Je vais m’efforcer de rester respectueux, mais ce n’est pas facile, parce que les masques que certains d’entre vous arborent avec tant de fierté sont le summum de l’imbécillité, et je ne sais pas comment faire passer le message de façon diplomatique.
Je sais que nous nous efforçons tous de rester positifs. Je sais que la plupart des Américains n’ont ni le temps ni l’énergie pour lire autre chose que les gros titres ou regarder les flashs infos à la télé. Je sais que les médias, le monde universitaire et Hollywood excellent dans l’art de façonner nos impressions quant aux événements sociaux et politiques. Je sais que les politiciens des deux camps vous félicitent de « contribuer » à la lutte contre le COVID-19, et que cela vous fait du bien d’entendre ça, en cette période où nous avons tous bien besoin de réconfort.
C’est un puissant cocktail, surtout quand presque tout le monde autour de vous a bu le calice jusqu’à la lie. Mais comme tout bon parent le dira à ses enfants un jour ou l’autre : ce n’est pas parce que tout le monde le fait que c’est bien.
TON MASQUE TE REND HAINEUX
Parce que tu en portes un, tu es furieux contre tous ceux qui n’en portent pas. Tu ne peux pas vraiment dire avec certitude ni prouver que tu as raison d’en porter un, ou que l’autre a tort de ne pas le faire. Mais c’est ce qu’on t’a dit, et tu l’as cru. Tu as donc décidé de te procurer un masque et de le porter et oui, c’est pénible, mais tu crois que ça fait partie d’un noble effort collectif, que tous ensemble, vous œuvrez à l’accomplissement d’une grande chose. Je suis d’accord, c’est pénible de porter un masque, mais soyons honnêtes : une bonne partie d’entre vous est tout excité à l’idée de porter un masque, et le considère comme un accessoire de mode qui vous donne l’air plus cool, plus sexy ou simplement plus « woke ». Mais bon, que ça te plaise ou non d’en porter, quand tu vois quelqu’un qui n’en porte pas, tu es piqué au vif.
On t’a dit que cette personne se fichait de ta santé et de ta sécurité. Et tu l’as cru. Alors tu considères la personne non masquée comme un mauvais citoyen ; quelqu’un qui ne veut pas faire sa part, contrairement à toi ; quelqu’un qui ne veut pas contribuer à l’intérêt collectif. Pire encore, tu considères qu’elle se fiche complètement de mettre les autres en danger. Tu as tort. Je vais t’expliquer pourquoi. Mais cette hostilité que tu ressens envers ceux qui ne portent pas de masques est non seulement malsaine, mais infondée. Ton masque te rend haineux.
TON MASQUE TE REND CON
Tu as décidé de « suivre le mouvement » sans faire la moindre recherche sur le sujet. Tu as ignoré la liste exhaustive de toutes les affirmations erronées des experts à propos du COVID-19. Tu as à peine survolé la totalité des dommages collatéraux aux niveaux social, économique et médical que ces erreurs ont entraînés à tes dépens, à ceux de ta famille et de ton pays. Il y a quelques mois, tu flippais à cause du papier toilette, mais une fois que t’es constitué ton stock de PQ, tu as plus ou moins accepté tout ce qui a suivi. Tu as assez de rouleaux de PQ. Tout va bien. Mais bon sang, ces inscriptions au chômage, ça fait mal. Et bigre, cette économie qui s’effondre, et toutes les entreprises qui battent de l’aile ou qui mettent la clé sous la porte, c’est dur à avaler. Avoir les gosses à la maison est éprouvant pour toi, et pour eux. Ne pas pouvoir sortir au resto ou rendre visite à tes amis, ça aussi c’est rude. Mais qu’est-ce que tu peux faire ? Il suffit de prendre ça avec le sourire, de serrer les dents et d’écouter les experts. Pas vrai ? Non, pas vrai.
Pas la peine de chercher bien loin pour réaliser que la réponse des experts à cette « crise » a été largement exagérée. Tous leurs conseils visaient à « aplanir la courbe » pour éviter de saturer les hôpitaux. Aujourd’hui, les hôpitaux licencient du personnel pour éviter de couler. Pourquoi ? Parce que les experts ont fait peur à ceux qui n’avaient pas le COVID-19 – dans de nombreux cas, ils leur ont pratiquement ordonné de ne pas se faire traiter pour leurs problèmes de santé. Ainsi, au lieu d’être pris en charge, les gens souffrent et meurent chez eux, et les hôpitaux sont tellement désertés qu’ils ne peuvent même plus payer leurs propres factures. Beau travail ! La Suède, elle, n’a rien verrouillé et a immédiatement opté pour l’immunité collective, et leurs chiffres sont en fait similaires à ceux des autres pays, à une exception – de taille – près : pour ce qui est de vraiment venir à bout de cette chose, ils ont une sacrée longueur d’avance sur nous. Ce n’est pas une simple opinon, c’est un fait. Et pas besoin de chercher bien loin pour le prouver.
Mais à un moment donné, en fait au tout début de cette immense mortification nationale, tu as décidé que tu ne ferais aucune recherche par toi-même. Que tu te contenterais d’accepter tout ce qu’on te dit. Et ce qu’on t’a dit, c’est d’avoir peur, très peur. Et de rester chez toi. Et de te tenir à deux mètres de distance. Et aujourd’hui, de porter un masque. Et tout ça, tu l’as gobé sans faire preuve de la moindre pensée critique, tu l’as simplement accepté parce que c’est ce que tout le monde faisait, et tu n’avais ni l’assurance ni le courage d’y regarder de plus près ou de faire preuve d’une quelconque indépendance d’esprit. Et maintenant, tu te balades avec ton masque, et tu es furieux contre tous ceux qui n’en portent pas. Ça fait plus d’un mois que tu n’as pas passé 20 secondes chrono à te laver les mains. D’ailleurs, tu ne te laves même pas vraiment les mains avec plus de zèle ou de régularité qu’avant l’entrée en scène du COVID-19. Tu te touches la figure sans y penser. Ces simples mesures de bon sens pour limiter le risque viral, tu les as jetées aux oubliettes, parce que tu n’es pas vraiment efforcé d’en comprendre les applications ou les mérites. Tu t’es contenté d’écouter ce qu’on te disait. Et ces conseils-là, tu ne les entends plus tellement aujourd’hui, alors tu les as juste oubliés. Mais maintenant, on te dit de porter un masque. Alors tu le fais avec enthousiasme. Parce que faire ce qu’on te dit est plus facile que de réfléchir à ces choses-là. Ton masque te rend con.
TON MASQUE TE REND PLEUTRE
Ça te plaît de porter un masque parce que tu crois que ça a un impact positif. Tu fais partie de quelque chose de plus grand que toi, désormais. Tu apportes ta pierre à l’édifice d’éradication totale et définitive de cette chose. C’est ce que tu ressens. C’est ce que tu te racontes. C’est ce que tu crois. Mais en tant qu’êtres humains, nous possédons une chose qu’on appelle le subconscient. C’est dans notre subconscient que se forgent les impressions psychologiques chargées de sens qui se manifestent dans nos pensées et dans nos actes, totalement à l’insu de nos émotions superficielles et de notre moi conscient. Et tandis que tu te racontes à toi-même que ton masque est un signe de noblesse qui prouve que tu contribues à sauver des vies, tu renforces subconsciemment ta peur constante du monde qui t’entoure et qui s’étend au-delà des limites de ton foyer. Où que tu ailles, tu vois des masques. Quand tu n’en vois pas, tu es offensé et en colère contre ceux qui n’en portent pas. Tu crois que les masques sauvent des vies, et que l’absence de masques ou leur inefficacité menacent des vies. Et c’est constant. Et c’est tout autour de toi, tout le temps.
Tu voulais revenir à la normale. Tu voulais ne plus avoir peur. On t’a dit que les masques étaient la meilleure façon d’y parvenir. Mais aujourd’hui, les masques sont la nouvelle norme. Et ça veut dire que la peur – omniprésente, perpétuelle, constante – est la nouvelle norme. Tu ne le réalises pas, parce que tu es si fier d’aider ton prochain, à ton petit niveau. Tu songes à ta peur, et tu la juges appropriée, au vu de l’environnement dangereux qui te cerne de toutes parts. Mais la vérité, c’est que ton masque renforce ta croyance en un environnement dangereux qui te cerne de toute parts. Et mon rôle est de te dire que tu as tort. Un environnement dangereux ne te cerne pas de toutes parts, du moins pas plus que d’habitude. Ton masque te rend pleutre.
TON MASQUE NE TE PROTÈGE PAS
L’un des trucs les plus cools dans l’évolution, c’est que la nature nous a offert un vaccin naturel. Il s’appelle « l’immunité collective ». Et tandis que les experts qui veulent te faire peur pour obtenir ta soumission perpétuelle clament que « l’immunité collective » est une espèce de théorie grotesque bonne pour les zozos, elle est en réalité notre seule chance, pour l’instant, de venir à bout du COVID-19. L’alternative à l’immunité collective est simple : rester chez soi, continuer à bloquer l’économie, à renvoyer tout patient qui ne souffre pas du COVID-19, et se tourner les pouces pendant un ou deux ans pendant que notre pays et son peuple dépérissent, attendant désespérément qu’un vaccin soit découvert, testé, approuvé et administré à chaque citoyen américain.
Et j’imagine que certains d’entre vous – parce que la peur vous tenaille – répondront à cela : « Eh mec, si c’est la solution, ainsi-soit-il ! » Vous êtes cinglés. Il n’y aurait pas de respirateur artificiel assez grand pour sauver les États-Unis si nous faisions cela, et tout le confort et la sécurité que cette nation vous a apportés vous ont tellement pourri gâté que vous ne réalisez même pas l’irresponsabilité de tels propos. Il y a une chose pire que l’imbecillité : les postures moralisantes. Une des rares certitudes que nous avons à propos du COVID-19, c’est que l’écrasante majorité des gens qui le contractent auront soit des symptômes bénins, soit aucun symptôme du tout. Alors pour l’amour du Ciel, si vous n’êtes pas âgé ou immunodéprimé, faites votre possible pour choper le COVID-19. Parce que plus tôt vous l’attraperez, plus tôt vous développerez des anticorps qui vous empêcheront d’être réinfectés. Ce qui veut dire que vous ne risquerez plus de le propager autour de vous. Et une fois que suffisamment de gens l’auront contracté, et donc ne pourront plus le propager, vous savez ce qui se passera ? Il arrêtera de se propager. C’est le but. L’objectif. Et toi, le masqué, si tu voulais vraiment faire quelque chose de noble et aider, vraiment aider à lutter contre ça, ce serait ton but aussi. Mais parce que les experts t’ont tellement convaincu d’avoir peur, et parce qu’ils te parlent de trucs comme la « Phase 1 » et la « Phase 2 », pour te donner l’impression qu’ils ont un plan qui tient la route, un autre plan que l’immunité collective (c’est faux, ils n’ont pas de plan), tu préfères te balader avec un masque – plus haineux, plus con, plus pleutre – et tu fais ton possible pour t’assurer que nous ne développions pas une immunité collective. Ton masque ne te protège pas.
CONCLUSION
Comme je l’ai dit au début, je voulais être respectueux, mais tout ça est extrêmement frustrant. La plupart d’entre vous ne comprennent pas que les dommages collatéraux sur le plan social, économique et médical que notre réponse exagérée a causés dépassent de loin tous le mal que le virus lui-même aurait pu faire, avec ou sans mesures « d’aplanissement de la courbe ». La plupart d’entre vous ne réalisent pas que les données qu’on nous présente sont largement faussées et vont toutes dans le même sens : prolonger la peur et la destruction collatérale, et retarder l’accalmie et le ralentissement de l’épidémie. La plupart d’entre vous sont tellement persuadés de faire ce qui est juste, parce que la plupart d’entre vous sont, en fait, des gens formidables qui se soucient profondément non seulement de leur propre santé mais aussi de celle de leurs voisins, parents, grands-parents, et même – en cette période où la peur et le danger (perçus) sont omniprésents – de leurs ennemis. Vous ignorez tout le reste, parce que vous voulez aider et faire le bien. Ça, je le comprends. Mais je vous le dis, votre masque n’est pas la solution. Et je ne m’attends pas à ce que vous vous rangiez de mon côté et que vous essayiez de convaincre vos amis, votre famille et vos élus locaux que les médias et les « sachants » gonflent le phénomène depuis le début et qu’ils se sont plantés sur pratiquement toute la ligne, causant plus de dégâts qu’ils n’en ont évités. Mais il fallait au moins que j’essaie de vous expliquer tout ça, ne serait-ce que pour vous inciter à être moins intolérants envers ceux qui, autour de vous, ne portent pas de masques. Je veux que vous soyez un peu moins donneurs de leçons, un peu moins haineux, un peu moins désinformés, apeurés et contre-productifs pour ce qui est de notre objectif commun : venir à bout de cette chose avec le moins de souffrance possible. Et je veux que vous envisagiez sérieusement de faire un test sérologique (pour détecter les anticorps). Parce que si vous avez déjà été contaminé, et ne risquez donc plus de propager le virus – comme c’est certainement déjà le cas de dizaines de millions d’Américains – vous méritez de le savoir, au lieu de vivre constamment dans la peur qui ne fera que prolonger l’agonie au lieu de l’atténuer.
NOTE DE L’AUTEUR : Et puisque « l’instinct grégaire » est désormais considéré comme une vertu tandis que « l’immunité collective » est considérée comme un vice, je suis bien conscient que quiconque ose aller à l’encontre de l’opinion générale concernant le COVID-19 sera accusé d’être sans cœur et de se ficher comme d’une guigne que des gens meurent. Pour cette raison, j’ai décidé d’inclure la vidéo ci-dessous à la fin de tous mes posts. Si vous ne l’avez jamais vue, faites-le. Elle dure moins de 2 minutes et offre une perspective bienvenue sur l’hypocrisie vertueuse et la malhonnêteté intellectuelle du troupeau qui hurle « VOUS VOULEZ QUE LES GENS MEURENT ! »
MISE À JOUR du 04/05/20 à 8:46 : J’entends dire que les chiffres de la Suède seraient plus élevés que ceux des autres pays. Ces affirmations, comme tant d’autres affirmations erronées, se basent sur des chiffres faussés balancés par les experts pour maintenir les gens dans la peur. Les chiffres qu’ils utilisent partent du principe que personne en Suède n’a contracté le COVID-19 excepté ceux qui ont été comptabilisés par le système médical et diagnostiqués COVID. Ce qui est bien sûr une ineptie, car ce qu’on sait avec certitude à propos du COVID, c’est que nombre d’entre nous, voire la majorité, auront soit des symptômes bénins, soit aucun symptôme, et ne seront donc pas recensés dans les sacrosaints « cas confirmés » pris en compte par Johns Hopkins & co et amplifiés par les médias. J’explique les choses plus en détail dans ma réponse à un commentaire sur la Suède ci-dessous, et j’en dirai plus dans la journée.
MISE À JOUR du 04/05/20 à 12:21 : Comme promis, voici le lien du post où j’examine le cas de la Suède.
Traduction : SOTT
Article originel paru le 04/05/20 sur le blog LoveBreedsAccountability
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)