Pour être honnête, c’est le pire milieu dans lequel j’ai évolué (jusqu’à récemment en période de covid-19).
Au delà des salaires bas, des moyens humains ou matériels manquants, et de la reconnaissance plus ou moins inexistante :
c’est le manque de solidarité, de bienveillance, d’empathie, de sympathie entre les soignants eux-mêmes qui m’ont choqué.
Clairement, la part importante d’une certaine méchanceté ont eu raison de moi (messes basses, ragots…).
Quand vous êtes pas dans ce délires de critiquer untel ou untel, c’est difficilement supportable.
Puis il y a des guerres qui vaut leur pesant d’or :
la fameuse gueguerre entre l’équipe de jour contre l’équipe de nuit (« faut pas abuser, elles sont nombreuses là journée » / « faut pas abuser, elles ne font que dormir la nuit »),
ou celle entre les les aides-soignantes et les infirmières (« à part laver des culs, elles ont rien d’autres à faire les aides-soignantes » / « à part administrer 3 médocs, elles ont rien d’autres à faire les infirmières »).
Si seulement une bonne partie pouvaient appliquer entre collègues, les valeurs professionnelles apprises, ce monde irait déjà bien mieux.
Tous le monde n’est pas comme ça, mais clairement, pour avoir été dans d’autres domaines et pour avoir vécu la même merde niveau boulot (course contre la montre, moyens matériels ou financier inexistant, travail physiquement hard, ect… ), je peux garantir de très loin que la solidarité que j’ai pu connaître dans les milieux purement masculins est bien supérieurs !!!
Je dirais même que plus les gars sont machos, plus cet esprit solidaire est présent.
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