La pandémie de grippe dite « espagnole » a débuté avec l’expérience brutale de l’Institut Rockefeller sur la vaccination des troupes américaines contre la méningite bactérienne. Cette expérience menée en 1918-1919 pourrait avoir tué cinquante à cent millions de personnes. Et si l’histoire qu’on nous a racontée sur cette pandémie n’était pas vraie ? Et si, au contraire, l’infection mortelle n’était ni la grippe ni d’origine espagnole ?
Des documents récemment analysés révèlent que la « grippe espagnole » pourrait avoir été une expérience vaccinale militaire qui a mal tourné.
Résumé
La raison pour laquelle la technologie moderne n’a pas pu identifier la souche virale mortelle de cette grippe pandémique tient en ce que ce n’était pas la grippe en tant que telle qui était mortelle.
Pendant la Première Guerre mondiale, plus de soldats sont morts de maladies que tués par les balles.
La pandémie n’était par grippale. On estime que 95 pour cent (ou plus) des décès ont été causés par une pneumonie bactérienne, et non par un virus de la grippe.
La pandémie n’était pas d’origine espagnole. Les premiers cas de pneumonie bactérienne en 1918 remontent à des bases militaires, la première à Fort Riley, dans le Kansas.
Du 21 janvier au 4 juin 1918, un vaccin expérimental contre la méningite bactérienne cultivé sur des chevaux par l’Institut Rockefeller pour le Medical Research de New York a été injecté aux soldats à Fort Riley.
Pendant le reste de l’année 1918, alors que ces soldats — vivant et voyageant souvent dans de mauvaises conditions sanitaires — étaient envoyés en Europe pour combattre, ils ont répandu la bactérie à chaque arrêt entre le Kansas et les tranchées de la ligne de front en France.
Une étude décrit des soldats comme
[…] présentant des infections actives [qui] propageaient par aérosolisation les bactéries qui avaient colonisé leur nez et leur gorge, tandis que d’autres — souvent [confinés] dans les mêmes espaces — étaient extrêmement vulnérables à l’invasion et à la propagation rapide dans leurs poumons de leurs propres bactéries colonisatrices ou de celles des autres. (1)
La grippe dite « espagnole » s’est attaquée à des personnes en bonne santé dans la fleur de l’âge. La pneumonie bactérienne s’attaque aux personnes dans la force de l’âge. La grippe s’attaque aux jeunes, aux personnes âgées et aux personnes immunodéprimées. Lorsque la Première Guerre mondiale a pris fin le 11 novembre 1918, les soldats sont retournés dans leurs pays d’origine et dans les avant-postes coloniaux, propageant la pneumonie bactérienne mortelle dans le monde entier.
Pendant la Première Guerre mondiale, l’Institut Rockefeller a également envoyé son sérum expérimental contre les méningocoques en Angleterre, en France, en Belgique, en Italie et dans d’autres pays, contribuant ainsi à la propagation de l’épidémie dans le monde entier.
Pendant la pandémie de 1918-1919, la grippe dite « espagnole » a tué cinquante à cent millions de personnes, dont de nombreux soldats.
Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que la maladie a tué beaucoup plus de soldats de tous bords que les mitrailleuses ou le gaz moutarde ou tout ce qui est typiquement associé à la Première Guerre mondiale.
J’ai un lien personnel avec la grippe espagnole. Parmi les personnes tuées par la maladie en 1918-1919, il y a des membres des familles de mes deux parents.
Du côté de mon père, sa grand-mère Sadie Hoyt est morte d’une pneumonie en 1918. Sadie était secrétaire en Chef dans la marine. À sa mort, ma grand-mère Rosemary et sa sœur Anita ont été élevées par leur tante. La sœur de Sadie, Marian, s’est également engagée dans la marine. Elle est morte de la « grippe » en 1919.
Du côté de ma mère, deux des sœurs de son père sont mortes dans l’enfance. Tous les membres de la famille qui sont morts vivaient à New York.
Je soupçonne que de nombreuses familles américaines, et de nombreuses familles dans le monde entier, ont été touchées de la même manière par la mystérieuse grippe dite « espagnole ».
En 1918, « grippe » ou « influenza » était un terme fourre-tout pour désigner une maladie d’origine inconnue. Il n’avait pas la signification spécifique qu’il a aujourd’hui. Ce terme signifiait une maladie mystérieuse qui tombait du ciel. En fait, le terme « grippe » vient du latin médiéval influencia [de influere (« influer ») – NdT] au sens astrologique, qui signifie venir de l’influence des étoiles.
Pourquoi ce qu’il s’est passé il y a cent ans est-il important aujourd’hui ?
Entre 1900 et 1920, d’énormes efforts ont été déployés dans le monde industrialisé pour construire une société meilleure. J’utiliserai l’exemple de New York pour parler de trois changements majeurs de la société qui s’y sont produits à cette époque et de leur impact sur la mortalité due aux maladies infectieuses.
1. Eau propre et assainissement
De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, New York a construit un système extraordinaire pour amener de l’eau propre à la ville depuis les Catskills, un système encore utilisé aujourd’hui. La ville de New York a également construit près de dix mille kilomètres d’égouts pour évacuer et traiter les déchets, ce qui protège l’eau potable. L’Organisation mondiale de la santé reconnaît l’importance de l’eau propre et de l’assainissement dans la lutte contre les maladies infectieuses. (2)
2. Électricité
De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, New York a construit un réseau électrique et câblé la ville pour que l’électricité soit disponible dans chaque foyer. L’électricité permet la réfrigération. La réfrigération est un héros méconnu en tant que bienfait pour la santé publique. Lorsque les aliments sont réfrigérés de la ferme à la table, le public est protégé contre les maladies infectieuses potentielles. L’énergie renouvelable bon marché est importante pour de nombreuses raisons, notamment pour lutter contre les maladies infectieuses.
3. L’industrie pharmaceutique de Rockefeller
De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, New York est devenue le siège de l’Institut Rockefeller pour le Medical Research (aujourd’hui l’Université Rockefeller). L’Institut est le lieu où l’industrie pharmaceutique moderne est née et il fut le pionnier de nombreuses approches utilisées aujourd’hui par l’industrie pharmaceutique, y compris la préparation de sérums vaccinaux, pour le meilleur ou pour le pire. Le vaccin utilisé sur les soldats dans l’expérience de Fort Riley a été cultivé sur les chevaux.
Les données sur les taux de mortalité aux États-Unis du début du XXe siècle à 1965 indiquent clairement que l’eau propre, les toilettes à chasse d’eau, les systèmes d’égouts efficaces et les aliments réfrigérés se sont tous combinés pour réduire efficacement la mortalité due aux maladies infectieuses AVANT que les vaccins contre ces maladies ne soient disponibles.
Les médecins et les sociétés pharmaceutiques se sont-ils vantés d’avoir réduit la mortalité due aux maladies infectieuses qui touchent légitimement les mineurs urbains [qui travaille dans des projets de construction souterrains ou sous-marins – NdT], les plombiers, les électriciens et les ingénieurs ?
Si l’orgueil de l’Institut Rockefeller en 1918 a conduit à une pandémie qui a tué des millions de personnes, quelles leçons pouvons-nous en tirer et comment pouvons-nous les appliquer à 2018 ? [Article publié à l’origine sur FirstFreedoms en 2018, et re-publié sur FortRussNews en 2020 avec autorisation – NdT].
La maladie n’avait rien d’espagnole
En regardant un épisode de American Experience sur PBS il y a quelques mois, j’ai été surpris d’apprendre que les premiers cas de « grippe espagnole » se sont produits à Fort Riley, au Kansas, en 1918. Je me suis demandé comment il était possible que cet événement d’importance historique ait pu être aussi mal nommé il y a cent ans et ne jamais être corrigé.
Pourquoi « espagnol » ? L’Espagne était l’un des rares pays à ne pas avoir participé à la Première Guerre mondiale. La plupart des pays impliqués dans la guerre ont censuré leur presse.
Libérés des préoccupations liées à la censure, les premiers rapports de presse faisant état de décès de personnes malades en grand nombre provenaient d’Espagne. Les pays en guerre ne voulaient pas effrayer davantage les troupes, ils se sont donc contentés de faire de l’Espagne un bouc émissaire. Les soldats de tous les camps devaient traverser le no man’s land sous les tirs des mitrailleuses, ce qui était déjà assez effrayant sans savoir que les tranchées étaient un terrain propice aux maladies.
Cent ans plus tard, il est grand temps de laisser tomber le mot « espagnol » de toute discussion sur cette pandémie. Si la grippe dite « espagnole » a débuté sur une base militaire américaine au Kansas, alors cette pathologie/pandémie pourrait et devrait être nommée de façon plus appropriée. Afin de prévenir de futures catastrophes, les États-Unis — et le reste du monde — doivent examiner attentivement ce qui a réellement causé la pandémie.
L’appellation de grippe « espagnole » n’a peut-être jamais été corrigée parce qu’elle contribue en partie à dissimuler l’origine de la pandémie.
Si l’origine de la pandémie est liée à une expérience de vaccination sur des soldats américains, les États-Unis auront sans doute préféré la nommer « grippe espagnole » plutôt que « bactérie de Fort Riley » de 1918, ou tout autre appellation similaire. La grippe dite « espagnole » a débuté sur les lieux mêmes où ce vaccin bactérien expérimental a été administré, ce qui en fait le principal suspect en tant que source des infections bactériennes à l’origine de la mort de tant de personnes.
Si une expérience vaccinale originaire des États-Unis réalisée au cours des années où la production était des plus rudimentaires causait la mort de cinquante à cent millions de personnes, il serait beaucoup plus difficile de maintenir le mantra marketing « les vaccins sauvent des vies ».
L’Institut américain Rockefeller pour le Medical Research et son vaccin bactérien expérimental contre le méningocoque pourraient avoir tué cinquante à cent millions de personnes en 1918-1919 » est un slogan commercial bien moins efficace que celui trop simpliste les vaccins sauvent des vies.
~ Kevin Barry
La maladie à l’origine d’un si grand nombre de victimes n’était ni la grippe ni un virus. C’était une bactérie.
« Se préparer à une pandémie » est devenu au milieu des années 2000 un sujet de discussion récurrent. Pour développer des vaccins afin de prévenir tout autre « grippe » pandémique mortelle comme celle de 1918-1919, les fabricants de vaccins contre la grippe aux États-Unis ont reçu des milliards de dollars des contribuables.
Quand bien même les scientifiques savaient à l’époque que la pneumonie bactérienne constituait la véritable cause de mortalité, les fabricants de vaccins ont pu obtenir des milliards de dollars de subventions gouvernementales en capitalisant sur la composante « grippe » de la grippe dite « espagnole ».
Aujourd’hui, je pense que la pneumonie bactérienne fut responsable de cette pandémie — des milliers d’autopsies le confirment.
Selon un document de l’Institut national de la santé de 2008, la pneumonie bactérienne fut la cause des décès dans au moins 92,7 pour cent des autopsies menées en 1918-1919. Il est même probable qu’elle soit supérieure à 92,7 pour cent, puisque sur les neuf mille autopsies pratiquées par les scientifiques, « aucune ne présentait de résultats négatifs (bactériens) dans les cultures pulmonaires ».
[…] Dans les 68 séries d’autopsies parmi les plus qualitatives, au sein desquelles la possibilité de cultures négatives non signalées a pu être exclue, 92,7 pour cent des cultures pulmonaires d’autopsie étaient positives à la bactérie ≥1. … dans une étude portant sur environ 9 000 sujets qui ont été suivis depuis leur présentation clinique pour cause de grippe jusqu’à la guérison ou l’autopsie, les chercheurs ont obtenu, par le biais d’une technique stérile, des cultures de pneumocoques ou de streptocoques à partir de 164 des 167 échantillons de tissus pulmonaires.
On a pu dénombrer 89 cultures pures de pneumocoques ; 19 cultures dans lesquelles seuls des streptocoques étaient présents ; 34 cultures ont résulté en des mélanges de pneumocoques et/ou de streptocoques ; 22 cultures ont résulté en un mélange de pneumocoques, de streptocoques et d’autres organismes (principalement des pneumocoques et des streptocoques non hémolytiques) ; et 3 cultures ont uniquement résulté en des streptocoques non hémolytiques. Aucun résultat négatif n’a été obtenu des cultures pulmonaires. (3)
Des pneumocoques ou des streptocoques ont été trouvés dans « 164 des 167 échantillons de tissus pulmonaires » autopsiés. Cela représente 98,2 pour cent. La bactérie était l’agent pathogène.
D’où vient la pneumonie bactérienne de la grippe espagnole de 1918-1919 ?
Lorsque les États-Unis ont déclaré la guerre en avril 1917, l’industrie pharmaceutique naissante disposait d’une ressource sans précédent — un grand nombre de sujets humains pour des tests effectués sous forme de première ébauche de l’armée américaine.
Avant la guerre, en 1917, l’armée américaine comptait 286 000 hommes. Après la guerre, en 1920, l’armée américaine s’est dissoute et en comptait 296 000. [Bien que l’armistice ait été signé le 11 novembre 1918, la Première Guerre mondiale ne cesse pas ce jour-là : sur le front ouest, la démobilisation est lente et partielle jusqu’en 1921, et à l’Est, des combats d’un type nouveau se poursuivent jusqu’en 1923 – NdT]
Pendant les années de guerre 1918-1919, les effectifs de l’armée américaine ont atteint 6 000 000 d’hommes, dont 2 000 000 ont été envoyés outre-mer. L’Institut Rockefeller pour le Medical Research a profité de ce nouveau réservoir de cobayes humains pour mener des expériences vaccinales.
Rapport sur la vaccination contre la méningite et observations sur les agglutinines dans le sang des porteurs chroniques de méningocoques, tel qu’enregistré par Frederick L. Gates, MD en 1918 depuis l’hôpital de base, Fort Riley, Kansas et de l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale, New York. Reçu le 20 juillet 1918. [Note de l’auteur : Veuillez lire le document Pdf de Fort Riley dans son intégralité afin de pouvoir apprécier la négligence des expériences menées sur ces troupes.]
Entre le 21 janvier et le 4 juin 1918, le Dr. Gates rend compte d’une expérience où des soldats ont reçu trois doses d’un vaccin contre la méningite bactérienne. Les personnes qui ont mené l’expérience sur les soldats se contentaient de doser au petit bonheur la chance le sérum vaccinal fabriqué à partir de chevaux.
Le programme vaccinal a été conçu sur la base de trois doses. La première dose a été administrée à 4 792 hommes, mais seulement 4 257 d’entre eux ont reçu la deuxième (soit une baisse de 11 %), et 3 702 ont reçu les trois doses (soit une baisse de 22,7 %). Au total, 1 090 hommes n’ont pas reçu la troisième dose. Qu’est-il arrivé à ces soldats ? Ont-ils été envoyés dans l’Est par train depuis le Kansas pour embarquer sur un bateau à destination de l’Europe ? Se trouvaient-ils à l’hôpital de Fort Riley ? Le rapport du Dr. Gates ne nous le dit pas.
Un article accompagnant l’émission « American Experience » que j’ai visionnée nous éclaire sur le lieu où auraient pu se trouver ces 1 090 hommes. Gates a commencé ses expériences en janvier 1918. En mars de cette année-là, « cent hommes par jour » entraient à l’infirmerie de Fort Riley. Certains de ces hommes sont-ils ceux qui manquent dans le rapport du Dr Gates — ceux-là même qui n’ont pas reçu la 2e ou 3e dose ?
[…] Peu avant le petit déjeuner du lundi 11 mars, le premier domino tombait, signalant le début de la première vague de grippe de 1918. Le cuisinier de la compagnie, Albert Gitchell, s’est présenté à l’infirmerie du camp en se plaignant d’un « mauvais rhume ». Juste derrière lui s’est présenté le caporal Lee W. Drake exprimant des plaintes similaires. À midi, le chirurgien du camp Edward R. Schreiner avait en charge plus de cent hommes malades, tous apparemment atteints de la même pathologie… (5)
Gates signale que plusieurs des hommes qui ont participé à l’expérience vaccinale ont présenté ensuite des symptômes de type grippal : toux, vomissements et diarrhée. Ces symptômes sont une catastrophe pour les hommes qui vivent dans des casernes, voyagent en train jusqu’à la côte atlantique, naviguent vers l’Europe, vivent et se battent dans des tranchées. Les conditions d’insalubrité à chaque étape du voyage constituent un environnement idéal pour la propagation d’une maladie contagieuse comme la pneumonie bactérienne.
D’après le rapport du Dr Gates :
Plusieurs cas de relâchement des intestins ou de diarrhée passagère ont été constatés. Ce symptôme n’avait jamais été rencontré auparavant. Une enquête minutieuse sur les cas individuels a souvent permis de découvrir que les hommes qui se plaignaient des effets de la vaccination souffraient au moment de l’injection de coryza léger, de bronchite, etc.
Parfois, la réaction était déclenchée par une sensation de froid ou de frilosité, et un certain nombre d’hommes se sont plaints de fièvre ou de sensations fébriles pendant la nuit suivante.
Viennent ensuite des nausées (parfois des vomissements), des vertiges et des « douleurs » générales dans les articulations et les muscles, qui, dans quelques cas, sont particulièrement localisées dans la région du cou ou des lombaires, provoquant une raideur de la nuque ou du dos. Quelques injections ont été suivies de diarrhée.
Les réactions ont donc parfois ressemblé au début d’une méningite épidémique et plusieurs hommes vaccinés ont été envoyés à l’hôpital de la Base pour diagnostic. (4)
Selon Gates, ils ont injecté à des soldats des doses aléatoires d’un vaccin expérimental contre la méningite bactérienne. Par la suite, certains de ces soldats ont présenté des symptômes qui « imitaient » ceux de la méningite, mais le Dr Gates a déclaré de façon fantasque qu’il ne s’agissait pas d’une véritable méningite.
Les soldats ont développé des symptômes semblables à ceux de la grippe. La méningite bactérienne, à l’époque comme aujourd’hui, est connue pour provoquer des symptômes similaires à ceux de la grippe. (6)
La similitude des premiers symptômes de la méningite bactérienne et de la pneumonie bactérienne avec les symptômes de la grippe est peut-être la raison pour laquelle les expériences de vaccination à Fort Riley ont pu échapper à tout examen en tant que cause potentielle de la grippe dite « espagnole » depuis cent ans et plus.
Comment la grippe dite « espagnole » s’est-elle répandue si largement et si rapidement ?
Un élément propre à créer une tempête parfaite existe dans la façon dont la bactérie de Gates s’est répandue. La Première Guerre mondiale s’est terminée seulement dix mois après les premières injections. Malheureusement pour les 50 à 100 millions de morts, les soldats à qui l’on a injecté des bactéries chevalines se sont rapidement déplacés pendant ces dix mois.
Un article de 2008 sur le site du CDC décrit comment des soldats malades de la Première Guerre mondiale ont pu transmettre la bactérie à d’autres en devenant des « vecteurs de propagation ».
Enfin, pendant de brèves périodes et à des degrés divers, les hôtes affectés sont devenus des « vecteurs de propagation » qui ont accru l’aérosolisation des souches de bactéries colonisatrices, en particulier les pneumocoques, les streptocoques hémolytiques, Haemophilus influenzae et Staphylococcusaureus [bacille de Pfeiller et Staphylocoque doré – NdT].
Pendant plusieurs jours au cours des épidémies locales – en particulier dans les lieux très fréquentés tels que les salles d’hôpital, les camps militaires, les navires de transport de troupes et les mines (et les tranchées) — certaines personnes étaient immunologiquement sensibles, infectées ou en phase de guérison d’une infection par le virus de la grippe.
Les personnes présentant des infections actives propageaient par aérosolisation les bactéries qui avaient colonisé leur nez et leur gorge, tandis que d’autres — souvent [confinés] dans les mêmes espaces — étaient extrêmement vulnérables à l’invasion et à la propagation rapide dans leurs poumons de leurs propres bactéries colonisatrices ou de celles des autres. (1)
A trois reprises dans son rapport sur l’expérience vaccinale de Fort Riley, le Dr Gates déclare que certains soldats ont eu une « réaction sévère » indiquant « une sensibilité individuelle inhabituelle au vaccin ».
Bien que le vaccin ait rendu beaucoup de gens malades, il n’a tué que ceux qui y étaient sensibles. Ceux qui sont tombés malades et ont survécu sont devenus des « vecteurs de propagation » qui ont transmis la bactérie à d’autres, créant davantage de vecteurs de propagation, lesquels se sont propagé à d’autres personnes en tuant les personnes qui y étaient vulnérables. Et le cycle s’est répété au-delà des conditions d’insalubrité qui prévalaient en temps de guerre, et les millions de soldats sur lesquels faire des expériences n’étaient plus là.
Le bilan pour les troupes américaines fut énorme et il est bien documenté. Le Dr Carol Byerly décrit comment la « grippe » s’est propagée comme une traînée de poudre dans l’armée américaine — Substituez les termes de « grippe » ou de « virus » utilisés par le Dr Byerly par celui de « bactérie » :
[…] Quatorze des plus grands camps d’entraînement avaient signalé des épidémies de grippe en mars, avril ou mai, et certains des soldats infectés avaient transporté le virus avec eux à bord de navires à destination de la France…
Lorsque les soldats dans les tranchées sont tombés malades, les militaires les ont évacués des lignes de front et les ont remplacés par des hommes en bonne santé.
Ce processus a continuellement mis le virus en contact avec de nouveaux hôtes — de jeunes soldats en bonne santé dans lesquels il pouvait s’adapter, se reproduire et devenir extrêmement virulent sans danger d’épuisement.
[…] Avant qu’une interdiction de voyager puisse être imposée, un contingent de troupes de remplacement a quitté le Camp Devens près de Boston pour le Camp Upton à Long Island, qui était le point d’embarquement de l’armée pour la France, et a emporté la grippe avec lui.
Les médecins d’Upton ont déclaré qu’elle était arrivée « brusquement » le 13 septembre 1918, avec 38 admissions à l’hôpital, suivies de 86 le lendemain, et de 193 le jour suivant.
Les admissions à l’hôpital ont atteint un sommet le 4 octobre avec 483 personnes et, en quarante jours, Camp Upton a envoyé 6 131 hommes à l’hôpital pour cause de grippe. Certains ont développé une pneumonie si rapidement que les médecins l’ont diagnostiquée simplement en observant le patient plutôt qu’en écoutant ses poumons… (7)
Les États-Unis n’étaient pas le seul pays à posséder le vaccin bactérien expérimental de l’Institut Rockefeller.
Un rapport de 1919 de l’Institut indique qu’il « convient de mentionner qu’avant l’entrée en guerre des États-Unis (en avril 1917), l’Institut avait repris la préparation de sérum anti-méningococcique, afin de répondre aux demandes de l’Angleterre, de la France, de la Belgique, de l’Italie et d’autres pays. »
Le même rapport indique que « Afin de répondre à la demande soudainement accrue de sérums curatifs élaborés à l’Institut, une écurie spécialement dédiée aux chevaux fut rapidement construite… » (8)
Qu’est-ce qui pourrait donc mal tourner dans le fait qu’un sérum anti-méningococcique expérimental soit fabriqué à partir de chevaux et injecté à des soldats sur le point d’être soumis aux conditions de vie exiguës et insalubres de la guerre ?
Ce sérum bactérien fabriqué à l’Institut Rockefeller, injecté aux soldats américains et distribué dans de nombreux autres pays, est-il responsable des cinquante à cent millions de personnes tuées par des infections pulmonaires bactériennes en 1918-1919 ?
L’Institut affirme l’avoir distribué pendant la Première Guerre mondiale en Angleterre, en France, en Belgique, en Italie et dans d’autres pays. On n’en sait pas assez sur la façon dont ces pays ont mené leurs propres expérimentations sur leurs soldats.
J’espère que des scientifiques indépendants porteront un regard honnête sur ces questions.
L’enfer est pavé de bonnes intentions
Je ne crois pas que quiconque ait participé à ces expériences vaccinales ait tenté de nuire à qui que ce soit. Certains verront le nom Rockefeller et crieront « Illuminati ! » ou « Réduction de la population ! ».
Je ne crois pas que c’est ce qui s’est passé. Je crois que l’orgueil médical standard est responsable — les médecins « se prennent pour Dieu » et pensent qu’ils peuvent apprivoiser la Nature sans créer de problèmes inattendus.
En ce qui concerne l’orgueil médical, je ne pense pas que la situation ait changé de manière significative au cours des cent dernières années.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
L’industrie des vaccins est toujours à la recherche de sujets humains. Elle a le plus de succès lorsqu’elle parvient à trouver des populations qui ne sont pas en mesure de refuser.
Les soldats (9), les nourrissons, les handicapés, les prisonniers, les habitants des pays en voie de développement — tous ceux qui ne sont pas en mesure de refuser.
L’expérimentation de vaccins sur les populations vulnérables n’est pas chose du passé. Regardez ce clip vidéo du Dr Stanley Plotkin où il décrit l’utilisation de vaccins expérimentaux sur les orphelins, les retardés mentaux, les prisonniers et les personnes sous domination coloniale. La déposition a eu lieu en janvier 2018. L’orgueil de la communauté médicale est le même, voire pire, qu’il y a cent ans.
Voici ce que le Dr Plotkin admet avoir écrit :
La question est de savoir si nous devons faire des expériences sur des adultes pleinement fonctionnels et sur des enfants qui sont potentiellement des contributeurs à la société ou si nous devons faire des études initiales sur des enfants et des adultes qui sont humains dans leur forme mais pas dans leur potentiel social.
Veuillez regarder l’effrayant clip vidéo du Dr Stanley Plotkin témoignant sous serment des expériences menées par l’industrie pharmaceutique sur des patients inconscients des enjeux parce que non informés.
En partie parce que la communauté mondiale est bien consciente de l’orgueil médical et du piètre bilan de l’éthique médicale, la Déclaration universelle sur la Bioéthique et les Droits de l’Homme a élaboré des normes internationales concernant le droit au consentement éclairé pour les procédures médicales préventives comme la vaccination.
La communauté internationale est bien consciente que l’industrie pharmaceutique commet des erreurs et est toujours à l’affût de sujets humains à tester. La Déclaration stipule que les individus ont le droit de consentir à toute intervention médicale préventive telle que la vaccination.
Article 3 — Dignité humaine et droits de l’homme
- La dignité humaine, les droits de l’homme et les libertés fondamentales doivent être pleinement respectés.
- Les intérêts et le bien-être de l’individu devraient l’emporter sur le seul intérêt de la science ou de la société.
Article 6 – Consentement
- Toute intervention médicale de caractère préventif, diagnostique ou thérapeutique ne doit être mise en œuvre qu’avec le consentement préalable, libre et éclairé de la personne concernée, fondé sur des informations suffisantes. Le cas échéant, le consentement devrait être exprès et la personne concernée peut le retirer à tout moment et pour toute raison sans qu’il en résulte pour elle aucun désavantage ni préjudice. (11)
L’eau propre, l’assainissement, les toilettes à chasse d’eau, les aliments réfrigérés et les régimes alimentaires sains ont fait et font encore beaucoup plus pour protéger l’humanité des maladies infectieuses que n’importe quel programme de vaccination. Les médecins et l’industrie des vaccins ont usurpé le crédit qui revient de droit aux plombiers, aux électriciens, aux mineurs urbains, aux ingénieurs et aux urbanistes.
Pour ces raisons, les décideurs politiques à tous les niveaux du gouvernement devraient protéger les droits de l’homme et les libertés individuelles des individus de se soustraire des programmes de vaccination par le biais d’exemptions. L’orgueil de la communauté médicale ne disparaîtra jamais. Les décideurs politiques doivent savoir que les vaccins, comme toutes les interventions médicales, ne sont pas infaillibles. Les vaccins ne sont pas magiques. Nous avons tous une sensibilité différente aux maladies. Les êtres humains ne répondent pas à une approche bonne pour tous et ont des besoins qui sont spécifiques à chacun.
En 1918-1919, l’industrie du vaccin a fait des expériences sur des soldats, probablement avec des résultats désastreux.
En 2018, l’industrie du vaccin expérimente tous les jours sur des nourrissons. Le calendrier vaccinal n’a jamais été testé tel qu’il est administré [dans le temps et par rapport à l’accumulation des injections – NdT]. Les résultats de l’expérience sont toutefois connus : un enfant américain sur sept, entièrement vacciné, suit une forme ou une autre d’éducation spécialisée et plus de 50 % d’entre eux souffrent d’une maladie chronique. (12)
En 1918-1919, aucun suivi du ou des risques n’a été effectué après les vaccinations.
En 2018, il n’y a pratiquement pas de suivi du ou des risques après l’administration d’un vaccin.
Qui exactement vous a administré ce vaccin contre la grippe à Rite Aid [chaîne de pharmacies américaine – NdT] ? Avez-vous le numéro de portable de l’employé du magasin si quelque chose se passe mal ?
En 1918-1919, le fabricant n’était pas responsable des lésions ou des décès causés par les vaccins.
En 2018, aucune responsabilité n’est prévue pour les fabricants de vaccins en cas de lésions ou de décès causés par des vaccins, ce qui fut officialisé en 1986. (13)
En 1918-1919, aucune enquête indépendante n’a été menée pour contester l’histoire officielle selon laquelle la « grippe espagnole » était une mystérieuse maladie tombée du ciel. Je soupçonne que beaucoup de personnes de l’Institut Rockefeller savaient ce qu’il en était, et que beaucoup de médecins parmi ceux qui ont administré les vaccins aux troupes le savaient aussi, mais ces personnes sont mortes depuis longtemps.
En 2018, l’industrie pharmaceutique est le plus grand donateur des hommes politiques lors des campagnes électorales et le plus grand annonceur dans toutes les formes de médias, donc peu de choses ont changé en cent ans.
Cette histoire sera probablement ignorée par les grands médias parce que leurs salaires sont payés par la publicité pharmaceutique.
La prochaine fois que vous entendrez quelqu’un dire « les vaccins sauvent des vies », n’oubliez pas que la véritable histoire du rapport coût/bénéfice des vaccins est beaucoup plus compliquée que leur slogan en trois mots. N’oubliez pas non plus que les vaccins ont peut-être tué cinquante à cent millions de personnes en 1918-1919. Si c’est vrai, ces coûts ont largement dépassé tout bénéfice, surtout si l’on considère que les plombiers, les électriciens, les mineurs urbains et les ingénieurs ont fait, et continuent de faire, le vrai travail qui réduit la mortalité due aux maladies.
Les vaccins ne sont pas magiques. Les droits de l’homme et la bioéthique sont d’une importance capitale. Les décideurs politiques doivent comprendre l’histoire de l’orgueil médical et protéger les droits humains individuels et parentaux tels qu’ils sont décrits dans la Déclaration universelle sur la Bioéthique et les Droits de l’Homme.
À propos de l’auteur
Kevin Barry est le président de First Freedoms, Inc. a 501.c.3. Il est un ancien procureur fédéral, un représentant au siège des Nations Unies à New York et l’auteur de Vaccine Whistleblower : Exposing Autism Research Fraud at the CDC [« Lanceur d’alerte en matière de vaccins – Démasquer la fraude du CDC dans le domaine de la recherche sur l’autisme », ouvrage non traduit en français – NdT]. Veuillez soutenir notre travail à l’adresse suivante : www.firstfreedoms.org
Publié à l’origine sur FirstFreedoms.org. Republié avec autorisation.
Source de l’article initialement publié en anglais le 22 mai 2020 : FortRussNews
Traduction : Sott.net
Références
- Deaths from Bacterial Pneumonia during 1918-19 Influenza Pandemic – John F. Brundage* and G. Dennis Shanks† – Author affiliations: *Armed Forces Health Surveillance Center, Silver Spring, Maryland, USA; †Australian Army Malaria Institute, Enoggera, Queensland, Australia
- World Health Organization: Unsafe drinking water, sanitation and waste management
- J Infect Dis. 2008 Oct 1; 198(7): 962-970 – « Predominant Role of Bacterial Pneumonia as a Cause of Death in Pandemic Influenza: Implications for Pandemic Influenza Preparedness » – David M. Morens, Jeffery K. Taubenberger, and Anthony S. Fauci
- PDF of Fort Riley Study (1918)
- American Experience, « The First Wave », PBS
- Mayo Clinic: Meningitis
- Public Health Rep. 2010; 125(Suppl 3): 82-91 – « The U.S. Military and the Influenza Pandemic of 1918-1919 » – Carol R. Byerly, PhD
- Rockefeller Institute pamphlet PDF (1919)
- « Is Military Research Hazardous to Veterans’ Health? Lessons Spanning Half a Century, A Staff Report Prepared for the Committee on Veterans’ Affairs » – United States Senate, December 1994
- Dr. Stanley Plotkin: vaccine experiments on orphans, the mentally retarded, and others (January 2018)
- Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme (19 octobre 2005)
- CDC Offers New Stats On Disability Prevalence
- 1986 Vaccine Injury Compensation Act
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