Si personne n’applaudit l’agression verbale subie par l’essayiste islamophobe Éric Zemmour, il va sans dire que quand on cogne sur les Arabes ou les musulmans du matin au soir, il peut y avoir quelques menus dégâts collatéraux. Ce n’est pas une justification, c’est une réalité. C’est ce qu’on l’on appelle communément le retour du réel, ou la rétroaction négative chez les cybernéticiens, l’effet qui corrige le facteur.
Ancien comparse de Zemmour dans l’émission de Laurent Ruquier On n’est pas couché, émission qui ne présentait plus d’intérêt depuis le départ de la paire de chroniqueurs acides, Éric Naulleau commence à avoir lui aussi les pétoches du fait qu’il a soutenu Zemmour après son agression. Une agression à la Finkielkraut, c’est-à-dire sans que le sang ne coule, mais ça suffit pour le Système médiatico-politique crie à l’horreur.
Une petite insulte grossie six millions de fois par les médias mainstream… On les entend moins quand les Français non sionistes se font insulter par les racailles dans les rues ou quand le Pr Raoult se fait démolir par les autorités politico-sanitaires vendues du Big Pharma…
Mais Naulleau ne tremble pas que pour Zemmour, qu’il a d’ailleurs renié plusieurs fois dans ses nouvelles émissions de la chaîne C8, la sienne (qui a fini en eau de boudin d’audience) et celle de Cyril Hanouna, Balance ton post ! : l’éditeur culturel devenu chroniqueur socialo-sioniste – virant presque au national-sionisme, donc sur la ligne de Zemmour ! – tremble aussi pour avoir retourné sa veste au bénéfice du Système ou, si l’on veut, des maîtres (autoproclamés) du pays.
Ce n’est pas tant la personnalité ni les idées de ces hommes qui justifie l’appui présidentiel, mais le pouvoir d’influence qu’ils ont dans la société française.
Sans vouloir vous offenser, vous, vous n’êtes personne. https://t.co/jSRrkbTmwt— Noémie Halioua (@NaomiHalll) May 2, 2020
Il a en ce sens, avec un cynisme confondant de nouveau dominant protégé par les autorités réelles du pays, insulté les Gilets jaunes, par exemple, ou fustigé, comme il se doit, tous ceux qui s’opposent à l’idéologie dominante. Il est devenu un agent, retourné par Hanouna pour la lumière, l’argent, les à-côtés agréables de la célébrité. D’autres se sont avant lui frottés à ce petit pari faustien, on pense à Guy Carlier ou Pierre Ménès, des « dents dures » qui ont fini avec des dents de lait, ou carrément sans dents après avoir pris des uppercuts du réel.
Le Système, par le truchement de ses agents en place, que tout le monde connaît, adore retourner ses opposants ou ennemis et en faire des obligés. Il peut se le permettre, il en a les moyens, des moyens quasi illimités pris sur le dos de la population. C’est en cela que le Système est très pervers : il ponctionne les foules pour financer leur intoxication et leur soumission !
Voici la vidéo d’Éric Naulleau, qui s’exprime de chez lui. On rappelle que chez E&R, on n’a jamais menacé le chroniqueur socialo-sioniste ou national-sioniste de mort ni de quoi que ce soit de désagréable. La trahison politique suffit à elle seule pour sa punition.
« Depuis que j’ai manifesté mon soutien à Éric Zemmour j’ai reçu une demi-douzaine via les réseaux sociaux de menaces d’agressions physiques à mon endroit ou même de menaces de mort, mais tout ça fait partie d’une routine à laquelle ni Zemmour ni moi on ne prête beaucoup d’attention. Mais là le fait nouveau c’est que ce pauvre type filme son méfait et ensuite s’en vante sur les réseaux sociaux. Donc moi je pense qu’un cap a été franchi et il faudrait vraiment selon moi marquer le coup avant qu’un drame n’arrive parce que ce genre de personnage, qu’il faut bien nommer, c’est une racaille, eh bien il a un sentiment d’impunité pour se vanter à ce point-là en toute décontraction d’un pareil comportement, ça veut dire que la prochaine fois quelqu’un ira plus loin. Je pense qu’il faut arrêter les choses maintenant. »
On en connaît d’autres qui ont un sentiment d’impunité ! Mais on ne les citera pas, par pudeur, et aussi par pauvreté.
Moralité
Il y a des avantages à être du côté du manche, mais en période pré-révolutionnaire, où tout peut se retourner en un clin d’œil (voir la Russie de 1917 ou l’Allemagne de 1929), il y a aussi des inconvénients.
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