Nouvelles sanctions américaines contre la Syrie

Nouvelles sanctions américaines contre la Syrie

  1. Campagne de dons – Juin 2020

    Chers amis lecteurs, Au début de cette année, nous écrivions que 2020 serait une année de bouleversements à l’échelle mondiale. Elle a pleinement tenu ses promesses, et ce n’est apparemment que le début de quelque chose de plus grandiose encore, et dont la principale caractéristique est une tentative de prise de contrôle total de l’information. C’est même l’essence de toutes les guerres livrées contre les peuples depuis quelques décennies. Plus que jamais, il est nécessaire que des sites comme le nôtre se multiplient pour contrer toutes les tentatives de monopoliser l’information à des fins de manipulation. Grâce à votre fidélité, vos encouragements et votre aide, nous avons réussi à surmonter toutes les pressions et contourner les divers obstacles destinés à nous faire disparaitre ou à nous intimider. Nous comptons à nouveau sur vous pour nous aider dans notre combat, et nous permettre de continuer à vous fournir un travail de qualité et une vision juste et équilibrée du monde. Merci pour votre soutien. Avic

    5 140,00 € donated

La loi César vise à affamer Damas et ses alliés.

La loi César tente de réaliser les objectifs de Washington, à travers un impact sur l’économie, la population et les alliés de la Syrie. C’est une nouvelle tentative pour écarter le président Bachar al Assad, quitte à aggraver les souffrances du peuple syrien.

Les États-Unis ont annoncé hier «le lancement d’une campagne de pression économique et politique» contre le pouvoir syrien, sanctionnant 39 personnes et entités dont le président Bachar al-Assad et sa femme dans le cadre de la nouvelle « loi César ».

« Nous prévoyons beaucoup plus de sanctions et ne nous arrêterons pas tant que Assad et son régime n’auront pas mis fin à leur guerre inutile et brutale contre le peuple syrien », a prévenu le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, dans un communiqué.

Ces nouvelles sanctions américaines entrent en vigueur, cette semaine, alors que Damas cherche à lancer la reconstruction du pays. La loi César, qui encadre ces sanctions, tente de réaliser les objectifs espérés par Washington, à travers un impact sur l’économie, la population et les alliés de la Syrie. C’est ainsi que le « régime syrien » mais aussi des hommes d’affaires proches du pouvoir sont déjà la cible de sanctions économiques américaines et européennes.

La loi César prévoit des mesures contre des entités étrangères collaborant avec le gouvernement, notamment celles russes ou iraniennes actives en Syrie. « Les États-Unis doivent encore clarifier où, et jusqu’où, les sanctions seront appliquées », souligne Edward Dehnert, analyste chez The Economist Intelligence Unit. « Mais on peut dire que l’immobilier, la construction, l’énergie et les infrastructures seront particulièrement affectés ».

Promulguée en décembre par le président américain Donald Trump, cette loi prévoit aussi des « mesures spéciales » contre la Banque centrale de Syrie. Pour M. Dehnert, la loi César est une nouvelle tentative de Washington pour « imposer une solution politique (…) et évincer Bachar al-Assad ». Mais « la position de M. Assad est sécurisée », estime-t-il, alors que Damas a consolidé son emprise sur plus de 70% du pays. Les sanctions pourraient « limiter les profits » à tirer, pour le « régime » et ses partenaires, « des opportunités économiques apportées par le processus de reconstruction », souligne-t-il. Elles ont été conçues « pour maintenir le régime au rang de paria. La menace d’une action punitive américaine sera suffisante pour effrayer la majorité des investissements ».

Pour lever les sanctions, la loi exige notamment que toute personne soupçonnée de « crime de guerre » ou impliquée dans des bombardements de civils soit jugée, et que les « prisonniers politiques » soient libérés. Damas a fustigé la loi César, estimant qu’elle allait aggraver les difficultés économiques de la population. Les craintes suscitées avant même l’adoption des sanctions ont contribué à un effondrement historique de la monnaie nationale, soulignent des experts. Et les sanctions pourraient compliquer les importations, notamment de carburant. « Malheureusement, les Syriens sont ceux qui vont souffrir le plus », pronostique M.Dehnert.

Les régions sous contrôle gouvernemental connaissent depuis deux ans une pénurie de carburant et 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté selon l’ONU. Les prix des produits alimentaires ont connu une inflation de 133% depuis mai 2019. « Nous avons beaucoup souffert des sanctions sans cesse renouvelées », déplore Hiba Chaabane, étudiante de 28 ans à Damas, pour qui la loi César est « un autre visage de la guerre ». « Ces sanctions font monter les prix des produits alimentaires », déplore-t-elle. De son côté, Hassane Toutanji, directeur d’une clinique à Damas, craint « des restrictions sur l’importation des équipements », et de matières premières « nécessaires à la fabrication des médicaments ».

La loi vise à museler l’influence de l’Iran et de la Russie, deux puissances déjà visées par des sanctions américaines mais qui ont sécurisé des investissements en Syrie dans le cadre de la reconstruction. Mais elle pourrait au contraire leur donner un coup de pouce : en effrayant certains investisseurs traditionnels, « les États-Unis réduisent la compétitivité » dans une course où Moscou et Téhéran « ont déjà un avantage significatif », estime M. Dehnert.

Les sanctions risquent de saper l’enthousiasme des Émirats Arabes Unis, pays du Golfe qui a rétabli ses liens diplomatiques avec Damas. Au Liban voisin, les sanctions américaines inquiètent. Longtemps source de devises étrangères pour des hommes d’affaires syriens, le pays est aujourd’hui en faillite. « La loi César (…) vise à affamer le Liban comme elle vise à affamer la Syrie », a clamé mardi Hassan Nasrallah, le chef du mouvement chiite Hezbollah, militairement engagé en Syrie au côté du régime. Au-delà du cas du Hezbollah, les deux pays sont étroitement liés sur le plan économique, avec notamment des exportations agricoles du Liban transitant par la Syrie et des entreprises de BTP ou encore de transport lorgnant le marché syrien. Une commission gouvernementale libanaise a été créée pour examiner les possibles répercussions de la loi César.

source : http://lexpressiondz.com

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You