Sud Radio, fidèle à sa ligne nationale-sioniste – au moins la station de Latouche ne le cache pas – a organisé un combat entre le RN Jean Messiha et le LDNA représentée par Egountchi Behanzin, le gros Noir qui gronde les Blancs dans les magasins. Naturellement, ce débat typiquement franco-français a été arbitré à la fin par Gilles Clavreul, le sioniste à tête de premier de la classe. Tout ceci n’est pas très sérieux, mais a le mérite d’ouvrir un peu les fenêtres sur la liberté d’expression. Sinon, on attend toujours le duel Soral–Zemmour.
À notre droite, Jean Messiha, tête de Turc de Yassine Belattar, qui le considère comme l’Arabe de service du Rassemblement national, en réalité brillant bretteur patriote qui défend le modèle français.
À notre gauche Egountchi Behanzin (ne cherchez pas, il n’y a pas d’anagramme ni de contrepèterie sur cet impérial nom d’emprunt de Sylvain Afoua), défenseur de la cause noire qui s’est fait chiper le leadership de la fronde actuelle par Assa Traoré, la Touffe haineuse.
Au centre – Morillot cédant son pouvoir d’arbitrage à Clavreul – l’ex-délégué de la DILCRA, cette officine du pouvoir profond au budget pharaonique, qui n’est que l’extension de la LICRA au cœur du gouvernement. Un lobby à Matignon, si l’on veut, comme ces multinationales qui ont des représentations au cœur même des institutions européennes. Les lobbies ne se cachent plus ! Sauf que là, c’est la République qui paye le lobbyiste…
Sud Radio jubile, la France pleure
Comme toutes les opinions de ces représentants nous sont connues, on peut deviner le contenu du débat qui va les opposer et les points sur lesquels ça va chauffer. Les points qui vont d’ailleurs très rapidement devenir des points Godwin…
1’53 – Messiha : « Ces manifestation ont été aussi violentes qu’injustifiées et, pour tout dire, minoritaires. Moi je me souviens que quand il y avait 350 000 personnes Gilets jaunes au tout début du mouvement, vous aviez tout le système médiatico-politique qui nous expliquait que par rapport à 66 millions d’habitants ça ne représentait rien. Je constate que les mêmes aujourd’hui mettent une loupe grossissante sur une minorité qui ne représente personne, peut-être elle-même mais personne, mais qui bénéficie effectivement de relais à la fois politiques et médiatiques très complaisants pour en faire une sorte de mode sociale ou sociétale. En tout cas, je pense que ça appelle à un réveil de la France face à des minorités qui peuvent être très actives, qui sont dans la revendication et qui sont, de par les relais dont ils bénéficient, une menace très clairement identifiée pour la nation française. »
Behanzin : « En tout cas de notre part on salue la sœur Assa Traoré, et je tenais à dire que c’était pas 15 000 personnes mais 150 000 personnes, la préfecture c’est la préfecture mais nous on y était et y avait 150 000 personnes, et y avait de tout le monde, c’était le peuple qui était là hier, c’est le peuple qui est sorti, ce n’est pas une minorité, y avait des Français, y avait des Asiatiques, y avait de tout le monde. Donc réduire cette manifestation sur une minorité, encore une fois c’est la propagande on connaît très bien du Front national, excusez-moi du Rassemblement national dont monsieur Messiha est le toutou, donc ça ça nous étonne pas de ses propos, merci. »
Messiha : « Juste un petit mot, moi je ne vais pas me permettre de vous invectiver, de vous insulter, ben si, quand vous me traitez de “toutou”, ça va très bien, vous êtes un antiraciste, vous vous battez contre le racisme. »
Behanzin : « Je suis un Africain, je suis un panafricain. »
Messiha : « Donc vous êtes raciste alors. »
Behanzin : « Non, un panafricain. Vous connaissez pas les panafricains ? »
Messiha : « Ben oui, mais respectez alors la part d’africanité qu’il y a en moi car je suis d’origine égyptienne. »
Behanzin : « Maintenant vous êtes d’origine égyptienne, vous êtes plus gaulois ? »
Ensuite, après ces quelques politesses et échanges à fleuret moucheté, et une certaine retenue de part et d’autres, tout part en cacahuète : Messiha sort son cimeterre, Egountchi sa machette, le sang gicle, les points Godwin s’envolent.
9’31 – Messiha : « Comment pouvez-vous à partir de ce constat maintenir cette idée complètement délirante que la France est raciste ? Attendez, je termine : un État raciste, c’est le IIIe Reich, le IIIe Reich n’avait pas de ministre juif.
Behanzin : « Mais d’ailleurs vous idolâtrez cette personne-là. »
Messiha : La France a eu des ministres noirs ! »
Behanzin : « Mais c’est vos idoles, les gens de la IIIe Reich au Rassemblement national, au Rassemblement national ! »
Messiha : « Ça, c’est de la diffamation ! »
Behanzin : « On a vu les photos, on a tous vu les photos de Marine Le Pen ! »
Messiha : « Je pense que vos idées sont beaucoup plus proches de l’intégrisme et du racisme du IIIe Reich que les miennes. »
À la fin, pour illustrer la thèse du conflit triangulé, c’est le sioniste Gilles Clavreul qui vient arbitrer les débats, comme si ce représentant du pouvoir sioniste en France était le juge suprême, alors qu’il est cent fois plus communautaire que Behanzin de la Ligue de défense noire. Une triste soumission politico-déontologique de la part de Sud Radio.
Pour notre part, Messiha et Behanzin auraient dû unir leurs forces contre Clavreul pour sortir du guêpier dans lequel les sionistes les ont fourrés, et dans lequel la France se débat – c’est le cas de le dire – et s’épuise inutilement.
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