Le comédien noir aux origines floues choisi en 2008 par le pouvoir profond US pour mener les pauvres (noirs, mais aussi blancs et latinos) en bateau, revient dans l’actu à la faveur de la énième révolte des Noirs… manipulée par son propre camp : les progressistes.
Censé incarner la raison et l’antiracisme – un Trump en négatif –, il demande à ses troupes (qu’il n’appelle évidemment pas ainsi) de ne pas utiliser la violence car elle se retournerait contre la communauté noire. Tout en validant cette violence qui découlerait d’une « frustration sincère et légitime face à l’échec continu depuis des décennies de la réforme des pratiques policières et plus largement du système judiciaire américain ».
Le système judiciaire américain n’est pas parfait, il embastille des centaines de milliers de délinquants et criminels chaque année, et là-bas, les années de prison ne comptent pas pour moitié ou pour zéro comme chez nous. Logiquement, que ce soit pour des raisons sociales, culturelles ou ethniques, ce sont les jeunes Noirs qui se retrouvent majoritairement en taule. C’est un fait. Mais cela prouve que le système d’éducation américain dysfonctionne, plutôt que le système judiciaire, qui se trouve en aval. Et l’éducation (on y inclut l’instruction et la morale) est à la charge à la fois de la famille et de l’école. Mais la famille noire, surtout chez les pauvres, est éclatée. Une famille sans père fait des enfants sans pères et des fils à qui l’autorité paternelle a manqué. On connaît la suite.
Dans ce cercle vicieux, les Noirs pauvres ne s’en sortent pas, et la discrimination positive n’y a pas changé grand-chose. Cependant, tous les Noirs américains ne sont pas pauvres, en colère, remontés contre les Blancs.
Vidéo de la caméra de surveillance du couple de commerçants attaqué. Qu’est ce qu’ils ont fait de mal pour mériter ça ? pic.twitter.com/2acwi74OL6
— Damien Rieu (@DamienRieu) May 31, 2020
Le HuffPost, qui est 100 % pro-Obama (Anne Sinclair sur le plateau de Canal+ à l’époque faisait ouvertement campagne pour le comédien noir), présente Barack comme l’homme providentiel qui peut faire retomber la fièvre américaine, alors que Trump jetterait de l’huile sur le feu avec ses provocations. Ne vient-on pas d’apprendre qu’il fait gazer des milliers de manifestants pour pouvoir poser devant une église ? Qu’il fait donner la garde nationale et qu’il envoie des hommes « lourdement armés » contre les manifestants ?
Nous assistons à un bras-de-fer entre les deux tendance antagonistes, la Soros et la Trump, la mondialiste et la nationaliste. Mais comme Soros est un vieux Blanc, il faut un « jeune » Noir pour représenter les aspirations de ces 13 % d’Américains, dits aussi Afro-Américains, histoire de leur accorder les racines qu’ils demandent.
Le gentil Barack, si smart, si chéri des médias mainstream dirigés par qui vous savez (les forces progressistes, allons), prend donc sa plume et livre ses très hautes pensées au peuple américain :
« J’ai couché sur le papier quelques pensées quant à la manière de transformer cette période en un moment clé pour amener un changement réel, et j’ai rassemblée quelques conseils de lectures pour aider les jeunes militants à utiliser leur énergie dans de l’action concrète. »
I wrote out some thoughts on how to make this moment a real turning point to bring about real change––and pulled together some resources to help young activists sustain the momentum by channeling their energy into concrete action. https://t.co/jEczrOeFdv
— Barack Obama (@BarackObama) June 1, 2020
Sur la plateforme Medium, il a donc publié un billet que nous résume le HuffPost :
« Ainsi, pour Barack Obama, si les manifestations parfois violentes qui se succèdent jour après jour depuis la mort aux mains de la police de l’homme de 46 ans ne sont évidemment pas le meilleur des modes d’action, elles font aussi la montre d’une “frustration sincère et légitime face à l’échec continu depuis des décennies de la réforme des pratiques policières et plus largement du système judiciaire américain”.
Toutefois, l’ancien locataire de la Maison-Blanche déplore que les violences aggravent encore la situation dans certains espaces déjà défavorisés. “J’ai vu une dame afro-américaine assez âgée fondre en larmes en interview en expliquant que la seule supérette de son quartier avait été ravagé”, écrit-il. “Alors n’excusons pas la violence, ne l’expliquons pas, ne nous y joignons pas. Si nous voulons que la société américaine suive un code moral meilleur, nous devons façonner ce code nous-même.”
En outre, si les manifestations permettent d’attirer l’œil sur une situation critique et devant être critiquée, poursuit Barack Obama, elles doivent surtout conduire à un changement d’attitude. Et en l’occurrence, elles doivent étayer d’après lui la nécessité absolue pour les minorités oubliées de se faire entendre dans les urnes. »
Quelle conclusion ! On se souvient que c’est justement cet appel aux minorités, donc pas au peuple américain dans son entièreté, qui a valu à Hillary Clinton la gifle électorale inattendue en novembre 2016, et sa crise de nerfs dans son hôtel, vers 4 heures du matin, quand elle a compris que c’était foutu. Trump s’adressait au peuple, qu’il soit noir, blanc ou latino, et surtout à ces Américains qui voulaient du boulot, quand la Clinton parlait à des catégories ethnico-sexo-sociologiques : les Noirs, les femmes, les gays, les jeunes… ces pseudo-victimes du mâle blanc qui ne font pas un peuple.
Le moment où Barack a justifié la violence…
« Tout au long de l’Histoire de ce pays, c’est souvent uniquement en réponse aux mouvements sociaux et à la désobéissance civile que le système politiques a prêté attention aux communautés marginalisées. Car au final, les aspirations doivent se retrouver dans des textes de loi spécifiques et dans de nouvelles pratiques institutionnelles. Dans une démocratie, cela n’arrive que quand les élus répondent aux exigences du peuple. »
Appeler les pillages encouragés par l’ultragauche un mouvement social… On le voit, le gentil Barack et le méchant Trump, c’est la fable que les médias américains et plus largement occidentaux tentent de nous vendre. Les nationaux-sionistes de chez nous peuvent s’en donner à cœur joie !
Moralité : il n’y a pas d’innocence noire et de culpabilité blanche, il y a une situation historiquement complexe et des relations fluctuantes entre les deux communautés que des apprentis sorciers progressistes exploitent dans l’idée d’obtenir un avantage politique.
Mais quand on lance une guerre raciale, on doit savoir que tout le monde peut perdre, les Noirs y compris. Et d’ailleurs ils y perdront plus que les Blancs. Malcolm X avait raison : le progressiste est l’ennemi profond du Noir.
Ce qu’il y a de fascinant avec la gauche, c’est qu’elle obtient presque toujours systématiquement l’opposé de ses niaiseries : son désir de liberté finit au goulag ; son antichristianisme priera bientôt à la mosquée, et leur antiracisme se transforme peu à peu en guerre raciale.
— Julien Rochedy (@JRochedy) June 1, 2020
Bonus : le George Floyd blanc
Voici Tony Timpa, mort étouffé durant son arrestation sous le rire et les blagues des policiers.
Aucune manifestation, personne n’a jamais entendu parler de lui. C’est normal, Tony était blanc. pic.twitter.com/NGOJLgz6il
— Corbacovid19 (@CorbacR) May 30, 2020
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation