Par Liliane Held-Khawam
L’enjeu est de taille : décrypter le code sur les mégadonnées pourrait entraîner des profits plus importants, une plus grande part de marché et une meilleure compréhension des clients.
L’industrie financière des hedge funds et des gestionnaires d’actifs aux grandes banques, est à l’avant-garde de cette tendance. (Article ICI)
L’Intelligence artificielle/l’IA est une affaire de gros sous croisée avec la prise de pouvoir sur l’humanité.
Les financiers qui comptent dans le monde ont reporté des sommes folles sur les entités qui collectent les données qui vont enrichir le BIG DATA.
Et le domaine de la santé non seulement n’échappe pas au phénomène, mais il y est central! N’oublions pas que Le Nouveau Monde a des valeurs solides d’eugénisme. Le principe même d’ »augmenter » des individus pour les rendre plus « performants » est un principe eugéniste.
Le fait de ne pas prendre en charge des personnes âgées infectées par le COVID-19 et d’ »abréger » leurs souffrances est une méthode eugéniste.
Trier les gènes pour « fabriquer » un bébé beau, fort, intelligent, et en bonne santé, est un concept eugéniste connu et pratiqué par les nazis.
Plutarque raconte l’eugénisme à Sparte«Un père n’était pas maître d’élever son enfant. Dès qu’il était né, il le portait dans un lieu appelé Lesché, où s’assemblaient les plus anciens de chaque tribu. Ils l’observaient et, s’il était bien de bonne constitution, s’il annonçait de la vigueur, ils ordonnaient qu’on le nourrît (…). S’il était contrefait ou d’une faible complexion, ils ordonnaient qu’on le jetât dans un gouffre voisin du mont Taygète qu’on appelait les Apothètes.» Vie de Lycurgue,XXV, 1-3, début du IIe siècle.
La différence entre les eugénistes d’antan et ceux de la Silicon Valley c’est que ces derniers visent l’immortalité des dieux qui tiennent la galaxie des Big Data.
De là à dire que grâce à la biotechnologie, les nouveaux maîtres du monde vont prétendre créer une nouvelle race d’humains trafiqués pour répondre à leur vision de l’humanité parfaite, il n’y a qu’un pas que nous osons envisager, à défaut de le franchir définitivement.
Une fois que nous posons l’eugénisme comme hypothèse de travail plus que probable, nous pouvons supposer que les données médicales stockées dans le Big Data va permettre aux financiers de miser sur vous… ou pas.
Prenez l’exemple d’une personne souffrant d’hypertension. Son traçage permanent révèle qu’elle se nourrit de manière inadaptée à son hypertension, et que les capteurs qui l’accompagnent (bracelet, puce, etc.) montrent qu’elle ne bouge pas assez, ou qu’elle ne pratique pas suffisamment de relaxation pour contrer son stress, etc. Pensez-vous qu’un financier qui a accès à ces données personnelles va lui accorder un prêt? Pensez-vous qu’une entreprise la recrutera? Pensez-vous qu’un assureur couvrira une perte de gain quelconque? Etc. Les exemples vont à l’infini! Nous pouvons supposer sans prendre trop de risques que cette personne se verra shooter du système informationnel. Elle n’aura plus accès à grand chose.
Je vous invite maintenant à prendre le temps de visionner cette vidéo très instructive sur l’IA. Elle n’est rien d’autre que le croisement de l’immense base de données avec des algorithmes faits de main d’homme. oser refuser de transmettre vos données, oser renoncer au smartphone, oser renoncer à votre Bluetooth, oser renoncer à cette enceinte qui soit disant vous assiste chez vous, et vous retrouverez votre liberté d’être humain. Car pour l’instant encore, vous pouvez choisir de ne pas vous laisser asservir par des mégalomaniaques dont les troubles psychologiques sont sur la place publique. Ils vous utilisent pour s’enrichir, vous dominer et demain asservir vos enfants.
Protégez vos enfants en arrêtant de les filmer, photographier avec des outils qui n’ont de smart que le nom. Renoncer au numérique inutile est une action de salut public!
Liliane Held-Khawam
source:https://lilianeheldkhawam.com/2020/05/07/vos-donnees-valent-de-lor-wall-street-le-sait-lhk/
Source: Lire l'article complet de Réseau International