Pour moi le plus grand compositeur du XXe siècle : à la fois expérimentateur audacieux et et créateur de mélodies sublimes. Il aura assuré le « dialogue » des films de Sergio Leone, puis quelques Belmondo et autres Clans des Siciliens entre deux commandes pour le cinéma érotique et prés de 250 westerns italiens (le Mercenaire, la Mort était au rendez-vous, Navajo Joe… et tous les Corbucci) ou westerns pas italiens (Sierra torride), Mission, The Thing, Cinema Paradisio ou Frantic pour ses années 80 et surtout De Palma (Outrages et Untouchables ses meilleures). 1900 et Novecento sont à remettre en avant, Abolition (la version concert a une meilleure orchestration), la classe ouvrière ira au paradis et le très expérimental « Una pura formalità ». Il faisait des clins d’oeil à Mozart ou Wagner (car il était habilité à les tutoyer) et pouvait même faire pleurer un harmonica et chanter un Coyote. Sans lui Tarantino manquerai d’un ton amusant car le bougre est allé piocher dans les restes 70’s pour se caler ces soundtracks à l’ironie mordante pour ses films. Là où il est j’espère qu’il planifie les thèmes musicaux pour le projet jamais réalisé de son compère Leone, « Leningrad »…habitué enfant à la messe le dimanche avec ses chants, il disait : « Le chant grégorien est une tradition vitale et importante de l’Eglise, et gâcher cela avec des mélanges de paroles religieuses et profanes d’enfants, de chants occidentaux est extrêmement grave, extrêmement grave ».
Addio Maestro certo che sei il migliore !
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