstoday.com/2017/06/30/kurds-may-face-turkish-army-in-syria-one-to-one/
Traduction R71 | URL de l’article ► https://resistance71.wordpress.com/2017/07/03/resistance-politique-la-revolution-sociale-du-rojava-syrien-a-telle-ete-trahie/
A cet égard, les officiels kurdes ont poussé Assad et ses associés à les protéger contre toutes menaces extérieures. D’après l’expert syrien Ziad Shibli, les Kurdes syriens peuvent faire face à l’agression turque seuls dû à quelques causes objectives.
En fait, les Kurdes continuent à jouer un double jeu pour leurs propres intérêts. En jouant avec les États-Unis, les autorités kurdes (NdT : quoi ? pas “d’autorité” en confédéralisme démocratique…) font de leur mieux pour briser les liens avec le gouvernement syrien et ses alliés. Ils ont vendu leur loyauté pour des stocks d’armes. Particulièrement, le Pentagone a fait livrer plus de 100 camions bourrés d’armes et de munitions, incluant 12 000 fusils, 10 000 mitrailleuses, 4000 lance-grenades et 300 mortiers et ce juste pour cette dernière semaine.
Mais ces armes ne sont pas utilisées pour combattre l’EIIL/EI. Il n’est un secret pour personne que les formations kurdes ont laissé les terroristes s’échapper de la ville de Raqqa assiégée pour renforcer leurs positions à Palmyre et à Deir ez-Zor. Plus tard ces faits furent confirmés par la chaîne Al-Arabya, qui a aussi annoncé que le conseil civil de la ville de Raqqa, établi par les Kurdes avec le soutien des États-Unis, a amnistié des douzaines de terroristes de l’EIIL.
De manière évidente, les acteurs de ces formations kurdes contredisent les intérêts de Damas (NdT: et surtout ceux de la révolution sociale du Rojava, que l’auteur ne mentionne même pas dans cet article, prouvant que bien des “alternatifs” pédalent encore et toujours pour le statu quo oligarchique et son outil étatique de répression et d’oppression…) et de son allié principal dans la lutte contre le terrorisme: la Russie.
D’après les médias russes, les leaders de la Syrian Defense Force (SDF) ont ignoré les conseillers militaires russes qui avaient persuadé le haut commandement militaire syrien d’utiliser ses unités pour protéger les enclaves kurdes près d’Afrin et de Manbij ; mais en collaborant avec les États-Unis, les Kurdes se sont levés contre l’Armée Arabe Syrienne (AAS).
Et pourtant, juste après une menace de clashes directs avec la Turquie, les leaders de la SDF ont commencé à penser à une assistance de Damas et aussi de l’armée de l’air russe. Clairement, les Kurdes comprennent qu’ils ne devraient pas se reposer sur les Américains dans cette affaire. Il est fort peu probable que Washington se dresse contre son allié de l’OTAN. Si les contradictions sur l’affaire kurde entre la Turquie et les États-Unis empirent, Ankara interdirait l’utilisation de sa base aérienne d’Incirlik par l’armée américaine.
Personne n’aime les traîtres. Apparemment, les Kurdes vont demeurer seuls face aux forces armées turques. Ni Damas, ni Moscou ne leur fourniront une assistance et seuls les leaders kurdes en sont responsables.
Note de Résistance 71 : Cette dernière phrase en dit long… Si la décision de jouer dans le camp yankee a été prise par une poignée de “dirigeants”, alors ceux-ci ont aussi trahi la révolution sociale du Rojava et le confédéralisme démocratique, de fait ils ont usurpé un pouvoir qu’ils n’ont aucunement puisque le pouvoir est géré par le peuple réuni en conseils. Il n’y a pas de “dirigeants” en confédéralisme démocratique…
Questions brûlantes : qui a pris ces décisions ? Sous l’´égide, les pots-de-vin de qui ? Ceci n’est-il pas un coup monté pour permettre aux turcs de faire ce qu’ils ont toujours voulu faire et font très bien: réprimer et génocider toute opposition ?… Ainsi cela permettrait de se débarrasser de la plus que gênante révolution du Rojava à moindre coût et satisfaire au projet de partition et de balkanisation de la Syrie…
A méditer…
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Comme le dit fort justement Résistance71 en préambule, les Zunies trahiront quelque accord qu’ils ont avec les Kurdes et les largueront en rase campagne… C’est ce qu’ils font toujours ; Fallait demander aux Natifs et Nations premières de l’île de la Grande Tortue ; Aux Zapatistes ; Et à tout indigène ou aborigène…
Le Mouvement Zapatiste dans un communiqué du 18 décembre 2016 que vous retrouverez entièrement ici ont affirmé ceci ;
C’est pour ça que le CNI, en tant que Maison de Tous les Peuples, nous sommes les principes qui configurent l’étique de notre lutte et dans laquelle tiennent tous les peuples originaires de ce pays, ces principes auxquels se réfèrent le Conseil Indigène de Gouvernement sont :
Obéir et non commander
Représenter et non supplanter
Servir et non se servir
Convaincre et non vaincre
Descendre et non monter
Proposer et non imposer
Construire et non détruire
C’est ce que nous avons inventé et réinventé non par goût, mais comme l’unique forme que nous avons de continuer à exister, c’est à dire ces nouveaux chemins sortis de la mémoire collective de nos propres formes d’organisation, qui sont les produits de la résistance et de la révolte, du faire front chaque jour à la guerre qui n’a jamais cessé et qui n’a jamais pu en finir avec nous ► PROPOSITIONS de l’EZLN POUR un Réseau de Résistance et de Rébellion International CONTRE la société marchande ;
Ne jamais faire confiance à l’empire anglo-américano-christo-sioniste…
JAMAIS ! La preuve…
JBL1960
Vous pouvez retrouver les versions PDF du Confédéralisme Démocratique, 2011 {N° 24} – La 6ème Déclaration Zapatiste de la Forêt de Lacandon de 2005 {N°25} dans cette page de mon blog dédiée et plus encore ► LES PDF DE JBL1960…
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec