Cossette est très fort, et est un très bon vulgarisateur, son atout étant la maîtrise des sources médiatiques anglo-saxonnes puisqu’il comprend très bien l’anglais (ainsi que, sur le plan médiatique, son naturel, et sa modestie) ; il m’apprend des choses que même les intellectuels/essayistes traduits par le saker francophone – que je suis religieusement – n’avaient pas (ou pas clairement) répercuté.
C’est un homme de synthèses, il aime ça, comme l’homme au canapé rouge.
Le bémol, c’est qu’il est aussi dans une bulle (et moi le premier, suis dans la mienne) et dans un enthousiasme idéologique et téléologique (bien compréhensible, c’est ça qui fait bouger les gens) qui lui font négliger quelques détails, pas forcément mineurs pour la perception que les gens peuvent avoir de ce qu’il rapporte.
Bref, je ne suis pas à 100% d’accord avec lui, et je relativise parfois fortement ses propos.
Et tout le monde doit continuer de croiser des sources, même si parfois on se retrouve tant dans le brouillard complet que c’en est décourageant.
Bon. A. Cossette reste surtout quelqu’un de sincère, qui a clairement choisi son camp et sait délivrer de bonnes visions d’ensemble (je me suis fait quelques heures de ses émissions pour rattraper mon retard ; le format de 59 minutes qui n’est pas un hasard, est un excellent coup).
Pardon pour cette plate et évidente conclusion 🙂
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation