Campagne de dons – Juin 2020
Chers amis lecteurs, Au début de cette année, nous écrivions que 2020 serait une année de bouleversements à l’échelle mondiale. Elle a pleinement tenu ses promesses, et ce n’est apparemment que le début de quelque chose de plus grandiose encore, et dont la principale caractéristique est une tentative de prise de contrôle total de l’information. C’est même l’essence de toutes les guerres livrées contre les peuples depuis quelques décennies. Plus que jamais, il est nécessaire que des sites comme le nôtre se multiplient pour contrer toutes les tentatives de monopoliser l’information à des fins de manipulation. Grâce à votre fidélité, vos encouragements et votre aide, nous avons réussi à surmonter toutes les pressions et contourner les divers obstacles destinés à nous faire disparaitre ou à nous intimider. Nous comptons à nouveau sur vous pour nous aider dans notre combat, et nous permettre de continuer à vous fournir un travail de qualité et une vision juste et équilibrée du monde. Merci pour votre soutien. Avic
4 751,00 € donated
par Liliane Held-Khawam.
Un vaccin est depuis mars en cours de test sur les humains (phase 1). En mai, on annonçait des résultats qui semblaient positifs. Et voilà que nous venons d’apprendre que ledit vaccin entrait dans sa 3ème phase et qu’il sera testé sur 30 000 volontaires dès juillet.
3ème phase du vaccin expérimental
L’information relayée par la Tribune nous apprend que le vaccin expérimental contre le COVID-19 de la biotech américaine Moderna, cofinancé par le gouvernement américain, entrera dans la troisième et dernière phase des essais cliniques en juillet sur 30.000 volontaires, a annoncé la société jeudi. Cela signifie plusieurs choses :
- Un temps de développement irréel et irréaliste
La molécule développée ne peut avoir été développée de manière fiable en un temps si court. Selon les dires de Bill Gates lui-même, le développement d’un vaccin a besoin de 5 ans (dans les faits, les professionnels du milieu parlent de 10 ans). Le même Gates visait il y a peu les 18 mois. Alors comment peut-on tester un produit qui utilise une technologie disruptive (expérimentale dont l’efficacité n’est pas prouvée), dont on ne sait rien alors que le lancement de son processus de développement n’a démarré qu’il y a quelques semaines ?
- Un produit basé sur des composants génétiques
Contrairement aux démentis des fact-checkers, Moderna est engagée dans les médecines transformatrices basées sur l’acide ribonucléique messager (ARNm). Elle poursuit la science de l’ARNm. Or, l’ARNm « est une copie simple brin linéaire de l’ADN composée d’ARN, qui comprend la région codant une protéine, encadrée de régions non codantes. Il est synthétisé sous forme de précurseur dans le noyau de la cellule lors d’un processus appelé transcription. (Wikipédia) ». Vous lisez bien. Ce vaccin traite de séquences génétiques.
- Quid du financement du développement de ce vaccin ?
La Tribune nous dit que ce vaccin a été développé dans le cadre de Moderna Therapeutics, par cofinancement entre l’Etat US, mais omet de nous dire qui sont les associés. Dans les faits, la Fondation des Gates est un financeur de poids de cette entité.
L’entreprise Moderna Therapeutics
Fondée en 2011, Wikipédia nous explique qu’en 2020, Moderna semble se montrer une des plus rapides dans la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus. Dans les faits, Moderna est si rapide qu’en ces jours de juin, Moderna fait entrer son produit dans sa 3ème phase de test sur l’humain (!).
Comment se fier à ces « études » avec la récente affaire du Lancet ? Voici un extrait de l’interview du Professeur Even (ci-dessous) :
« Aux États-Unis, le Département de la santé a ouvert une vingtaine de procédures pour ce motif à l’encontre de plusieurs firmes ces dernières années. Face aux tribunaux, ces dernières ont été contraintes de révéler la tranche de résultats de leurs études qu’elles gardent secrète. Celle contenant la vraie efficacité et les vrais effets secondaires des médicaments qu’elles vendent. Après comparaison avec les résultats qu’elles publiaient, il est apparu évident que l’efficacité avait été largement amplifiée et les effets secondaires gommés. Ces firmes ont toutes été condamnées à des amendes variant entre 1 et 25 milliards de dollars. »
Les milliards ne comptent pas pour ces gens. Les groupes de la haute finance qui soutiennent ces « études » détiennent des banques qui créent la monnaie contre dettes. Celles-ci sont bien évidemment mises à la charge des Etats. Nous avons donc toutes les raisons du monde de nous inquiéter de ce qui est contenu dans les seringues !
Un vaccin à portée génétique produit en quelques semaines pour la phase test ! IMPOSSIBLE !
Revenons à la technologie utilisée pour développer simultanément 3 nouveautés à l’échelle mondiale, en quelques jours. Voici ce qui nous laisse perplexe face au timing de la mise en place de 7 milliards de doses.
- Un vaccin qui contient un code génétique
Dès le 16 mars, nous apprenons qu’un « vaccin » aurait été testé sur des humains aux Etats-Unis. « Quatre patients ont reçu le vaccin au centre de recherche Kaiser Permanente à Seattle, Washington, rapporte l’agence de presse Associated Press. Le vaccin ne peut pas causer le Covid-19 mais contient un code génétique inoffensif copié sur le virus qui cause la maladie. »
Primo, il y a bien un code génétique dans ce produit. Secundo, on nous dit que ce code génétique est inoffensif. Comment peut-on l’affirmer alors que l’article de la Tribune contient cette phrase incontournable : « La technologie de Moderna, fondée sur l’ARN messager, n’a jamais prouvé son efficacité contre d’autres virus » ?
« Et ce premier essai sur l’homme, financé par le National Institutes of Health, élude une vérification qui serait normalement effectuée – s’assurer que le vaccin peut déclencher une réponse immunitaire chez les animaux. Mais la société de biotechnologie à l’origine de ces travaux, Moderna Therapeutics, affirme que le vaccin a été fabriqué selon un procédé éprouvé. »
L’affirmation que le procédé serait éprouvé contredit l’article de La Tribune. Or, des essais cliniques en juillet sur 30.000 volontaires devraient avoir lieu. Comment ceux qui ont classé l’hydroxychlorochine dans la catégorie vénéneuse autorisent-ils pareille précipitation ?
Difficile de faire croire à un esprit normalement sain qui connaîtrait un minimum de la vie d’une entreprise (et donc d’un laboratoire) qu’il serait envisageable d’étudier la faisabilité d’un produit nouveau, doté d’une technologie disruptive non éprouvée, et de produire des prototypes non dangereux en quelques semaines, alors que pour un vaccin classique il est admis que si tout va bien il faudrait 5 à 10 ans ? Ceci relève d’une impossiblité opérationnelle, et ce malgré tout l’argent du monde !
- Technologie nouvelle de production du contenant pré-remplie
La seringue relève aussi d’une technologie nouvelle où le produit doit être mis dans le contenant au moment de la fabrication des seringues.
Reprenons. Même si nous supposions que l’on ait réussi à mettre au jour un prototype de vaccin fiable, etc. (ce qui est difficilement imaginable), comment produire 7 milliards de vaccins ? Sur quelles machines ? Le timing est lui aussi invraisemblable.
Il faut savoir que vous ne pouvez commencer la fabrication des 7 milliards de seringues (contenant) avant la fin du test du vaccin (contenu) puisque contenant et contenu sont fabriqués simultanément. Ils doivent donc attendre que la phase 3 du vaccin soit testé AVANT de fabriquer le produit fini en quantité astronomique !
- Une seringue dotée d’une puce RFID
Là aussi nouvelle difficulté de logistique. Il faut fabriquer 7 milliards de puces en un temps record, mais aussi mettre en place la plateforme connectée à l’ensemble des vaccinateurs de la planète, et qui peut recevoir les données relatives à 7 milliards d’individus. Titanesque.
- Injections prévues pour la fin de l’année pour les États-Unis
La société en charge de la chose pour les cobayes américains s’appelle Apiject. L’interview de la CEO ici :
Je vous conseille de regarder aussi cette autre vidéo (sous-titrage disponible dans les différentes langues.
Je vous recommande particulièrement le passage à 2 minutes qui vous indique l’insertion d’une puce RFID/NFC dans l’emballage qui permettra de savoir qui a reçu quelle injection.
Pourquoi a-t-il été prévu que les seringues soient pré-chargées ? Pourquoi faut-il savoir qui a reçu quel contenu de seringue ? Qui pourra informer sur le contenu de ce liquide à l’heure où les accusations sont là quant à la présence dans les vaccins de nanoparticules dangereuses pour la santé ? En tout cas pas le Swiss Vaccine Research Institute à qui la Confédération suisse veut couper les fonds (ICI) !
Un argent pléthorique
En 2016, la fondation Gates a versé des fonds substantiels à Moderna Therapeutics. Normal puisque l’un des fondateurs de l’entreprise Moderna est Kenneth R. Chien du Karolinska Institutet (ICI) et professeur à Harvard. Or Karolinska et Harvard sont bénéficiaires de la générosité des Gates.
D’ailleurs, voici ce qui figure sur le site de Moderna.
Les 4 asset managers globaux à la tête des actionnaires de Moderna
De toute manière, cette entreprise a été introduite en bourse (Nasdaq sous le sigle MRNA), et de ce fait, elle bénéficie d’argent pléthorique. Et qui sont les top 10 des actionnaires et/ou de leurs représentants ? Nous retrouvons immanquablement nos 4 incontournables gestionnaires :
Regardez comment son action a été multipliée par 3 depuis le 21 février 2020, soit AVANT que l’OMS ne classe le 11 mars 2020 le Covid 19 dans la catégorie « pandémie »
Des questions sans réponses
Bref, il faut accepter un vaccin dont on ne sait rien, financé par ceux qui ont dépossédé notre système financier et économique, ainsi que nos législations centrées sur l’intérêt public au profit de normes commerciales privées ? Quelles sont les limites de la dépossession mise en place par la haute finance internationale ?
Dans la mesure où le timing est manifestement irréaliste, il faut se poser la question si le dispositif global n’a pas été planifié avant l’arrivée du Covid 19. À l’image de la loi fédérale -contraignante- sur les épidémies votée il y a 7 ans !
À l’heure où un produit dont les conséquences sont inconnues sur la santé de l’humanité est porté par des lois contraignantes en faveur de la vaccination, et qu’en parallèle une molécule connue du corps médical, prise par 500 millions de patients, est interdite, il y a lieu de dire non à une science qui semble tous les jours un peu plus frelatée. Un contre-pouvoir porté par des scientifiques indépendants des big pharmas doit être organisé. C’est urgent !
L’interview ci-dessous du Professeur Even est édifiante, et elle est à mettre en perspective avec les informations vues précédemment.
Je trouve scandaleux l’idée d’expérimenter une fois de plus les VACCINS EN AFRIQUE. Ce ne sont pas DES HAMSTERS NI DES RATS DE LABORATOIRE POUR LES EXPÉRIMENTATION.
J’attire l’attention du @csaudiovisuel et de @LCI pic.twitter.com/H5ZNVDfPBu— Victoire Jasmin (@SenatriceJasmin) April 3, 2020
*
Les pharmas ont torpillé Didier Raoult et l’hydroxychloroquine
par Christian Rappaz
Bien qu’il ne considère pas la molécule promue par son célèbre collègue marseillais comme un médicament miracle, le pneumologue parisien Philippe Even, auteur du best-seller « Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux », raconte comment les grands laboratoires ont failli réussir à la discréditer.
– Professeur, les lecteurs de L’illustré se souviennent de votre combat contre l’abus de prescriptions de statines dans le traitement du cholestérol, une dérive que vous aviez expliquée dans nos colonnes et décortiquée à l’occasion d’une conférence à Lausanne, en 2017. A 88 ans, comment vivez-vous cette crise du coronavirus ?
– Philippe Even : Du mieux possible je dirais, en suivant les règles strictes d’hygiène et de confinement. J’ai intérêt puisque, en plus de mon âge, je souffre d’une grave insuffisance respiratoire. Pour l’instant, j’ai heureusement passé entre les gouttes.
– Les polémiques s’enchaînent autour de l’hydroxychloroquine et du professeur Didier Raoult. La controverse a tourné à la mascarade avec l’avertissement de la revue scientifique britannique The Lancet (lire aussi encadré), qui vient de mettre en doute les conclusions de l’étude qu’elle a pourtant publiée il y a trois semaines et qui condamnait la molécule…
– Ce revirement ne m’étonne pas. Vous, les journalistes, vous avez pris l’habitude d’accoler le mot « prestigieux » au nom du magazine médical que vous citez. Ça me fait doucement rigoler. Car si ces journaux diffusent effectivement des études et des articles prestigieux, fiables et sérieux, ils publient aussi d’innombrables articles sponsorisés par l’industrie pharmaceutique.
Je parle de ces fameux essais cliniques comparatifs de référence, qui font ce qu’on appelle aux États-Unis la médecine fondée sur les évidences, mais entièrement fabriqués sur la base d’informations truquées.
Cette connivence rapporte gros à ces hebdomadaires qui réalisent des bénéfices mirobolants. En vérité, si ces journaux ont un côté prestigieux, ils sont également les plus dangereux pour le progrès scientifique, les malades et les finances publiques. Cela étant, je salue la démarche courageuse du Lancet qui, au passage, réhabilite Didier Raoult.
– Vous êtes en train de dire que ces magazines publient en toute connaissance de cause des articles qui trompent l’opinion publique et l’ensemble du monde médical. C’est grave…
– Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les faits. Aux États-Unis, le Département de la santé a ouvert une vingtaine de procédures pour ce motif à l’encontre de plusieurs firmes ces dernières années. Face aux tribunaux, ces dernières ont été contraintes de révéler la tranche de résultats de leurs études qu’elles gardent secrète. Celle contenant la vraie efficacité et les vrais effets secondaires des médicaments qu’elles vendent. Après comparaison avec les résultats qu’elles publiaient, il est apparu évident que l’efficacité avait été largement amplifiée et les effets secondaires gommés. Ces firmes ont toutes été condamnées à des amendes variant entre 1 et 25 milliards de dollars.
– C’est ce qui s’est passé avec cette fameuse étude publiée par « The Lancet » concluant à l’inefficacité de l’hydroxychloroquine, voire à sa toxicité ?
– Exactement. On a rassemblé par internet des dizaines de milliers d’infos pas du tout vérifiées, récoltées sans savoir qui sont les patients, dans quel état de santé ils étaient, quels symptômes ils présentaient, comment ils avaient été suivis, par quels médecins, dans quels hôpitaux et quelles étaient leurs maladies associées. On brasse tout ça et on se dit que le nombre, 96 000, impressionnera. À l’autre bout, il y a des gens qui peuvent sincèrement y croire.
Mais il y a surtout de la part de l’industrie pharmaceutique la volonté de casser complètement un marché gigantesque qui s’ouvrirait à une molécule qui ne coûte pratiquement rien.
– Et personne ne peut mettre fin à ces agissements ?
– Non, hélas. Les grandes sociétés sont les seules à pouvoir financer des études coûtant entre 200 millions et 1 milliard de dollars. Du coup, elles publient ce qu’elles veulent bien publier, entretenant ce système pervers. C’est une lutte permanente depuis vingt ans pour obtenir les résultats bruts, mais l’industrie s’y oppose systématiquement. Au bout du compte, ces essais emportent l’adhésion des médecins qui ne disposent pas de données objectives. Relayées par les revues scientifiques qu’elles paient, les firmes mentent donc de façon éhontée pour torpiller des gens comme Didier Raoult. Pensez, on ne va quand même pas distribuer à grande échelle un médicament coûtant à peine 50 centimes par jour par personne alors que les antiviraux de l’industrie lui rapportent entre 30 et 40 euros !
– N’empêche que l’efficacité de l’hydroxychloroquine reste à démontrer…
– Personnellement, je ne crois pas que ce soit un produit miracle ; Didier Raoult ne l’a jamais prétendu, d’ailleurs. Il a dit qu’il y avait une différence de gravité de la maladie appréciable chez les personnes prenant cette molécule dès les premiers symptômes. Certes, ses conclusions ne concernaient que 40 malades, mais ce médicament naguère délivré sans ordonnance et totalement atoxique, excepté pour les personnes souffrant de problèmes cardiovasculaires, a donné des résultats encourageants sur des souris et des cultures de cellules. Les Chinois l’ont également utilisé. Au bout du compte, si, grâce à la chloroquine, les cas graves peuvent être diminués de 5% à 6%, c’est toujours ça de pris. Et je rappelle que ce médicament contre le paludisme a été utilisé par 500 millions de personnes depuis quarante ans.
– Vous connaissez Didier Raoult ?
– Bien sûr. Je n’ai pas travaillé avec lui, mais, comme nous défendons les mêmes positions à propos des médicaments et de l’organisation de la santé en France, j’ai souvent eu l’occasion de le rencontrer. Il dit des choses évidentes que personne ne veut entendre.
– Quoi, par exemple ?
– Que 99% des médicaments mis sur le marché depuis les années 1990 ont une efficacité très limitée. Excepté le Sovaldi, une molécule formidable qui guérit l’hépatite C, la majorité des molécules présentées comme nouvelles sont les mêmes que leurs devancières mais vendues deux, trois ou quatre fois plus cher, et ont une efficacité variant entre 1% et 20%.
– Cela comprend également les médicaments contre le cancer ?
– Au risque de blesser l’orgueil de labos comme Roche et Novartis, les leaders incontestés du domaine, je dirais oui. Dans le meilleur des cas, les nouvelles molécules, souvent hors de prix, font gagner entre deux et six mois de survie, mais les guérisons sont extrêmement rares.
– En se montrant un peu arrogant et imbu de lui-même, Raoult a provoqué pas mal d’hostilité au début de ses interventions…
– Il est comme ça. Et je crois qu’il a la haine de l’establishment virologue français. Mais malgré ses défauts, Raoult est sans conteste le scientifique français le plus connu et le plus respecté du monde. Il a à son actif pas moins de 145000 citations dans les revues spécialisées, soit plus que l’ensemble des virologues de l’Institut Pasteur, alors que ceux qui le démolissent à la télévision ou dans les journaux en ont à peine 500. Cherchez l’erreur…
– Revenons au Covid-19. Le docteur Anthony Fauci, conseiller du président Trump, dit que si un vaccin est découvert, son efficacité pourrait ne pas aller au-delà d’un an…
– J’ai rencontré plusieurs fois Anthony Fauci. La première, c’était il y a trente-cinq ans. C’est un type extrêmement intelligent et prudent, appuyé par le très influent clan italo-américain dont il est issu. Il conseille les présidents depuis plus de vingt ans. Le secret de sa longévité repose sur son art de la dialectique. Il dit les choses sans qu’on sache réellement ce qu’il pense. En l’occurrence, il sait qu’un vaccin sera probablement découvert, mais il ignore, sans l’avouer, s’il provoquera tout de suite une réponse immunitaire et pendant combien de temps. C’est du Fauci pur sucre.
– Pour l’instant, sans vaccin et malgré le déconfinement, la décrue de la pandémie est spectaculaire en Europe…
– En effet. C’est ce qu’avait prédit Didier Raoult il y a déjà plus d’un mois. Cela dit, deux questions restent en suspens. Primo, que va-t-il se passer cet hiver et secundo, quelles séquelles va laisser la maladie chez les personnes qui en ont guéri mais qui sont passées par l’hôpital, les soins intensifs et ont été intubées. On estime que 10% à 15% d’entre elles garderont une insuffisance respiratoire. Le vrai problème dans cette affaire, c’est le poumon. Quand il ne va pas bien, tout le reste va mal. A ce stade, on ne sait pas comment le poumon abîmé va cicatriser.
– Quel symptôme pourrait alerter ces personnes se croyant guéries ?
– Avec le poumon, c’est simple : l’essoufflement au moindre effort, comme monter quelques marches d’escalier. Si deux mois après votre sortie de l’hôpital vous en souffrez toujours, l’insuffisance demeurera à vie.
– En Suisse, l’info qui a sidéré les gens est venue du désormais retraité « Monsieur Coronavirus », le docteur Daniel Koch, qui a déclaré tout de go que la fermeture des écoles n’aurait pas été nécessaire du point de vue épidémiologique mais qu’elle avait servi à faire comprendre la gravité de la situation à la population. Fort, non ?
– Je ne suis pas très à l’aise pour critiquer les décisions suisses. Ce que je peux dire, au delà de cette déclaration qui laisse en effet songeur, c’est que si j’avais été aux commandes, j’aurais fermé les écoles. Bien que les enfants soient pratiquement tous insensibles au virus, beaucoup en étaient porteurs et il fallait casser cette chaîne de transmission née du va-et-vient entre enfants et professeurs, enfants et parents.
– Les enfants, justement. Un bébé est décédé du virus en Suisse il y a quelques jours…
– C’est évidemment tragique et douloureux à entendre, mais cela reste très exceptionnel. Le professeur Raoult a expliqué pour quelles raisons les enfants sont en très grande majorité insensibles au virus. Selon lui, il y a chaque année des centaines de coronavirus différents en circulation qui, souvent, ne provoquent pas de maladie ou alors juste un petit rhume, le nez qui coule ou encore 38°C de fièvre pendant un jour. Les enfants les font toutes, si je puis dire, et lorsqu’ils rencontrent le Covid-19, ils sont déjà immunisés contre beaucoup de molécules de ce nouveau virus, contrairement à nous, les adultes.
– Comment expliquer que, excepté le Brésil, ce soient les pays les plus avancés qui déplorent le plus grand nombre de décès ?
– On n’a pas voulu tenir compte de l’expérience chinoise et toutes les conneries ont été faites au début. Ne pas traiter par antibiotique, alors que celui-ci évite la surinfection bactérienne de poumons déjà fragilisés par le virus, ne pas donner d’anti-inflammatoire, qui calme et régule l’orage inflammatoire – comme on appelle la violente réaction qui se produit lorsque la réponse immunitaire s’enclenche. On était sûr du résultat et on l’a eu.
– Comment expliquer de pareilles erreurs de jugement en 2020 ?
– Il y a de quoi se révolter. Tous nos pays disposent d’agences, de ministères, de services de santé chargés de prévenir les maladies et les épidémies. Toutes ces sphères, qui sont souvent colonisées par des médecins qui s’autoproclament spécialistes de santé publique alors que la plupart n’ont jamais exercé dans des hôpitaux ou dans des services de réanimation, ont privilégié le travail sur l’obésité, l’alcoolisme ou encore le tabac sans vraiment se soucier de l’arrivée d’une pandémie telle que celle-là. Au final, ces personnes qui vivent sur des idées reçues et des illusions conseillent les gouvernements et cela aboutit aux décisions et aux conséquences que l’on connaît. Avec la somme de mensonges et de justifications qui les ont entourées. Pathétique…
*
Un cardiologue suisse au cœur du scandale du « Lancetgate »
Employé au centre universitaire de Zurich, le professeur Frank Ruschitzka est l’un des quatre signataires de l’étude controversée sur l’hydroxychloroquine.
Unispital Zurich
Dr. Frank Ruschitzka.
« Je me demande comment ce Suisse s’est fait embarquer dans cette affaire ». La remarque émane de Didier Raoult, chantre de l’hydroxychloroquine, la molécule au centre de toutes les polémiques et, désormais, d’un énorme scandale jetant le discrédit sur une partie de la communauté scientifique.
Rappel des faits. Le 22 mai, la revue médicale britannique The Lancet publie une étude qui suggère que l’hydroxychloroquine augmente la mortalité et les arythmies cardiaques chez les patients hospitalisés en raison du Covid-19. Ces conclusions incitent l’OMS à retirer le médicament de ses protocoles de test et 17 pays à en interdire la prescription. Les quatre signataires de l’étude affirment que des essais cliniques ont été effectués sur 96 000 personnes dans 671 hôpitaux sur six continents. Immédiatement, des doutes pèsent sur le sérieux de l’affaire et une centaine de scientifiques signent une lettre ouverte intitulée « Les préoccupations concernant l’analyse statistique et l’intégrité des données ». Sous pression, The Lancet annonce le retrait de l’étude au soir du 4 juin, à la demande de trois de ses coauteurs, selon le journal.
Parmi eux, le fameux Suisse dont parle Didier Raoult, Frank Ruschitzka. À la lecture de son curriculum, on se demande en effet ce que ce professeur en cardiologie, président du centre universitaire de cardiologie et du département de cardiologie de l’Hôpital universitaire de Zurich, a été faire dans cette galère. Agé de 57 ans, le professeur Ruschitzka a en effet été maintes fois honoré pour ses travaux. La Société suisse de cardiologie lui a notamment attribué le Prix des sciences cardiovasculaires tandis que le Götz-Preis annuel de la Faculté de médecine de l’Université de Zurich l’a récompensé pour son excellence en médecine clinique et en recherche. Suprême distinction, le cardiologue a reçu le doctorat honoris causa de l’Université de médecine et pharmacie Carol Davila de Bucarest.
Problème, tout comme ses trois collègues, tous Américains, le scientifique des bords de la Limmat est soupçonné de conflit d’intérêts à cause des liens qu’entretiendrait le centre qui l’emploie avec le grand laboratoire américain Gilead. Et pour cause : Gilead tente par tous les moyens d’imposer son antiviral remdesivir pour traiter le Covid-19 (bien que son efficacité n’ait jamais été démontrée) et ainsi éliminer son « concurrent » 200 fois moins cher, l’hydroxychloroquine. Dans son édition du 3 juin, le journal américain The Epoch Times, basé à New York, écrit ceci : « On notera que le centre de cardiologie de Zurich a testé, en 2010, le darusentan, produit par Gilead. Cette collaboration ne s’est pas arrêtée là. Gilead semble être un financier régulier de l’Université de Zurich, comme l’indique un article scientifique de 2019 sur le sida, publié dans la revue Nature. Cela ne signifie pas que Ruschitzka ait sciemment menti dans une étude. Mais il est juste de préciser qu’il appartient à une entité subventionnée par Gilead, en lutte ouverte contre l’hydroxychloroquine, et qu’il n’est pas le seul à pouvoir être suspecté de conflit d’intérêts dans l’article publié par The Lancet ».
Rappel
source : https://lilianeheldkhawam.com
Source: Lire l'article complet de Réseau International