Une rumeur ridicule balaie les États-Unis déconfits… les médias à la solde du grand capital répandent la fadaise que l’État fétiche des riches songe à abolir la police – l’un de ses nombreux bras armés. Et la petite bourgeoisie se prend à rêver d’obtenir la PAX-CAPITALISME tout en poursuivant sa révolte contre sa paupérisation, sa précarisation, son aliénation sans compensation financière… ou alors si précaire.
En effet, les milieux pauvres, marginalisés, les minorités opprimées connaissent depuis toujours la répression policière meurtrière. Les milieux ouvriers militants-grévistes tout autant. Qu’y a-t-il de différent depuis disons le Mouvement des Gilets jaunes et depuis le mouvement de révolte anti-confinement meurtrier – qui a pris temporairement la forme d’un centième soulèvement antiraciste-noir au plaisir du bourgeois noir ou blanc des États-Unis et du monde entier?
La petite bourgeoisie délaissée par le grand capital apprendra à ses dépens que la police de tous les pays est amicale si tu obéis aux injonctions du système, si tu te laisses tondre sans résister, si tu te comportes comme de la chair à patron avant que de devenir de la chair à canon. Si tu croupis en quarantaine sans demander ton reste. Si par contre tu résistes au système d’exploitation, au système d’oppression, au système d’aliénation, aux préparatifs de guerre, alors ne sois pas surpris petit bourgeois, jeune ou vieux, des taudis ou des beaux quartiers de subir le plein poids de la loi et d’être réprimé, agressé, battu et tué si la flicaille doit se rendre à cette extrémité – et même – comme aux USA – l’armée sera appelée pour imposer la LOI et L’ORDRE du système. La loi du capital est simple à comprendre – plus tu résistes à ton aliénation, ton oppression systémique plus la police use de violence systémique envers le résistant – le meurtre de George Floyd n’avait rien de personnel puisque la victime n’a fait qu’implorer la pitié de ses bourreaux -. Par contre, plus le péquenot citoyen se soumet à sa condition systémique d’esclave salarié dominé – moins la flicaille ne lui impose son étreinte et ses contraintes systémiques au nom de ses patrons les riches et leur État fétiche. La vidéo ci-dessous en fait foi :
UNION POPULAIRE : MERCI LA POLICE
UNION POPULAIRE : MERCI LA POLICEEt si les violences policières et leur racisme avéré avaient permis de créer une expérience commune menant à l’union populaire ? Une union populaire craint par le pouvoir qui tente tant bien que mal de faire en sorte que le sujet des violences ne vienne pas dans le débat public.
Gepostet von Le Média TV am Dienstag, 9. Juni 2020
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec