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Le Canada convoque le Groupe de Lima pour tenter de dénouer l’impasse au Venezuela
Le misérable polichinelle canadien est de corvée depuis quelques années. Il doit laisser croire qu’une alliance de pays « démocrates » se sont liguées pour défendre les intérêts du capital financier vénézuélien contre le capital nationaliste local. Les intérêts du prolétariat vénézuélien ne compte pour rien dans ces tractations ou le peuple est appelé à servir de chaire à canon pour l’un )Quaido) et pour l’autre camp (Maduro). Notre position est simple. Impérialistes canadiens et étrangers hors du Venezuela où le prolétariat saura bien réglé ses comptes avec la bourgeoisie locale. Robert Bibeau http://www.les7duquebec.net
Le Canada convoque une réunion des membres du Groupe de Lima, la semaine prochaine, pour tenter de trouver une issue à la crise politique et humanitaire qui se prolonge au Venezuela depuis l’élection présidentielle contestée en 2018.
Le Groupe de Lima a exclu toute intervention militaire étrangère lors de sa réunion, l’année dernière.
C’est le ministre des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, qui présidera le 20 février à Gatineau la réunion avec ses homologues de la coalition regroupant plusieurs pays du continent américain – les États-Unis n’en font pas partie.
La dernière fois que le Canada a accueilli le Groupe de Lima, il y a un an à Ottawa, la coalition avait publié une déclaration appelant les militaires vénézuéliens à changer d’allégeance et à soutenir M. Guaido. Mais l’armée vénézuélienne n’a pas répondu à l’appel du Groupe de Lima et soutient toujours le président Maduro.
L’opposant vénézuélien et président autoproclamé, Juan Guaido, ne devrait pas assister à la réunion.
Une cinquantaine de pays (sur 200 à l’ONU), dont le Canada et les États-Unis, ont reconnu M. Guaido comme président du pays.
M. Guaido vient de terminer une tournée qui l’a mené au Canada, aux États-Unis et en Europe, notamment en France, pour renforcer ses appuis en vue de déloger le président Nicolas Maduro du pouvoir.
Après son retour au pays, M. Guaido a réuni ses partisans mardi sur la place principale de Caracas, où il a affirmé qu’il avait le soutien du « monde libre » pour reprendre le pays en leur nom. (sic)
Grave crise humanitaire
L’ONU estime que six millions de Vénézuéliens supplémentaires quitteront leur pays d’ici la fin de l’année. Les systèmes économique, sanitaire et éducatif du Venezuela affrontent de grandes difficultés et seraient sur le bord de l’effondrement.
Le pays est également la cible de sanctions sévères des États-Unis, la dernière en date touchant la compagnie aérienne publique Conviasa.
Lors de la réunion de la semaine prochaine, la tâche principale du Groupe de Lima serait de passer à une stratégie à long terme pour soutenir le Venezuela et alléger les souffrances de la population, selon Ben Rowswell, ancien ambassadeur du Canada dans ce pays sud-américain riche en pétrole, autrefois prospère.
Il s’agit maintenant d’un État défaillant où le gouvernement Maduro ne contrôle clairement pas beaucoup ce qui se passe sur son propre territoire, et c’est pourquoi M. Guaido est toujours un homme libre, un an après être devenu un président rival, a affirmé M. Rowswell, maintenant président du Conseil international du Canada, un groupe de réflexion.
Par ailleurs, le groupe tentera d’obtenir l’appui des pays qui soutiennent toujours le gouvernement Maduro, comme Cuba. Selon M. Rowswell, cela peut être fait s’il y a un effort concerté pour trouver une issue à la crise humanitaire au Venezuela.
Ce genre de conversation peut se cristalliser en une nouvelle coalition internationale plus large avec l’impératif de répondre aux besoins humanitaires comme objectif central. Cela n’exclut pas un changement politique, a-t-il déclaré.
Bien que ce changement politique semble au point mort, M. Rowswell fait valoir que le soutien que M. Guaido a recueilli lors de sa tournée internationale – y compris l’accueil qu’il a reçu au Canada – et le fait qu’il soit rentré au Venezuela sans complications créent de nouvelles occasions.
La plus grande réalisation de la réunion du Groupe de Lima de l’an dernier à Ottawa a été une déclaration affirmant qu’une force militaire extérieure, notamment des États-Unis, n’était pas une option pour déloger Nicolas Maduro du pouvoir, a rappelé M. Rowswell.
Le Groupe de Lima est composé de l’Argentine, du Brésil, du Canada, du Chili, de la Colombie, du Costa Rica, du Guatemala, du Honduras, du Paraguay, du Pérou et du Venezuela.
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec